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Samedi 18 décembre 6 18 /12 /Déc 13:11

 

Un soir de novembre, alors que Sébastien était installé tranquillement dans son salon, devant un bon feu de cheminée et observant la tempête à travers la baie vitrée de son salon, toutes les lumières et la musique s'éteignirent brusquement. Il ne pouvait connaître la raison de cette panne, mais il se doutait qu'il devait s'agir d'un problème de chute de branche d'arbre ou de poteau électrique, le réseau n'ayant pas encore été enterré dans le petit hameau.

 

Grâce à la lumière de la nuit,il pût néanmoins se repérer suffisamment pour se rendre dans sa cuisine et y récupérer quelques bougies qu'il disposa ça et là pour profiter d'un minimum d'éclairage, ainsi que d'une lampe torche, pour le cas où. Comme sa cuisinière fonctionnait au gaz, il en profita pour mettre de l'eau à chauffer, afin de se préparer un bon grog pour retourner s'installer dans son canapé.

 

Ce n'est qu'une fois installé qu'il entendit tambouriner à la porte. A cette heure avancé, il se demandait qui pouvait bien lui rendre visite et se rendit à la porte après avoir enfilé un peignoir puisqu'il ne portait qu'un simple caleçon pour vêtement.

 

Derrière celle-ci, il reconnut Marie, sa voisine, une jeune femme de vingt-sept ans qu'il connaissait un peu puisqu'elle aussi pratiquait le surf, la planche à voile et le kite sur les mêmes spots que lui et habitait à quelques dizaine s de mètres de chez lui.

 

Elle était trempée jusqu'aux os et il la fît entrer immédiatement.

 

« Merci Séb. Avec cette tempête, je n'ai plus d'électricité chez moi, mais je vois que toi non plus. Ca t'ennuie si je reste un petit peu? J'ai un chauffage électrique et la température va baisser pas mal avec cette fichue panne.
- Pas de souci. Tu peux même rester dormir ici si tu veux. J'ai une chambre d'amis et la cheminée est suffisante pour toute la maison. Tu veux boire quelque chose pour te réchauffer? J'allais me faire un grog.
- Volontiers, merci. »

 

Il accompagna la demoiselle jusqu'au salon, et se rendit à la salle de bain pour lui récupérer une serviette afin qu'elle puisse se sécher.

 

« Attends, tes vêtements son trempés. Tu veux que je te prête un jean et un T-shirt? Tu pourras te changer, le temps que je prépare les grogs.
- Heu, je veux bien, merci. »

 

Il lui prêta donc un pantalon et un t-shirt secs, ainsi qu'un pull bien trop grand pour elle, mais au moins elle ne resterait pas transie de froid.

 

Il enfila de son côté un jean avant de se rendre à la cuisine, où il s'occupa de leur préparer des grogs ainsi que quelque gâteaux pour accompagner la boisson.

 

De retour au salon, il retrouva Marie grelottant près de la cheminée malgré les vêtements secs. Ses vêtements trempés étaient disposés près de la cheminée pour leur permettre de sécher.

 

Il posa le plateau sur la table basse, et s'approcha d'elle pour lui tendre sa tasse et la frictionner.

 

« Merci Séb. Je suis hyper frileuse...
- Ah ben ça, je ne m'en serai jamais douté. A te voir naviguer il y a deux jours à peine malgré le vent, la pluie et le froid... »

 

Elle lui adressa un regard amusé.

 

« Oui, mais en même temps, je me dépensais...
- Oui, c'est pas faux », répondit-il avec un clin d'oeil.

 

Ils restèrent un moment, lui frictionnant le dos de Marie, et elle profitant de l'instant, inclinant la tête sur le côté pour manifester son plaisir devant ce massage impromptu.

 

« Mmmh, c'est bon... Tu es vraiment doué, un vrai régal. »

 

Légèrement troublé, Sébastien se demandait si elle parlait de ses mouvements pour la frictionner ou de son grog.

 

Une fois qu'elle fût réchauffée, il la prit par la main pour l'inviter à s'asseoir sur le canapé avec lui. Elle n'offrit aucune résistance, et vint s'asseoir contre lui alors qu'il prenait sa tasse à son tour.

 

« J'espère que ça ne t'embête pas que je me blottisse contre toi, mais j'ai toujours un peu froid, et j'ai toujours eu un peu peur des tempêtes depuis que j'étais gamine.
- Mais non, pas du tout. Au contraire, c'est même très agréable d'avoir une jolie jeune femme dans ses bras pour un homme tu sais », lui répondit-il avec un clin d'œil et un sourire taquin.

 

Elle rit légèrement, se pelotonnant contre lui sous le regard distant du chat de Sébastien, roulé en boule sur son coussin, et de son chien, lové sur sa couverture.

 

« Tes animaux sont superbes, et ils sont très gentils. Tu sais que ton chat vient me rendre visite de temps en temps?
- Ca ne m'étonne pas vraiment. Noiraud a toujours été très sociable. Un vrai charmeur!
- Comme son maître? », demanda t'elle.
- Oh non, a côté de lui, je suis tout sauf un séducteur.
- Ah bon, je croyais pourtant... »

 

Elle prit un air un peu déçue, une petite moue dubitative sur son visage.

 

« Si, si, je t'assure. Je n'ai pas l'air comme ça, mais je ne suis pas ce qu'on peut appeler un séducteur. Je ne dis pas que je n'aime pas passer un bon moment avec une femme quand l'occasion se présente, mais je n'ai pas vraiment le temps d'aller draguer dans les bars et je n'aime pas les boîtes. Mon truc, c'est de naviguer, de passer du temps sur l'eau. Un peu comme toi. Ca ne nous laisse pas beaucoup d'occasion de rencontrer du même, hein?
- Non, pas vraiment. Encore qu'on rencontre des gens qui partagent les mêmes centes d'intérêt, c'est déjà pas mal. »

 

Ils rirent un peu tous les deux, et restèrent un petit moment silencieux, elle bien au chaud dans ce pull surdimensionné qui la faisait paraître si fluette, et lui qui la tenait dans ses bras. Le feu crépitait dans la cheminée. Le vent soufflait violemment derrière les fenêtres et la pluie crépitait sur les carreaux. C'était une de ces tempêtes qui frappent la Bretagne pendant l'automne. La nature se déchainait au-dehors, mais ils étaient si bien tous les deux, confortablement installés sur ce canapé, à regarder les flammes attisées par le souffle du vent qui s'engouffrait dans le conduit de la cheminée.

 

Après un petit quatre d'heure, Sébastien sentit Marie bouger doucement dans ses bras. Elle posa sa tête sur le torse de Sébastien, sa main s'était glissée sur sa poitrine, sous le peignoir, et caressait sa peau. Elle le regardait fixement, les yeux brillants passant de ses lèvres à ses yeux. Comprenant l'invitation, il se pencha doucement et embrassa ces lèvres charnues. Elle sentait si bon.

 

De son côté, Marie lui rendit ce baiser. Elle était surprise. Agréablement surprise. Elle était si bien chez Sébastien qu'elle en oubliait toute retenue. Elle ne se reconnaissait pas, elle la jeune femme si sage, elle embrassait cet homme qu'elle ne connaissait que très peu après tout, et ce n'était même pas un rendez-vous. Peut-être était-ce le grog, en plus de la boisson qu'elle avait prise un peu plus tôt chez elle avant cette panne d'électricité? En tout cas, elle se sentait terriblement attirée par ce jeune trentenaire si accueillant et serviable, si gentil et doux.

 

Ce baiser se prolongea en un long instant, et elle revint se blottir contre lui, sa main continuant de caresser le torse viril de son hôte. Elle sentait l'odeur de sa peau, la chaleur de son corps. Puis elle sentit que Sébastien posait une main sur ses hanches, et l'autre sur sa cuisse. Il la caressait doucement, tendrement, alors qu'elle venait se blottir encore plus contre lui. Il embrassa le haut de son crâne, passa la main dans ses cheveux, et ils entamèrent des caresses toujours plus douces et plus tendres sur ce canapé, devant cette cheminée, alors que les éléments en furie montraient un peu de leur puissant derrière les murs.

 

Caresses, baisers, tendresse... Ils finirent bientôt par s'embrasser à nouveau alors que le chat baillait et s'étirait de tout son long. Le désir montait en chacun d'eux. Leurs corps vibraient à l'unisson, ils avaient envie de l'autre, envie de posséder l'autre ne serait-ce qu'un instant, comme un écho à la tempête qui faisait rage. Elle défit la ceinture du peignoir, dévoilant les épaules et le torse musclé de Sébastien, qu'elle embrassa tendrement, ses lèvres venant se poser sur son corps alors qu'elle le poussait à s'allonger sur le canapé, venant s'installer s'allonger sur lui. Ils s'embrassèrent encore longtemps, n'osant pas bouger, puis elle se redressa, à califourchon sur lui, pour retirer le pull épais ainsi que le T-shirt qu'il lui avait prêtés.

 

Il la voyait à demi-nue pour la première fois, et ce qu'il découvrit ne fût pas pour lui déplaire. Elle avait un corps tonique, musclé juste ce qu'il faut, belle à croquer, et il le lui dit sans ambages. Elle rougit légèrement, eût un petit sourire mutin, et sentit les mains de Sébastien venir parcourir son corps, caressant ses courbes, soulignant le dessin de ses seins, effleurant les tétons qui commençaient de durcir sous la montée du désir.

 

Il échangèrent encore de longues caresses, puis elle plongea son regard dans celui du jeune homme.

 

« J'ai envie de toi... »

 

A peine avait-elle prononcé ces mots qu'elle en fût elle-même surprise. Sébastien, touché par cette simple phrase, l'embrassa tendrement et l'invita à se relever, la gardant dans ses bras, tout contre lui. Ils se retrouvèrent ainsi, debout dans les bras l'un de l'autre, et leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau pour un long baisser passionné.

 

Leurs mains couraient sur le corps de l'autre en un long ballet de tendresse. Puis elle glissa une main sur la fermeture du jean de Sébastien qui en fit de même de son côté. Ils dégrafèrent un à un les boutons du pantalon de l'autre, à la même cadence, un sourire gourmand et mutin sur leurs visages. Les pantalons glissèrent à leurs chevilles, et ils s'en débarrassèrent d'un coup de pied. Celui de Sébastien atterrit près du chien, qui prit un air contrit avant de se lever pour se retourner sur sa couverture.

 

Ils rirent tous deux devant la réaction du chien. Sébastien prit un air penaud.

 

« Oups... »

 

Marie ne répondit rien, embrassa à nouveau son tendre amant. Le bruit du vent leur semblait plus lointain, plus distant, comme un bruit de fond, un orchestre de percussions qui faisait ronfler le feu de la cheminé, en écho à la passion brûlante qui dévorait les occupants de la pièce.

 

Maire ne portait plus qu'une simple culotte de coton blanche, et Sébastien un boxer noir. Il la prit dans ses bras, et la déposa sur le canapé. Il entreprit de la caresser, et elle s'abandonna à la sensualité du moment. Elle sentait les mains de Sébastien qui parcouraient son corps, ses lèvres qui embrassaient celui-ci à leur tour. Elle avait envie de le sentir en elle et le lui dit, mais il ne répondit pas, continuant ses caresses, remontant le long de ses jambes pour atteindre la culotte, qu'il fit glisser lentement jusqu'à ses chevilles.

 

Elle sentit alors les mains de son amant parcourir l'intérieur de ses cuisses pour parvenir à son intimité en même temps que son visage. Le souffle chaud de Sébastien sur ses lèvres était comme réponse à ce désir qui lui brûlait les entrailles, et le se sentit s'ouvrir à lui. Elle vint poser les jambes sur ses épaules, comme pour l'attirer à elle.

 

Sébastien s'arrêta un instant, profitant de la vue sur ce sexe caché par une fin toison de poils bruns, ces lèvres entrouvertes qui ruisselaient déjà, et il caressa ces lèvres charnues et appétissantes avant de les lécher délicatement, tendrement, en même temps que son index et son majeur se frayaient un chemin en elle. Il la sentit se cambrer sous le plaisir, et aperçut son clitoris qui commençait de poindre sous son capuchon de peau. Il posa ses lèvres dessus, l'embrassant tendrement, et fit aller et venir ses doigts, caressant l'intérieur de son sexe, cette peau si fin et délicate, en même temps que du dessous de sa langue il venait masser son clitoris.

 

Maire se sentait fondre sous ces caresses. Elle sentait les doigts de Sébastien bouger en elle. D'abord deux, puis trois doigts. Il lui semblait que ces doigts jouaient une mélodie sensuelle, comme si son sexe était un piano de plaisir. La sensation de la bouche de Sébastien qui emprisonnait son clitoris, la langue jouant sur celui-ci, tout cela la transportait et elle se mit à gémir, puis à pousser de petits cris comme il accélérait le mouvement de ses doigts en elle, et que son auriculaire trouvait le chemin de son petit trou.

 

Elle se sentait partir loin de la tempête. Elle oubliait le monde autour d'eux, elle n'était plus que plaisir sous les attentions de son amant. L'orgasme la prit sans prévenir, comme une explosion de sensations, une décharge électrique qui lui parcourait tout le corps, et elle sentit un liquide chaud s'échapper d'elle violemment, inondant la main et le visage de Sébastien.

 

Le jeune homme, surpris par cette réaction, ne se laissa pas désarçonner, et, retirant ses doigts un à un du sexe de Marie, il continua ses caresses, embrassant ses cuisse, son ventre, remontant jusqu'à ses seins. Marie avait l'impression de flotter. Les caresses de Sébastien, leur rythme, accompagnait sa redescente depuis le sommet de plaisir qu'elle venait d'atteindre. Elle sentit le corps de son amant effleurer le sien comme il remontait le long de celui-ci. Ces mains continuant de la caresser, ces baisers sur tout son corps, tout cela la faisait se sentir si bien...

 

« Séb, prends-moi, s'il te plait, fais-moi l'amour maintenant. »

 

Leurs regards se croisèrent, et il l'embrassa tendrement avant de rapprocher son corps de celui de la jeune femme. Son sexe en érection le brûlait également, et il se présenta de lui-même devant le sexe ouvert de la jeune femme, où il s'introduisit délicatement, centimètre par centimètre, se contractant et se décontractant tout à la fois à mesure de sa progression.

 

Ces sensations d'être prise tout doucement, d'être empli par un sexe palpitant provoquèrent rapidement un nouvel orgasme et un nouveau jet de liquide chez Marie, mais Sébastien continua de la prendre sur le canapé. Son sexe enflé allait et venait dans celui de la jeune femme, entrait et sortait, allant cogner au fond de ce vagin ruisselant, alors que Marie ondulait des hanches pour accentuer les sensations.

 

Au bout de plusieurs minutes, Sébastien sentit qu'il n'allait pas tenir beaucoup plus longtemps. Il sentait qu'il allait exploser à tout moment dans ce sexe étroit, chaud et doux, et où sa verge allait et venait.

 

« Aaah, je vais venir... Oui, je sens que ça vient... »

 

Marie le regarda, vit son visage torturé, déformé par le plaisir. Elle aussi sentait un nouvel orgasme monter...

 

« Ouiiii, ooooh Sébastien, viens en moi, viens... »

 

Ses yeux brillaient, elle ne pouvait réprimer un sourire satisfait et était obligée de se mordre la lèvre inférieure pour en pas crier, puis elle s'abandonna et cria de plaisir à l'instant où elle sentit la semence de Sébastien venir remplir son sexe, et où un nouvel orgasme la prit, inondant le bas-ventre de Sébastien.

 

Elle sentit le corps de son amant venir reposer contre le sien, la semence de son amant continuait de jaillir en plus petites saccades désormais. Son sexe était toujours en elle, bougeant à peine. Il continuait de la caresser et leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau pour un baiser doux et tendre, alors qu'il continuait de parcourir son corps, comme pour l'accompagner dans ce retour sur terre.

 

Ils restèrent ainsi, leurs deux corps nus enlacés sur le canapé devant la cheminée pendant de longues minutes, s'embrassant tendrement, repus pour l'instant, jusqu'à ce que le désir les saisisse à nouveau.

Par korrigancoquin.erog.fr
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Commentaires

surement un de tes plus beaux textes !!!
commentaire n° :1 posté par : flore le: 19/12/2010 à 03h15

MMerci à toi belle dame, et gros bisous à tou sles deux ;-)

réponse de : korrigancoquin.erog.fr le: 19/12/2010 à 14h12
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