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Vendredi 3 décembre 5 03 /12 /Déc 15:10

Le lendemain matin, Sébastien se réveilla à l'aurore, voulant profiter de la piscine avant que leurs autres compagnons de route ne se joignent à eux.

 

Les souvenirs de la soirée de la veille lui semblaient incroyables. Patrice et Christiane étaient vraiment incroyables, très ouverts d'esprit. Et ils formaient un couple formidable, très unis et complices.

 

Il était dans l'eau, à barboter de long en large quand Christiane fit également son apparition. Elle était vêtué d'un paréo très léger, presque transparent, d'une couleur ivoire très délicate. Sébastien pouvait sans peine apercevoir son string de bain sous le tissu, et il sentit le rouge lui monter aux joues, accompagné d'une belle érection.

 

"Bonjour bel éphèbe, lui laça Christiane, avant de retirer son paréo pour se glisser lentement dans l'eau.

-Bonjour belle dame", lui répondit-il avec un clin d'œil.

 

Cette Christiane, elle était incroyable. Très ouverte et libérée. Et si belle...

 

Sébastien se mit sur le dos pour profiter des premiers rayons de soleil de la journée, ne faisant plus vraiment attention à Christiane. Celle-ci s'installa donc sur un transat, retira son paréo et s'allongea pour profiter elle aussi du soleil.

 

Patrice n'avait pas encore fait son apparition. Christiane se détendait et Sébastien sortit de l'eau pour venir s'installer sur le transat proche du sien.

 

"Bien dormi? ", lui demanda-elle.

"Oui, comme un ange.

-Ou comme un petit démon, lui rétorqua t-elle avec un clin d'œil. Tu sais, je voulais te remercier pour hier soir. Tu as donné des envies à Patrice et j'ai passé une super soirée grâce à vous deux."

 

En prononçant ces mots, elle le regardait droit dans les yeux, un large sourire aux lèvres, mettant en valeur cette bouche délicate et ces dents parfaites. Sébastien sentit comme un frisson.

 

"Voyons, comment pourrais-je vous remercier tous les deux? Il faudra que je demande à Juliette. Justement, la voilà qui arrive. Bonjour ma belle, bien dormi?"

 

Mal réveillée, l'esprit encore un peu embrumé, Juliette répondit par un sourire et int s'asseoir à côté de Sébastien, l'embrassant fugacement avant de poser sa tête sur son épaule.

 

"Bonjour tous les deux. Vous parliez de quoi?

- Heu, disons que Christiane voulait te demander quelque chose. Il semble que Patrice aie beaucoup apprécié le spectacle imprévu d'hier soir..."

 

Juliette sourit en retour à Christiane.

 

"Tu sais Chris, j'ai déjà été plus que comblée hier soir. J'ai la chance d'avoir un homme exceptionnel et tendre dans ma vie, alors...

- Oui, j'ai vu ça. Mais je voulais vous remercier quand même."

 

Christiane appuya sa déclaration d 'un clin d'œil, puis embraya la conversation sur le programme de la journée. Les autres avaient été retardés sur la route par le mauvais temps du côté de Lyon, puis les embouteillages, et n'arriveraient finalement que dans l'après-midi. Ils devaient donc se retrouver sur le trajet.

 

Sébastien fût un peu surpris, mais il se dit qu'ils auraient un peu plus de temps pour profiter de la piscine.

 

Christiane se leva pour préparer le petit-déjeuner avec Patrice qui s'était levé également, et Juliette en profita pour aller se réveiller dans l'eau fraîche de la piscine. Sébastien l'admirait depuis son transat. Son corps fendait l'eau avec aisance, il pouvait voir les remous provoqués par son déplacement, la fluidité de ses gestes. Quel chance il avait.

 

"Allons les amoureux, à table." Patrice venait de sortir avec un plateau dans les bras et de le poser sur la table du jardin.

 

Sébastien se leva et se rendit à table, Juliette sortit de l'eau et vint les rejoindre après avoir noué une serviette autour de la taille. Elle se tint un instant derrière Sébastien, déposa un baiser mouillé sur ses lèvres et resta derrière lui, une main posée sur son torse alors que Christiane sortait de la maison, vêtue de son seul maillot et de son paréo.

 

Christiane vint rejoindre Patrice, déposa un baiser sur son oreille et fixa le couple de l'autre côté de la table.

 

"Chéri, j'ai une petite idée pour remercier nos amis de l'inspiration qu'ils nous ont donnée hier soir. Surtout que nous avons un peu de temps avant de partir rejoindre les autres. Qu'en pense-tu?

- Ma foi, je te fais confiance mon cœur. Je te suis."

 

A ces mots, Christiane plongea son regard alternativement dans ceux de Juliette et de Sébastien, se mordant la lèvre inférieure avec un sourire mutin, puis s'écarta doucement de Patrice, glissant une main le long de sa cuisse, remontant son paréo.

 

Patrice glissa une main sur la hanche de sa femme, s'agenouillant à côté d'elle pour déposer un baiser sur son ventre.

 

Sébastien ne perdait pas une miette du spectacle, surpris dans un premier temps. Il sentit Juliette venir s'appuyer contre le dossier de sa chaise, sa main descendant sur son torse

 

Christiane de son côté avait comencé de retirer son paréo d'une façon très sensuelle, les mains de Patrice courant sur son corps, son visage marqué par le désir et le plaisir. Patrice se tenait derrière elle, la tenant par les hanches. Elle se frottait contre lui, le visage de son amant perdu dans sa chevelure.

 

La main de Patrice descendit le long de la hanche de Christiane, se glissant sous l'élastique de son maillot pour venir se perdre dans sa toison. Sa bouche descendit sur la clavicule de son amante, l'embrassant tendrement, les mains de sa compagne posées sur son poignet accompagnant les mouvements de sa main sur son intimité.

 

Juliette vint poser le menton sur l'épaule de Sébastien, la main caressant son torse. Celui-ci leva la main sur le visage de son amante, l'autre main posée sur son genou. Ils n'en croyaient pas leurs yeux. Leurs hôtes leur offraient à leur tour une petite séance d'exhibition qui n'était pas pour leur déplaire, bien au contraire.



L'ambiance devenant de plus en plus chaude, ils décidèrent d'un commun accord de se rendre au salon, un endroit bien plus confortable et plus adapté à ce type d'activités.



Les deux femmes s'assirent côte-à-côte dans le canapé, leurs deux hommes à genoux devant elles, les mains de leurs amantes posées sur leur tête ou leurs doigts se mêlant aux cheveux des deux hommes pour accompagner les mouvements de leurs doigts et de leurs bouches. La vision de ces deux mâles occupés à leur plaisir les emplisait d'une forme de chaleur que Juliette ne connaissait pas, et les caresses qu'elle échangeait avec Christiane la troublaient encore plus, l'emmenant vers des sommets d'extase qu'elle n'aurait pas soupçonnés.



Les deux hommes alternaient les mouvements, usant de leurs mains ou de leurs bouches pour procurer du plaisir à leurs compagnes, échangeant de temps à autres des regards complices, observant les deux femmes qui commençaient de se caresser mutuellement, tantôt les seins, tantôt le bas-ventre, et ils trouvaient tous les deux la situation des plus excitante. D'autant qu'elles ne tardèrent pas à connaitre un premier orgasme presque simultanément, et à se laisser aller, ronronnant presque de plaisir tout en échangeant des caresses.



Les deux hommes échangèrent à nouveau un regard, et Patrice saisit doucement la main de Sabstien, et la guida sur la cuisse de sa compagne. Christiane prit le relais, guidant ses doigts vers l'intérieur de sa cuisse, puis vers sa toison et son intimité ruisselante, alors que Patrice se glissait derrière Sébastien pour venir de l'autre côté s'occuper de Juliette. Si celle-ci fût surprise, elle n'en laissa rien paraitre, guidant à son tour son nouvel amant pour l'amener à lui procurer du plaisir. Les deux couples se mélangeaient, se caressaient mutuellement. Leurs esprits s'abandonnaient et ils perdant la tête, ne sachant plus très bien à qui appartenait cette main qui masturbait l'un des deux hommes pendant qu'une bouche venait recouvrir un clitoris et un sexe de femme, la langue alternant entre le petit bouton et les lèvres, se frayant un chemin dans la femme brûlante de désir qui s'ouvrait à lui.



Un peu moins d'une heure plus tard, tous repus de plaisir, mais épuisés par ces préliminaires prolongés, leurs corps mêlés sur le tapis du salon, ils commençaient de reprendre leurs esprits quand le portable de Patrice pépia. C'était le groupe qui leur confirmait le point de rendez-vous et l'heure de celui-ci. Ils n'avaient que peu de temps pour ne pas être en retard, et c'est après s'être équipés mutuellement et avoir retrouvé en partie leurs esprits grâce au grand air de la route, visières ouvertes, qu'ils retrouvèrent les autres pour continuer ce week-end qui avait commencé de la plus belle des façons, une complicité toute nouvelle étant née entre les deux couples.

 

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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Vendredi 3 décembre 5 03 /12 /Déc 09:18

Un seul inscrit pour la newsletter pour le moment, ce n'est peut-être pas beaucoup, mais c'est très flatteur, alors je voulais profiter de l'occasion pour envoyer un clin d'oeil à ce lecteur (ou cette lectrice), qui est le premier (ou la première) à s'être inscrit, et le (la) remercier de cette attention.

 

En espérant que mes futurs écrits vous satisferont. D'ailleurs, j'ai peut-être trouvé une nouvelle source d'inspiration, et en tout cas, j'ai reçu des messages très sympathiques de lecteurs et lectrices qui m'ont beaucoup touché.

 

Oh, et si certains veulent apporter leur contribution à ce blog, ils seront les bienvenus, à condition de bien vouloir veiller à respecter un minimum l"orthographe et éviter le style SMS/MMS. Je créerai bientpôt une catégorie exprès pour les contributions ;-)

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Actus, commentaires et liens
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Jeudi 2 décembre 4 02 /12 /Déc 17:03

Avant-propos: ce texte traité de façon un peu original est dédié tout spécialement à un couple rencontré récemment, plein de gentillesse et de complicité, et très compréhensifs et ouverts, amateurs de science-fiction et d'héroic-fantasy. Alors j'ai eu envie de leur parler, de leur rendre un petit peu de leur gentillesse à mon égard, et je leur dédicace ce petit récit en leur envoyant de tendres pensées à tous les deux, en espérant les revoir très bientôt, peut-être dans des circonstances un peu plus intimes, qui sait? Bref, un petit clin d'oeil à vous deux qui me lisez de temps en temps, et en particulier à madame, qui peut citer quelques passages de mes écrits, ce qui est très flatteur ;-)

Bonne lecture!

 

 

« Messire, vous vous sentez bien? Que vous est-il arrivé? »

 

Couché dans la mousse, à l'ombre d'un hêtre, Sébastien reprend peu à peu connaissance. Il ne se souvient de rien , ne sait pas ce qu'il fait couché ainsi à terre, et se retourne vers la voix qui s'est adressée à lui pour se retrouver face à un homme un peu plus âgé que lui, à en juger par sa longue chevelure argentée et sa barbe poivre et sel proprement taillée. Vêtue d'une longue robe blanche, il le reconnaît comme étant sans nul doute un druide.

 

« Je ne sais pas, qui êtes-vous? Où sommes nous? »

 

Sébastien est perplexe, ses souvenirs sont confus, et surtout, il sent une violente douleur dans sa jambe.

 

« Aaarg, mais qu'est-ce qu'il s'est passé?
- Vous avez dû faire une mauvaise chute. J'ai retrouvé votre monture sans cavalier dans une clairière proche, et j'ai remonté sa trace pour vous retrouver ici, inconscient. Ne bougez pas, vous devez avoir la jambe cassée. »

 

Cela explique sans doute la douleur. Sébastien laisse aller sa tête en arrière, les yeux fermés, et sent l'homme s'affairer autour de sa jambe.

 

« Attention, je vais vous poser une attelle de fortune pour pouvoir vous déplacer, ça risque de vous faire un peu mal quand je vais l'immobiliser. »

 

Bien qu'il eût été prévenu, Sébastien ressent une douleur soudaine, si violente qu'il perd à nouea connaissance.

 

Quelques minutes ou quelques heures plus tard, il ne saurait le dire, il reprend conscience, malmené par les cahots du brancard sur lequel il se trouve immobilisé.

 

Se retournant, il aperçoit la croupe d'un cheval, mené par l'homme qu'il a vu un peu plus tôt. Un peu plus tôt? Il serait bien en peine de dire s'il a perdu connaissance pendant une minute ou une heure, ou encore plus longtemps.

 

Sur la croupe du destrier, il lui semble reconnaître les armoiries sur le bouclier. Un arbre blanc aux frondaisons imposantes, sur un fond vert comme le feuillage printanier des forêts. Se peut-il qu'il s'agisse des ses armoiries, et de son cheval? Il lui semble avoir compris qu'il a fait une mauvaise chute, et que ce soit d'avoir retrouvé un cheval sans son cavalier qui a mené à lui l'homme en robe blanche. La monture et habillée d'une livrée grise bordée de blanc et barrée de bleu, tout comme le tapis de selle. Il lui semble reconnaître ces couleurs, mais sans qu'il puisse indiquer pourquoi ou ce qu'elles signifient. Frustré, il tourne son regard vers le ciel bleu piqué de quelques nuages blancs, visibles à travers le feuillage, et laisse échapper un profond soupir.

 

« Vous voilà de nouveau parmi nous, messire? Ne vous inquiétez pas, je vous emmène dans un endroit où vous aurez tout le loisir de récupérer et où je pourrais vous soigner avec l'aide des esprits de la forêt. Ils sont déjà au courant de votre aventure, et ils vous attendent pour prendre soin de votre jambe. Mais, pouvez-vous déjà me dire ce qui vous amène en Brocéliande? »

 

Brocéliande, Sébastien connait ce nom. La forêt magique, celle du Roi Arthur et des légendes. Celle du Val-Perdu.

 

« Je n'en sais rien pour tout vous dire. Mais, qui êtes-vous? Etes-vous un druide?
- Oui Messire, à n'en point douter. Mon nom est Bertrand, et je fais partie des druides qui vivent en cette forêt. Et vous même, vous souvenez vous de votre nom?
- Je n'en suis pas sûr. Je crois que je me nomme Sébastien, mais je serai bien en peine de vous en dire plus. Je ne sais même pas ce qui m'a amené en ces lieux.
- Pour ce qui est de ce qui vous amène ici, je pense pouvoir vous renseigner. Votre blason est celui du baron en charge de la gestion du domaine royal, et notamment du gibier. Sans doute faites-vous partie de ses hommes, et êtes-vous ici pour empêcher le braconnage et le brigandage. J'ai déjà eu l'occasion de croiser des hommes avec ce blason, et de coopérer avec eux. J'enverrai un messager les prévenir de votre chute, et les informer de l'endroit où je vous emmène et où vous pourrez recevoir les soins nécessaires En attendant, mâchez donc ces quelques feuilles, elles vous aideront à supporter la douleur. »

 

Un peu rassuré, Sébastien remercie son compagnon, et se laisse aller, mâchant la petite poignée de feuilles que lui a tendues le dénommé Bertrand. La sève et le suc contenus dans ces feuilles, malgré son goût un peu âcre, aidant à diminuer un peu la douleur provoquée par les cahots du brancard sur lequel il se trouve, il engage la conversation avec Bertrand, apprend qu'il vit dans les parages depuis de nombreuses années, et qu'il travaille avec les esprits de la forêt, étudiant les effets médicinaux des plantes.

 

Après une bonne heure de marche, ils parviennent devant un immense chêne et Bertrand immobilise le cheval, puis dételle le brancard de feuillages sur lequel repose Sébastien.

 

Il laisse échapper échapper ce qui ressemble à une langue étrangère, et Sébastien aperçoit deux silhouettes étranges et diffuses sortir des buissons alentour et venir se saisir du brancard. Leur contour indistinct, il portent le brancard jusqu'à une ouverture ménagée dans le tronc de l'arbre, tronc que Bertrand caresse au passage, et s'engagent dans une sorte de grotte creusée sous l'arbre, et pourtant éclairée sans que Sébastien ne puisse apercevoir la moindre torche.

 

« La lumière provient de l'arbre lui-même. Elle est véhiculée par les canaux où circule sa sève. Il nous accueille en échange de notre protection depuis plusieurs années maintenant. Mais je vous en prie, ne vous inquiétez pas, nous sommes presque arrivés. »

 

Perplexe, Sébastien se laisse aller à nouveau, accordant sa confiance au druide. Ils arrivent bientôt dans ce qui semble être une grande salle, sur le côté de laquelle se trouve un lit sur lequel les deux silhouettes déposent le brancard.

 

« Floriane, ma chère amie, veux-tu venir te joindre à nous et nous aider?
- Bien sûr Bertrand, tout ce que tu voudras. »

 

La voix qui vient de parler attire le regard de Sébastien. Une voix douce et mélodieuse, aux accents chantants comme les rayons d'un soleil printanier. Il aperçoit les silhouettes s'écartant du lit et se fondant dans l'obscurité, alors qu'une nouvelle silhouette, féminine celle-là, à n'en point douter, s'approche de la couche.

 

Une jeune femme, menue, frêle et dont émane pourtant une impression de force et d'assurance, se tient là, dans la pièce, et s'approche de la jambe blessée. Sa longue toison aux reflets de cuivre cascadant sur ses épaules comme une rivière d'or, ses yeux d'un gris intenses et son visage aux contours délicats renforcent encore la sensualité de sa voix et de ses mouvements.

 

« Floriane est une magicienne, versée dans l'art des éléments. Elle pourra sans nul doute nous aider, au moins à calmer la douleur. »

 

Bertrand et elle parlent ensemble de la jambe de Sébastien, et le druide s'écarte pour se rendre près d'une table au fond de la pièce, où Sébastien l'entend manipuler pots, jarres et autres ustensiles.

 

« Ne vous en faites pas Messire, nous allons prendre soin de votre jambe et vous bondirez bientôt comme un jeune faon. »

 

La dénommée Floriane se tient à côté du lit, et leurs regards se croisent. Sébastien peut enfin la détailler. Un peu plus petite que lui, menue mais pourtant très féminine, ses formes sont mises en valeur par une belle robe légère. Ses jambes fines, ciselées, apparaissent par transparence sous cette robe soyeuse, ses mains délicates se posent sur le torse de Sébastien pour défaire ses vêtements.

 

« Laissez-vous faire, messire, nous allons prendre grand soin de vous. »

 

Sébastien se laisse donc aller, emporté dans la sensualité de l'instant, celle de se laisser déshabiller par cette belle inconnue à la toison de braise.

 

Elle le libère de sa tunique, défait la ceinture où pend le fourreau de son épée, déposant le tout sur une table proche, puis ses mains descendent vers les chausses du cavalier. Avec mille précautions, elle retire ses bottes, puis descend ses chausses, le laissant nu sur cette paillasse.

 

Ses mains se posent alors sur la jambe cassée, et elle psalmodie quelques paroles. Une sensation de chaleur reposante se diffuse alors en Sébastien, remontant le long de sa jambe pour envahir le reste de son corps, comme si l'on avait versé de l'eau chaude dans sa jambe et qu'un courant d'air l'avait poussée à se répandre dans tout son corps.

 

« Cela calmera la douleur, en attendant que Bertrand vous apporte un remède, ajoute Floriane en reposant tendrement l'attelle sur la jambe blessée, ses longues mains nouant les montants de bois pour ensuite caresser le membre atteint.

 

La douleur apaisée, Sébastien peut enfin se détendre, et les effets de la présence de Floriane sur lui se font plus précis. Le regard de la jeune femme se pose sur le bas-ventre du blessé, et une lueur malicieuse apparaît dans ses yeux.

 

« Vous semblez déjà aller mieux messire, ajoute-t-elle, la voix allumant en Sébastien une sensation de sérénité et de bien-être.
- Madame, j'espère que vous ne m'en voudrez pas, mais je dois avouer que vous me mettez dans tous mes états. Vous êtes l'une des plus belles femmes qu'il m'ait été donné de rencontrer à ce jour, de cela je suis certain, même si mes souvenirs sont un peu embrouillés.
- Allons messires, ne dites donc pas de bêtises, reposez-vous donc.
- Ce ne sont pas là des bêtises, juste l'expression sincère de l'intérêt que je porte à votre beauté. »

Floriande rougit, touchée par ces paroles, et échange avec Bertrand, qui les observe depuis l'autre bout de la pièce un regard que Sébastien n'a encore jamais vu, puis tous deux hochent la tête, comme s'ils s'accordaient sur quelque chose.

 

Bertrand s'approche alors, comme Floriane prend la main de Sébastien pour la poser sur son sein. Le druide pose ses mains sur les reins de la magicienne, dégrafant la ceinture qui retient sa robe.

 

La main de Sébastien descend le long des courbes de la jeune femme pour s'arrêter sur sa hanche, son autre main venant se poser sur la joue blanche et douce. Le jeune femme se laisse aller aux caresses des deux hommes. La tête légèrement inclinée sur le côté, les yeux mi-clos, un sourire de contentement apparaît sur son visage comme la main de Sébastien descend le long de son cou, jusqu'à sa clavicule.

 

Pendant ce temps, le druide a remonté ses mains jusqu'aux épaules de la créature si sensuelle que devient la magicienne, ses doigts se glissent sous la robe et l'écarte délicatement, dévoilant un corps fuselé, affuté, un ventre plat, des seins bien dessinés, une gorge fine et délicate, des hanches fermes et un bassin ciselé, puis des jambes au dessin précis et parfait.

 

Sébastien sent monter en lui une vague de désir alors que sa main gauche descend le long de la hanche, dessinant le contour d'une cuisse pour venir s'attarder an niveau de genou. Son autre main descendant le long de la gorge rejoint bientôt un sein, ses doigts en accompagnent le contour en l'effleurant avec la légèreté d'une plume.

 

Le druide pendant ce temps a posé les mains sur les hanches de la femme, s'est accroupi derrière elle et caresse ses reins, ses hanches et ses flancs, ses mains se rejoignant sur les omoplates de la magicienne pour descendre le long de sa colonne vertébrale jusqu'au niveau de se reins, dans un long mouvement de massage sensuel qui excite les sens de sa compagne.

 

Floriane se laisse emporter à son tour dans un tourbillon sensuel, ses amants jouent sur son corps une mélodie à quatre mains qui l'enivrent. Une symphonie tendre, sensuelle, dont le rythme va crescendo. Ses hanches, ses seins, ses reins, son dos, son ventre et ses jambes lui semblent prendre feu sous les caresses des deux hommes qui se tiennent devant et derrière elle.

 

Sa jambe maintenue par son attelle, Sébastien est sorti du lui, prenant appui sur sa jambe droite pour soulager sa jambe blessée, afin de pouvoir à son tour caresser tout le corps de la magicienne. Ses mains croisent souvent celles du druide, et ils sentent leur amante vibrer telle un instrument de musique, son corps frissonner de désir alors que leurs doigts parcourent sa peau délicate.

 

Leurs corps nus se touchent, se réclament. Les mains de Floriane s'égarent à leur tour sur les corps de ses deux amants, les caresse tendrement, puis finissent par venir empoigner les deux sexes fièrement dressés, les effleurant et les massant avec délicatesse.

 

Alors que les mains de Sébastien se glissent dans le dos de la femme à la chevelure flamboyante, celle-ci s'accroupit face au druide, sa main droite ne quittant pas la virilité de Sébastien, pour s'emparer du sexe du druide et le caresser tendrement de sa langue soyeuse.

 

Sébastien en profite alors pour s'agenouiller à son tour derrière elle, posant ses lèvres sur son dos, entre ses omoplates en un tendre baiser, ses mains descendant le long de ses flancs pour venir se poser sur ses hanches et caresser enfin ses fesses.

 

La magicienne laisse échapper un gémissement de plaisir, comme une chatte qui ronronne de bien-être. Ses mains et sa bouche s'activent sur la verge du druide qui se tient debout devant elle, les mains posées sur sa tête, les doigts glissés dans sa chevelure de feu, redescendant jusqu'à ses épaules.

 

Sébastien glisse une main sur les fesses délicates de la jeune femme, son autre main passée sous le bras de celle-ci pour venir lui caresser un sein. Sa bouche descend sur ses reins, y dépose un nouveau baiser, et accompagne sa main qui redescend de la fesse vers la cuisse, vers l'origine de cette fragrance féminine. Sa main glisse sur une cuisse, la caresse tendrement en remontant vers l'intérieur de celle-ci. Il perçoit déjà l'humidité et la chaleur qui se diffusent depuis l'entrejambe de la magicienne, où sa main parvient bientôt, ses doigts se glissant sur la fine toison qui souligne l'intimité de la jeune femme.

 

Les deux amants accompagnent alors le corps de la jeune femme, la guidant vers le lit où elle vient s'allonger. Le druide reste debout près du lit, car elle n'a pas lâché son sexe qu'elle continue de masser et de goûter. Ses mains viennent alors à loisir caresser le haut de son corps, sa poitrine, ses flancs.

 

Sébastien se tien quant à lui au pied du lit, ses mains caressent les jambes de la magicienne, remontant progressivement jusqu'à cette fine toison qu'il a perçue sous ses doigts quelques instants plus tôt.

 

Alors que sa main gauche caresse la jambe de Floriane, le droite vient se perdre dans l'intimité de son amante. Ses doigts découvrent progressivement ce puits de désir d'où s'échappe un doux parfum féminin. Sa bouche vient se poser sur son bouton, ses lèvres caressant la zone tout autour de celui-ci,, qui ne tarde pas à se dévoiler pour devenir la proie de la langue de son amant. Il vient le caresser avec le dessous de sa langue, alors que ses doigts viennent se glisse en elle, découvrant une peau douce, tendre et moelleuse.

 

Floriane gémit de plaisir tout en continuant de prendre en bouche le sexe de son compagnon, sa main libre vient finalement rejoindre l'épaule de Sébastien, l'invitant à remonter vers sa poitrine. Le cavalier s'exécute, son corps vient se reposer au dessus de celui de son amante, ses lèvres viennent se poser sur son épaule nue, une de ses mains caressant ses hanches, sa poitrine, de concert avec celles du druide.

 

La main de Floriane s'empare alors du sexe de Sébastien, le guide vers son intimité, et le cavalier se laisse mener, se glissant en elle sans le moindre effort.

 

Elle laisse à nouveau échapper un long gémissement de plaisir. Un sourire de satisfaction apparaît sur son visage, et de sa main libre, elle guide les hanches de son amant, imprimant le mouvement et le rythme qu'elle souhaite.

 

Ils continuent ainsi encore pendant de longue minutes avant qu'elle ne décide de changer de position.

 

Accompagnant le corps de Sébastien pour le faire s'allonger tout en le conservant en elle, elle se retrouver à le chevaucher, les mains de Sébastien accompagnant les mouvement de son bassin, son sexe disparaissant entièrement dans ce puits de chaleur et de douceur. Le druide vient se tenir derrière elle, ses mains et sa bouche caressant tantôt ses fesses, tantôt celles de Sébastien, pour qui l'expérience est toute nouvelle. Le druide se saisit alors d'un bol dans lequel repose une mixture grasse, dont il enduit les fesses et le petit trou de sa compagne afin de pouvoir y glisser un doigt puis deux, le détendant progressivement.

 

Satisfait du résultat, et encouragé par les gestes de sa compagne, il vient alors se placer derrière elle, son sexe se présentant naturellement devant son petit trou pour s'y introduire sans difficulté.

 

Pour Sébastien, l'expérience est nouvelle, et très agréable. A travers la fine paroi qui les sépare, les deux amants sentent le sexe de l'autre dans leur amante, accordant leurs mouvements telles les archets de deux violons. Floriane se sent remplie, satisfaite, et laisse échapper de plus en plus de gémissements, qui laissent bientôt la place à de petits cris. Les trois amants sont emporté dans un tourbillon de sensualité, de volupté, leurs corps se mêlent, s'entremêlent, les sexes des deux hommes se rencontrent lorsque le druide le ressort du petit trou de Floriane pour venir le glisser à côté de celui de Sébastien dans celui Floriane.

 

Les cris, les gémissements, les caresses se font plus pressants, plus insistants à mesure que le plaisir monte toujours plus haut en eux, et finalement Floriane est prise d'un orgasme intense, bientôt suivi par l'explosion de sexes des deux hommes en elle, alors qu'elle s'effondre sur Sébastien, Bertrand s'affalant à son tour sur elle, harassé de plaisir et de satisfaction. Ils restent ainsi de longues minutes à se caresser sans mot dire, les deux amants toujours en elle jusqu'à ce que leurs sexes se retirent d'eux-mêmes, leurs semences mêlées s'écoulant petit à petit du sexe de Floriane.

 

Sébastien n'a toujours pas ouvert les yeux, ils se sent transporté par le plaisir, comme pris de vertige, quand il entend une voix s'adresser à lui.

 

« Monsieur, hé ho, monsieur, vous allez bien? »

 

Il ouvre les yeux et se retrouve face à un homme d'une cinquantaine d'années, aux cheveux gris et à la barbe poivre et sel, derrière lequel se tient une charmante femme aux cheveux de cuivre, v^étue d'un jean qui souligne sa silhouette fine.

 

« Bertrand? Mais, qu'est-ce qui se passe?
- Heu, non, je m'appelle Bernard, pas Bertrand. Vous avez pris une sacrée gamelle mon gars! Vous vous sentez bien? »

Se redressant sur un coude, Sébastien sent des vertiges le prendre. Il réalise que le poids de sa tête est dû à son casqe de moto, qu'il porte toujours.

 

« Houlà, j'ai dû me cogner sacrément, j'ai fait un drôle de rêve...
- Oui, à en juger par l'état de votre moto, ça a dû être une sacrée gamelle. Vous pouvez vous lever? »

 

D'un signe de tête, il lui fait comprendre que oui, et il se redresse effectivement, soutenu par Bernard.

 

Ils rejoignent la jeune femme aux cheveux flamboyants, et ils croise son regard, ses yeux gris dans un visage si finement ciselé qu'on dirait l'oeuvre d'un sculpteur.

 

« Bonjour, je m'appelle Flore, et vous?
- Heu, Sébastien. Bonjour Flore. »

 

Troublé par son rêve, il détaille la jeune femme, sa silhouette fine, élancée... Se pourrait-il que...?

 

Détournant son regard, il découvre sa moto dans le buisson. Elle ne semble pas avoir trop souffert. Le logo de l'ONF est un peu rayé, mais à part ça elle semble en assez bon état.

 

« Nous habitons un chalet un peu plus loin. Si vous voulez nous suivre, vous pourrez vous reposer un peu avant de repartir, et vous pourrez prévenir vos supérieurs.
- Heu, c'est très gentil, merci, avec plaisir. »

 

Il regarde le couple s'éloigner de quelques mètres et remonter dans leur vieux Land Rover. Il remonte en selle, la moto démarre du premier coup, et il s'engage à leur suite sur le chemin de terre qui traverse l'entrée de la forêt de Brocéliande, où son travail état de veiller à l'accessibilité des chemins à à empêcher le braconnage depuis qu'il avait rejoint l'ONF.

 

Décidément, cette forêt est bien étrange, et mérite son nom de forêt des légendes. Et tout en suivant le véhicule de de Bernard et Flore, il se dit que son supérieur avait bien raison de lui dire qu'il arrivait des choses étrange en Brocéliande

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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Jeudi 18 novembre 4 18 /11 /Nov 08:50

Sébastien se rend à Dusseldorf pour raisons professionnelles. L'un des clients de sa boîte souhaite en effet discuter d'un nouveau contrat et c'est à lui qu'incombe la charge de se rendre sur place pour expliquer la prestation.

 

Arrivé à l'hôtel, il confirme son rendez-vous avec le client pour le lendemain. Il rencontrera Frau Shoffenbauer, la responsable des achats de leur client dans la matinée, mais elle souhaiterait le voir le soir-même pour le rencontrer une première fois avant de parler de travail.

 

Malgré la fatigue du voyage en voiture depuis la Normandie, il accepte donc le rendez-vous pour le dîner. Il a tout juste le temps de prendre sa douche et de se changer avant l'heure du dîner.

 

A l'heure dite, il se rend donc au bar de l'hôtel pour attendre son hôte, et commande un whisky pour l'attendre.

 

Frau Shoffenbauer se présente à la réception, et on l'oriente vers le bar, où  elle rejoint Sébastien. Elle est ravissante et attire tous les regards des hommes présents dans le hall et dans le bar. Grande, élancée, ses longs cheveux blonds retenus en chignon serré, vêtue d'un tailleur pêche qui met en valeur sa poitrine, d'une jupe, de bas et d'une paire de chaussures à talons qui soulignent ses longues jambes. Malgré lui, Sébastien ne peut réprimer un regard d'admiration, et il se force à ne pas regarder ces jambes pour rester professionnel et détaché.

 

« Guten Tag Herr Tellier, Wie gehts? Avez-vous fait bon voyage?

- Oui, merci. Un peu long toutefois, mais les paysages Allemands étaient agréables et vos autoroutes sont bien pratiques.

- Ja, c'est un point pour nous. Je suis désolé de vous imposer ce dîner, mais je voulais faire connaissance pour voir si nous pourrons effectivement travailler ensemble efficacement. J'aime savoir à qui j'ai affaire avant de parler travail. Ca ne vous dérange pas trop j'espère?

- Non, pas du tout, ne vous inquiétez pas. Et puis, c'est toujours agréable d'être accueilli et d'avoir de la compagnie pour une première soirée dans un pays étranger, » répond-il avec un sourire.

 

Frau Shoffenbauer lui rend son sourire, un sourire sincère, elle semble apprécier le compliment caché.

 

« Voulez-vous boire quelque chose avant de passer à table? Il semble que notre table ne sera pas prête avant quelques minutes, j'en ai peur.

- Volontiers, je prendrai la même chose que vous. Whisky je suppose?

- Oui, tout à fait. Garçon, ein whisky bitte. »

 

Les deux verres à la main, Sébastien accompagne Frau Shoffenbauer jusqu'à une petite alcôve isolée dans un coin du bar. Il se réjouit intérieurement des regards envieux qui se posent sur lui après s'être posés sur Frau Shoffenbauer devant qui il pose l'un des deux verres avant de s'asseoir et de poser le sien également.

 

Ce faisant, il profite de la vue sur les longues jambes de l'Allemande, qu'elle croise sous la table, et il sent une boule dans sa gorge. S'asseyant à son tour, il pose son verre et croise le regard de la cinquantenaire. Des yeux bleus, d'un bleu si profond qu'ils semblent avoir été arrachés à un lagon de l'océan Indien.

 

Il sourit et ils engagent la conversation, parlent du trajet en voiture, et finalement engagent la conversation sur des sujets plus personnels.

 

« Her Tellier, vous permettez que je vous appelle Sébastien? Ce sera plus agréable pour nous deux. Vous pouvez m'appeller Debora.

- Comme vous le voudrez Debora, ce sera un vrai plaisir.

- Merci, » lui répond-elle avant de s'empourprer. « Ma question va vous paraître étrange, mais vous ne portez pas d'alliance, avez-vous quelqu'un dans votre vie? »

 

Un peu désarçonné par a question, Sébastien riposte.

 

« A vrai dire, non, pas en ce moment. Mais et vous-même? Vous n'avez pas d'alliance non plus? C'est surprenant. Je veux dire, une femme aussi séduisante, je ne peux pas croire que vous n'ayez pas de prétendant. »

 

Le whisky aidant, tous deux baissent leur garde, et commencent à parler de sujets plus personnels encore, jusqu'à ce qu'un serveur vienne les informer que leur table est libre et les guide jusque-là. Sébastien présente une chaise à Debora, et l'observe s'asseoir, admirant la finesse de ses gestes alors qu'elle rabat sa jupe pour s'asseoir.

 

Il s'assoit en face d'elle et ils prennent la carte pour commander. Tous deux commandent un repas frugal. Une entrée légère et un plat pas trop lourd, accompagné par un vin blanc goûteux choisi par Sébastien pour accompagner les plats.

 

Le serveur ayant pris leur commande, ils engagent à nouveau la conversation, et tout de suite s'intéressent à des sujets de plus en plus intimes à mesure que le temps passe et que la bouteille de vin se vide.

 

« Mais, vous-même, vous êtes un homme très séduisant, et vous avez l'air très sympathique, voire même sensuel dans votre façon de parler, si vous me permettez.

- A vrai dire, je suis célibataire un peu par choix.

- Ah? Expliquez-moi donc ça? Je pensais que tous les Français rêvaient de fonder une famille, d'avoir des enfants? »

 

Sébastien rit de bon cœur.

 

« Non, pas tous, et pas toutes non plus heureusement. Certains, comme moi, sont peut-être trop "gourmands". J'aime la sensualité, et j'aime les femmes, mais je ne peux pas me limiter à une seule femme dans ma vie. J'aime être avec une femme bien sûr, et le plus souvent ce sont des relations relativement longues. Quelques mois, un ou deux ans, mais je n'aime pas l'exclusivité. Je fais partie de ce que l'on appelle les "libertins", ces personnes qui sont passionnées par la sensualité et le partage.

- Ah bon, expliquez-moi donc ça?

- Disons que pour moi, et pour mes partenaires, la complicité passe parfois par le partager et la découverte de nouvelles sensations. Avec un autre couple, un homme, une femme, selon nos envies. Il ne s'agit pas uniquement de sexe, mais bien de volupté, de sensualité. C'est un peu une quête. Nous sommes très complices, nous avons une vie de couple parfaitement normale, mais parfois nous avons envie d'autre chose, de pimenter notre vie sexuelle. Qu'il s'agisse de regarder les autres, d'être regardés ou d'avoir un ou plusieurs complices. »

 

Debora semble de plus en plus intéressé et Sébastien remarque une lueur étrange, un peu mélancolique, dans son regard.

 

« Debora, si vous me permettez, vous semblez intriguée?" »

 

Désarçonnée à son tour, elle rougit et plonge alors son regard dans le sien.

 

« Sébastien, je vais nous paraitre un peu directe, mais... Vous savez, j'ai cinquante ans. A mon âge, il est difficile de rencontrer un homme qui ne soit pas intéressé que par le sexe. »

 

Sébastien est surpris. Se pourrait-il que cette femme si désirable ne puisse attirer que des goujats?

 

« Debora, vous êtes une très belle femme, très attirante. Je dois avouer que je suis surpris. Si je vous avais rencontrée sans savoir, j'aurais hésité à vous aborder en pensant que vous devez forcément être en couple. Je ne comprend pas vraiment, mais, il y a sûrement des endroits où rencontrer des hommes "biens", si vous voyez ce que je veux dire. Toutes les femmes méritent que l'on prenne soin d'elles, que l'on leur procure du plaisir. »

 

Debora le fixe alors, son regard à la fois reconnaissant et supplicateur.

 

« Venez..., » lui dit-il alors après avoir signé l'addition pour qu'elle soit portée sur la note de sa chambre.

 

Il la prend par la main, et la guide vers l'extérieur du restaurant, se dirigeant vers l'ascenseur. Elle ne dit rien, se laisse guider, soumise à a la volonté de ce Français entreprenant.

 

Une fois dans l'ascenseur, Sébastien appuie sur le bouton de son étage, et prend Debora par la taille, l'attirant à lui pour échanger un long baiser passionné.

 

L'ascenseur arrive à son étage et ils se dirigent vers sa chambre, dont il ouvre la porte avant d'entrainer Debora vers le lit.

 

Debout tous les deux, face à face, ils échangent un regard gourmand, plein d'envie, prometteur des délices à venir.

 

Sébastien passe doucement la main sur le visage de l'Allemande, dont le regard alterne entre la joie et une certaine angoisse.

 

« Qu'y a t'il Debora?

- Je ne sais pas, j'ai un peu peur. Peur que tu me considères comme une "femme facile" comme vous dites en France, que tu te fasses plaisir en jouant avec moi et que tu me jettes hors de ta chambre ensuite. »

 

Sébastien est ému par cet aveu, et il ne sait pas comment la rassurer.

 

« Ecoute, je te propose quelque chose. Je veux te faire plaisir, que tu saches que tous les hommes ne sont pas des fumiers. Laisse-moi découvrir comment te rendre heureuse, et si à un moment tu veux arrêter, dis-le moi, tout simplement, et on arrêtera là. D'accord? »

 

Un peu hésitante, Debora finit par hocher la tête, se mordant la lèvre inférieure. Elle a tellement envie de cet homme.

 

Sébastien passe alors sa main dans les fins cheveux blonds, son autre main caresse délicatement le cou de Debora, la faisant frissonner et provoquant un sourire. Elle ferme les yeux et son visage se détend.

 

Les lèvres de Sébastien viennent se poser doucement sur sa clavicule, l'effleurant alors que sa main descend déboutonner le tailleur, dévoilant un fin chemisier de soie, dont le décolleté dévoile une gorge douce et une peau fine.

 

Plongeant son regard dans celui de son amante, il passe alors un doigt sur les légères rides qui marquent ses lèvres, ces fines rides d'expression au bord des yeux qui lui donnent un charme fou. Il sent leurs deux cœurs s'emballer alors que son autre main vient caresser cette gorge offerte.

 

Elle rejette la tête en arrière, et il en profite pour poser ses lèvres sur sa gorge alors que ses mains défont l'un après l'autre les boutons de ce chemisier.

 

Son ventre magnifique s'offre alors à son regard. Quelques petites rondeurs soulignent ses hanches, sa peau fine est soyeuse sous les doigts de Sébastien, qui viennent se poser sur ses flancs, passent dans le creux de ses reins.

 

Ils se déshabillent ainsi mutuellement, découvrant progressivement le corps de l'autre offert à leurs regards, et Sébastien l'accompagne, la fait s'asseoir, puis s'allonger sur le lit alors qu'il commence de la caresser tendrement.

 

Debora s'abandonne totalement sous ce massage sensuel, si fin, si délicat, qui emballe son être tout entier, l'excite au plus haut point. A chaque fois qu'elle s'attend à sentir Sébastien s'imposer à elle, il change immédiatement de mouvement, passant de ses reins à ses hanches, ses jambes, ses bras, sans jamais venir faire plus que frôler son intimité.

 

Elle se sent pourtant ruisseler de désir et de plaisir, ses gémissements et ses frissons la prennent et lui apportent des sensations comme elle en a rarement connues.

 

Sébastien de son côté se concentre sur le bien-être de son amante, restant hors de portée de ces mains délicates qui passent parfois sur son corps malgré tout, cherchant à la satisfaire en tout.

 

Le petit manège dure plus d'une demi-heure, jusqu'à ce que, repue, Debora l'invite à venir s'asseoir à côté d'elle.

 

« Danke scheun, mon beau Français. Tu sais vraiment y faire avec les femmes, tu as des mains très expertes. Je ne me suis jamais sentie aussi détendue, aussi bien entre les mains d'un homme. »

 

Sébastien lui rend son sourire, enchanté de lire une certaine gourmandise dans ce regard, et ele l'attire à lui pour échanger un tendre baiser.

 

Le couple s'enlace alors, leurs langues se rencontrent, s'entremêlent, et leurs sens les emportent vers le niveau supérieur.

 

Les mains de Debora viennent saisir les hanches de Sébastien, l'attirant vers elle. Il se retrouve ainsi au-dessus d'elle, plonge son regard dans le sien et lui demande:

« En es-tu vraiment sûre? Je ne voudrais pas que tu te sentes obligée? »

 

Elle le regarde à son tour, puis lui dit:

« Si tu as ce qu'il faut, j'ai envie de t'accueillir en moi, de te sentir en moi, mon beau Français... »

 

Il ouvre alors le tiroir du chevet en déposant un tendre baiser sur ses lèvres couleur de rubis, en sort un préservatif dont elle se saisit pour le sortir de son emballage.

 

« Laisse-moi faire mon bel amant... »

 

Elle le repousse, le fait s'allonger et vient se mettre à côté de lui, échangeant un regard mi-amusé, mi-câlin, et pose sa main sur le sexe dressé de Sébastien, sa lange pointant délicatement entre ses lèvres charnues. Dans son autre main, elle tient le préservatif, mais elle semble hésiter, continuant de caresser la verge de son amant.

 

Puis elle semble prendre sa décision, et penche la tête vers lui, aspirant le sexe du Français dans sa bouche.

 

Cette sensation si agréable, la chaleur humide, les caresses de cette langue soyeuse, font que Sébastien s'arque de plaisir sous la surprise. De sa main libre, elle palpe les testicules de son amant, sa bouche aspirant toute sa virilité, alors que de son autre main elle finit de libérer le préservatif de son emballage. Puis, sans cesser de masser de sa main la verge dure du Français, elle vient placer le préservatif sur le bout de sa langue, qu'elle vient poser sur le bout de son gland, et à l'aide de ses lèvres, elle vient le dérouler sur toute la longueur du sexe de Sébastien, qui laisse échapper un râle de plaisir.

 

Le préservatif en place, elle se redresse alors, vérifie qu'il est bien positionné, et vient chevaucher le Français.

 

Sans échanger un mot, ils restent ainsi quelques secondes. La verge fièrement dressée de Sébastien se trouve juste à l'entrée du sexe de Debora, le bout de son gland s'insinuant de quelques millimètres à peine entre ses lèvres ruisselantes. Il peut déjà sentir la chaleur moite de l'intimité de son amante, et elle sent déjà la chaleur brûlante de sa verge.

 

Puis, levant le visage vers le plafond, un sourire gourmand sur le visage et les yeux fermés, elle vient lentement s'empaler sur son sexe, tous deux savourant la progression millimètre par millimètre de son sexe franchissant ses lèvres pour s'introduire au plus profond d'elle.

 

Elle imprime un rythme lascif à leurs mouvements, faisant aller et venir ses hanches, ondulant de son bassin pendant que les mains de Sébastien reprennent leur ballet sur ses hanches, son ventre, ses seins, sa gorge.

 

Leurs râles et leurs gémissements doivent s'entendre dans tout l'hôtel. Ils fusionnent, leurs corps ne faisant plus qu'un, emportés par le plaisir et le désir.

 

Lui se concentre sur le visage, les frissons de son amante, cherchant à interpréter les signes qui lui permettront de la satisfaire, et elle cherche à provoquer la montée de son plaisir, sentant le sexe de son amant profondément en elle, gonflé de désir, pulsant chaque instant et bougeant en elle comme elle sent ses mains courir sur son corps.

 

Après quelques minutes, ils changent de position, elle couchée sous lui, une jambe passée sur le côté du bassin du Français, l'autre placée entre ses jambes à lui. Il mène alors la danse, et se concentre à nouveau sur les signes verbaux ou non qu'elle lui adresse pour lui apporter le maximum de plaisir, appuyé sur ses avant-bras. Il sent les mains de l'Allemande parcourir son torse, ses hanches, lui indiquant en partie le rythme à adopter, jusqu'à ce qu'elle ait un premier orgasme, et qu'il ralentisse un peu le rythme pour lui permettre de récupérer, accompagnant sa descente avec tendresse et moult caresses.

 

Puis ils changent encore de position, debout devant la grande baie vitrée de la chambre qui donne sur le balcon, Sébastien vient se placer derrière elle, elle se cambre et sent son sexe s'introduire à nouveau en elle, lui arrachant de nouveaux gémissements. Quel spectacle ils doivent donner aux passants dans la rue si ceux-ci venaient à lever le nez vers le cinquième étage! Excitée à cette pensée, elle accompagne les mouvements de son amant, et ne tarde pas à jouir à nouveau, criant le nom de son amant. Excité par la vue de cette femme submergée de plaisir, il jouit à son tour, emplissant le préservatif de sa semence, et continue quelques instants ses mouvements de va-et-vient en les accompagnant de caresses qui viennent petit à petit les remplacer.

 

Il se retire d'elle et elle se retourne pour lui faire face, puis elle le guide vers le lit, savourant les caresses de cet homme qui l'a comblée. Comme il retire le préservatif et fait un noeud au bout, elle le fait s'allonger, et, pendant qu'il continue de la caresser et de savourer ses frissons, elle vient poser à nouveau sa bouche sur le sexe désormais reposé de Sébastien, le léchant et savourant le goût de leur jouissance mutuelle, avant de remonter l'embrasser avec tendresse.

 

Ils restent ainsi, enlacés, pendant de longues minutes, à se caresser mutuellement, jusqu'à ce que le feu du désir s'allume de nouveau en elle, et que Sébastien, le sentant gonfler en elle, se mette à l'alimenter de ses caresses à nouveau, mêlant massages sensuels, caresses, baisers, utilisant ses doigts et sa bouche pour la satisfaire et lui procurer un troisième orgasme, en attendant que son sexe aie retrouvé assez de vigueur pour recommencer.

 

Cette folle nuit leur procura énormément de plaisir à tous les deux, et ils eurent droit à un feu d'artifice d'orgasmes; et lors de la signature du contrat entre les deux sociétés le lendemain, ils veillèrent à ce qu'un suivi personnalisé soit prévu dans les clauses, qui leur permettrait de se revoir aux moins une fois tous les deux mois, en France ou en Allemagne.

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits - Communauté : Récits Erotiques X
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Mercredi 10 novembre 3 10 /11 /Nov 23:01

Quel délice, quel plaisir de se sentir emporté par les fragrances de cette femme, ce parfum de désir qui envahit tout son être.

 

Sébastien glisse un premier doigt sous le fin tissu de la culotte, provoquant un frémissement chez Laetitia. Il relève la tête, plonge son regard dans celui de cette femme, si belle, si désirable dans cette tenue.

 

Ses lèvres se posent sur sa peau, sur la hanche de celle-ci, pendant que sa main droite caresse sa cuisse, s'arrêtant sur le pli de son genou. Elle découvre des sensations encore inconnues pour elle. JJamais encore un amant n'avait pris tout son temps pour découvrir son corps avant de la posséder, pas même son mari. Et elle brûle de sentir en elle cet amant.

 

Elle se saisit de la tête de sébastien, la guide vers son intimité. Les doigts de celui-ci se sont insinués sous le tissu et commencent déjà d'exciter ses grandes lèvres, naviguant avec finesse et tendresse autour de son clitoris qui se dégage déjà de sa prison de chair.

 

De ses mains, elle presse le visage de son amant contre son ventre. Il s'exécute, comprenant le message, et fait doucement, langoureusement, glisser la culotte jusqu'aux chevilles de son amante.

 

Reculant alors d'un pas, restant à genoux devant elle, il découvre son corps quasi nu, uniquement vêtue de ses bas et de sa guépière, qui peine désormais à retenir ses seins lourds et fermes.

 

Mais Sébastien ne s'attarde pas. Il a senti le désir de son amante et ne cherche pour l'instant qu'à satisfaire ce désir. Il lui tarde de plonger sa langue dans la chair de son amante, de goûter à ce fruit défendu, si délicieusement offert.

 

Il s'avance alors vers elle, dépose un baiser sur sa clavicul, et descend le long de son ventre, s'attardant quelques instant sur sa gorge et ses seins fermes et doux.

 

Elle se cambre sous le désir, son corps tout entier part en arrière alors qu'elle passe les mains dans ses cheveux.

 

Sébastien comprend le message, et redescend plus bas, toujours plus bas, ses mains caressant les hanches, les reins de Laetitia, puis saisissent ses cuisses, les attirant vers lui.

 

Il dépose alors ses lèvres autour du bouton de cette créature de désir qui se tient face à lui, et entame un mouvement de succion en même temps que sa langue s'agite autour de ce bouton. Sa main gauche bascule vers l'intérieur de sa cuisse, caressant cette peau au grain si fin au toucher, alors que sa main droite remonte vers sa vulve et glisse un doigt entre ses lèvres, puis un second.

 

Laetitia se laisse emporter, le plaisir déferle en elle. Elle anticipe chaque mouvement de son amant qui s'agite entre ses cuisse, ses mains saisissent les cheveux de Sébastien, le guident. Ses ongles s'enfoncent dans son cuir chevelu et un râle de plaisir s'échappe de sa gorge.

 

Elporté par l'élan de sa compagne d'un instant, Sébastien s'active, augmente la cadence en adoptant le rythme des gémissements et des frissons de Laetitia. Il goûte au plaisir de cette femme qui déferle dans sa bouche. Ce parfum, cette saveur, il les connait bien, et il se laisse également emporter alors que Laetitia expérimente un premier orgasme, qui la prend par surprise.

 

Sébastien ne s'arrête pourtant pas à ce premier orgasme, il continue de plus belle, et Laetitia est envahi par un sentiment nouveau, un plaisir jusque-là inconnu pour elle. Les doigts de son amant, puis sa langu, s'insinuent en elle, l'envahissent et prennent possession de son intimité.

 

Elle se laisse emporter par un raz-de-marée de plaisir, une sensation si douce, si intense qu'après quelques minutes elle est saisie d'un nouvel orgasme et se laisse aller sur le canapé derrière elle, son amant continuant de la caresser tendrement, parcourant en sens inverse le chemin qui l'a menée au plaisir.

 

Tous deux se reposent quelques instants sans dire un mot, enlacés tendrement sur le canapé, récupérant quelques forces.

 

"Merci mon bel amant. Tu sais que tu es vraiment un amant formidable, tendre, doux...?", lui demande t'elle.

- Maintenant oui, je le sais, mais toi aussi, tu es une femme exceptionnelle. Tu es belle, douce, et terriblement câline."

 

Elle rit à ces mots, et ils se taquinent quelques instants, puis elle se lève, et se dirige vers la cuisine.

 

"Je t'ai promis un café, non? Que dis-tu de le prendre maintenant, histoire de reprendre des forces?

- Volontiers. J'aurais l'occasion de t'observer pendant ce temps et je compte bien profiter du spectacle", lui répond-il avec un grand sourire aux lèvres.

 

Elle rit, un rire clair et cristallin, se saisit d'un coussin sur le fauteuil à côté d'elle et lance sur son amant avant de se faufiler derrière le comptior de la cuisine.

 

Qu'elle est belle, sa silhouette se dessinant dans la lumière de cette grande baie vitrée.

 

Sébastien se lève également, et vient la rejoindre dans la cuisine. Il la prend alors par la taille, et suit cahcun de ses mouvements, comme une ombre, le corps collé au sien, pendant qu'elle prépare le café.

 

A mesure de ces mouvements, son sexe reprend de la vigueur, et elle le sent qui frotte contre ses fesses et ses hanches à chaque mouvement.

 

Elle sent à nouveau le désir monté en elle. Une boule de chaleur qui se diffuse depuis son ventre dans tout son corps, mais elle essaie de rester concentrée sur ce qu'elle fait.

 

Sébastien pendant ce temps ne cesse de la tenir fermement, se tenant derrière elle, caressant ses épaules, ses cheveux.

 

Enfin, la machine à café est prête et Laetitia se retourn pour faire face à son amant, tendant le bras pour appuyer sur l'interrupteur avant de saisir de l'autrre main le sexe dressé de son amant.

 

"Hé bien polisson, qu'est-ce que c'est qe ces manières? On ne t'a jamais appris à bien te tenir?", lui demande t'elle, les yeux étincelants de désir.

 

"Il faut croire que non belle dame, mais je n'ai pas pu m'empêcher de te rejoindre et de rester près de toi, de caresser ton corps de rêve... Tu ne m'en vex pas au moins?

-Hé bien, disons que ceci m'a quelque peu perturbée", ajoute t'elle en caressant la verge de Sébastien, qui se trouve ausupplice. "Alors voyons ce que tu peux en faire, qu'en dis-tu?"

 

Sans prononcer un mot, Sébastien s'avance vers elle, un sourire aux lèvres, et sa main vient seposer sur la joue de Laetitia, la caressant en même temps qu'il vient déposer un tendre baiser sur ses lèvres.

 

Elle l'entraine alors vers elle, devant la baie vitrée, le conduisant à s'allonger sur le tapis. Les rayons du soleil viennent souligner le relief de son corps, son torse bien dessiné, ses hanches avec des délicieuses poignées d'amour, ses bras puissants... Elle vient se positionner sur lui, plngeant son regard dans le sien, retardant l'instant pour le savourer.

 

Livré aux caprices de son amante, qui tient toujours fermement mais tendrement son sexe dans sa main, Sébastien savoure la vue de ce corps, de cette silhouette dressée au-dessus de lui. Cette poitrine enfin libérée de cette guépière, ce porte-jarretelles qui souligne les hanches de son amante, son ventre si doux, sa gorge bien dessinée et ce visage avenant et souriant. Lui aussi savoure chaque seconde.

 

Une minute à peine s'est écoulée qu'il sent alors la main de Laetitia le guider en elle, le déposant contre ses lèvres, les écartant de deux doigts. Les mains de Sébastien viennent se poaser sur ses hanches, les caressent, et elle vient s'empaler doucement, centimètre par centimètre sur le pénis dressé qui vient caresser son  intimité. Ce sexe qui disparait en elle progressivement, Sébastien le sent progresser, s'introduisant dans ce puit de chair chaud et moelleux.

 

Sa respiration se bloque pendant tout le temps de cette progression, il ferme les yeux de plaisir alors qu'elle laisse aller sa tête en arrière, un gémissement s'échappant de sa gorge.

 

Sébastien est désormais en elle, profondément, et elle s'immobilise pour savourer cette sensation, celle d'être remplie par ce sexe d'homme, par cette virilté. La tête basculée en arrière, elle vient se mordre la lèvre inférieure pour ne pas crier de plaisir.

 

Ils se regardent l'espace d'un instant, puis tous les deux se sourient et Laetitia entame un lent mouvement de va-et-vient. Sébastien est transporté, il ferme les yeux pour savourer ce plaisir. Il se sent en elle, il se fond dans ce sexe de femme, ressent chaque mouvement, vers le haut, vers le bas. Il sent par moment son sexe cogner tout au fond du sexe de son amante.

 

Laetitia est remplie par le sexe de son amant, elle sent celui-ci, ce corps introduit en elle qu'elle manipule, bougeant son vagin de haut en bas et de gauche  droite, arrachant à Sébastien des halètements alors qu'elle-même gémit à n'en plus finir. Elle voudrait que ce moment se prolonge à l'infiini. Elle sent le pénis de Sébastien en elle, tout au fond d'elle. Elle le sent gonfler, pulser, scrute sur le visage de son amant chaque once de plaisir.

 

Un nouvel orgasme la saisit, et elle s'immobilise au-dessus de lui. Son plaisir est tel qu'elle n'ose plus bouge,r mais elle sent la verge de Sébastien, si dure, si chade et si douce, qui bouge encore en elle.

 

Elle ne peut prononcer un mot, sa gorge s'ouvre sur un gémissement profond, presuqe un râle quand tout à coup une nouvelle sensation l'envahit, comme une onde de chaleur qui finit par exploser en une éruption de liquide qui s'échappe d'elle. Elle vient d'éjaculer sur son amant, pour la première fois de sa vie. Sa respiration se bloque, puis se libère et elle sent tout son corps se mettre à frémir et à trembler sans qu'elle puisse le contrôler.

 

Sébasiten la saisit alors par la taille, accompagne son corps qui vient reposer sur le sol, son amant toujours en elle.

 

Elle le regarde à nouveau, le voit sous un nouvel auspice. Quel amant formidable.

 

Elle frémit encore quelques minutes, son amant reste en elle, immobile, lui laissant le temps de recouvrer ses esprits, caressant de ses mains ce corps qui repose sur le sol, repue de plaisir. Seules ses mains qui caressent le corps de son amante, et son sexe encore introduit en elle s'agitent toujours tendrement, accompagnant le plaisir en elle...

 

"Mmmh, quel délice... Tu sais vraiment te servir de cet engin dis-moi... Mais peux-tu en faire autre chose mon bel amant? J'ai envie de toi, envie de te sentir en moi, encore, envie que tu me possèdes, que tu me fasses tienne l'espace de quelques minutes..."

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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