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Mercredi 24 août 3 24 /08 /Août 19:51

 

En ce mois d'août ensoleillé, Sébastien a enfin l'occasion de tenir sa promesse, faite à Ariane, de l'emmener faire une promenade à moto. Depuis des mois, ils essaient de trouver un créneau où ils soient tous deux disponibles, mais, avec leurs emplois du temps surchargés, ça n'a pas encore été possible. D'autant que la météo de juin et juillet n'a pas été franchement coopérative.

 

Ils se sont donnés rendez-vous à la terrasse du café, sur la place de la mairie. Enfin, sur la place de l'église également. Leur village n'était qu'un bourg à l'origine, et comme tous les bourgs de Bretagne, ce sont le café et l'église qui ont été les premiers bâtiments à vocation sociale à être construits.

 

Elle est déjà là lorsqu'il arrive. S'il y a une qualité qu'il apprécie chez Ariane, outre sa grâce et sa délicatesse, c'est sa ponctualité et sa bonne humeur quasi-permanente et communicative.

 

  • Salut miss, comment vas-tu? Prête pour ta première chevauchée?

  • Bien sûr, ça fait un moment que je n'attends que de pouvoir enfourcher ta machine. C'et bien comme ça qu'on dit?, ajoute t'elle en le voyant s'empourprer légèrement, un sourire en coin se dessinant sur son visage.

  • Si, si, c'est juste que ça me fait bizarre d'entendre ces mots dans ta bouche...

 

Ils échangent à nouveau un grand sourire, devant le comique de ce discours à double sens, puis se mettent à parler un peu de tout et de rien. Ca fait trois semaines qu'ils ne se sont pas vus et ils n'admettront pas qu'ils se sont manqués, mais cela s'entend en second plan derrière les paroles, comme cela se devine derrière leurs regards et leurs gestes affectueux.

 

Cela fait des années qu'il se connaissent. Ils ont partagés leurs joies et leurs peines, leurs amours déçues, et une grande complicité s'est installée entre eux, qui a survécu au départ d'Ariane pour un autre département, lorsqu'elle y a trouvé du travail.

 

Mais entre eux, tout a toujours été platonique, malgré la tension palpable qui s'est souvent installée. Ils ont même partagé la même couche à plusieurs reprises, et se sont endormis et réveillés tout simplement dans les bras l'un de l'autre.

 

Intérieurement, Sébastien est tiraillé. Il est très attiré par cette jeune femme qui a cinq ans de moins que lui, mais il ne parvient pas à savoir si ces sentiments plus profonds que de la simple affection sont ou non partagés, à cause justement de cette complicité.

 

Ariane tient une place importante dans sa vie. Et son départ a été un véritable déchirement pour le jeune homme.

 

Mais pour le moment, l'humeur est au beau fixe. Le soleil est de la partie, il n'y a pas énormément de circulation à cette heure; tout le monde est déjà à la plage ou réfugié à l'ombre pour se protéger de la chaleur.

 

Leur verre fini, une limonade pour lui, et un café allongé pour elle, les voici enfin devant la moto de Sébastien. Il équipe son amie, lui explique les réglages de la dorsale, du blouson, du casque. Vérifie qu'elle s'est bien équipée de bottes sous son jean, et l'aide à enfiler tout le harnachement, vérifiant et revérifiant le serrage de chaque pièce d'équipement sans remarquer que les yeux de la jeune femme cherchent les siens en permanence.

 

Lorsqu'enfin il se redresse pour vérifier le serrage de on casque, quelque chose dans ce regard le trouble et lui fait perdre un instant ses moyens.

 

  • Quelques conseils avant de prendre la route si tu veux bien. Première chose, ne te sers pas des poignées de maintien dans un premier temps. Vu que c'est ta première balade à moto, il vaut mieux que tu t'accroches à ma taille, pour mieux suivre les mouvements de la moto. On a naturellement tendance à se mettre au « rappel », lorsque la moto penche parce que ce n'est pas un mouvement naturel et qu'on a la sensation de chuter. Mais au contraire, il faut arriver à faire « corps » avec la moto, à suivre ses mouvements pour éviter de la déséquilibrer. Sinon, elle se redresse, elle ne tourne plus aussi bien dans le virage, et il y a un risque de chute. Mais ne t'en fais pas, aux vitesses auxquelles on va rouler, il n'y a pas beaucoup de risques. D'acccord?

  • D'accord. Je m'accroche à toi alors. Je peux m'appuyer sur le coffre à l'arrière?

  • Oui, bien sûr, mais essaie tout de même de bien t'accrocher à moi dans un premier temps. Et si ça va trop vite pour toi, tu me tapes sur l'épaule. Avec le bruit du moteur, on ne pourra pas se parler. Il y a des systèmes radios ou intercoms, mais mes casques ne sont pas équipés. Si tu veux qu'on s'arrête, tu me donnes un petit coup sur la hanche, et si tu veux qu'on tourne à une intersection, tu poses ta main sur ma cuisse du côté où tu souhaites aller. Ca marche?

  • Oui, oui, pas de problème.

  • OK, alors, je vais monter en premier, démarrer, sortir la moto de sa place de stationnement, et ensuite, tu montes derrière moi en te servant du cale-pied gauche. Ne pose pas les pieds sur les valises, tu risques de glisser.

  • Ca roule.

  • Bien, on n'a plus qu'à y aller alors.

 

Sébastien monte en selle, retire la béquille, démarre le moteur, et le voici rapidement prêt à sortir de sa place de stationnement. Ariane grimpe derrière lui, et il sent ses bras menus enserrer sa taille, et malgré sa dorsale, il perçoit le contact de sa poitrine qui vient s'appuyer contre son dos. A ce contact, une boule se forme dans sa gorge. Heureusement qu'elle est derrière lui et qu'elle ne peut pas le voir rougir sous son casque...

 

Ariane, quant à elle, se sent rapidement à l'aise passées les premiers croisements, et elle se concentre sur les mouvements du corps de Sébastien, dont elle perçoit les muscles qui se contractent sous son blouson léger. Jamais encore elle n'avait réalisé à quel point il était musclé. Il n'en a pas vraiment l'air, même s'il a effectivement les épaules larges et puissantes. Ses muscles fins et bien dessinés sont tellement bien équilibrés qu'ils ne sont ni saillant, ni flasques. Elle se remémore malgré elle l'image de ce jeune homme sortant de la douche, une simple serviette nouée autour de la taille lorsqu'ils se logeaient mutuellement, le contact de sa peau tannée par le soleil lorsqu'elle s'endormait dans la chaleur soyeuse de ses bras, la douceur avec laquelle il la prenait parfois par la taille pour appuyer ses bises ou pour la prendre dans ses bras à l'occasion.

 

Sébastien... Pourquoi ne l'a t'elle jamais perçu de cette façon depuis toutes ces années? Non pas qu'elle aie enchainé les conquêtes sentimentales, mais il l'a vue sortir avec l'un de ses amis, qu'il lui avait présenté, sans rien dire. Il l'avait vue souffrir après sa rupture d'avec un autre homme, l'avait réconfortée, soutenue et aidée à remonter le pente, sans faire le forcing ou se mettre en avant comme l'homme qu'elle recherche et avec qui elle pourrait partager sa vie. Elle hésite parfois à faire le premier pas, elle ne sait pas s'il partage ou non ces sentiments... D'ailleurs, est-ce que ce sont des sentiments, ou juste des pulsions qui l'attirent elle, le pousse dans les bras de ce beau jeune homme?

 

Les kilomètres défilent, Ariane se sent de plus en plus à l'aise. Comme il l'a promis, Sébastien conduit prudemment, sans à-coups. Elle se laisse emporter par les trépidations du moteur, s'enivrent des parfums de la nature qui les entoure. Elle comprend mieux maintenant ce qui attire Sébastien dans la moto, cette proximité avec son environnement immédiat, la sensation du vent sur la toile de son blouson, les fragrances des plantes en bord de route, de l'herbe et des champs fraîchement coupés, de la marée qui se retire... C'est si enivrant...

 

Ils roulent ainsi pendant une demi-heure avant de faire une première pause en haut d'une falaise, à un endroit où seule une moto peut se garer tant l'accotement est étroit. La vue est à couper le souffle. Elle entend le fracas des vagues qui s'écrasent au pied de la falaise une fois son casque retiré, observe le vol des oiseaux de mer un peu plus bas. Elle s'approche du bord et sent bientôt la présence du corps de Sébastien tout près du sien. L'accotement est effectivement très étroit, et elle prend appui contre le corps du jeune motard, posant sa tête contre la clavicule de celui-ci. En silence, ils savourent tous deux le moment.

 

  • Ca te dit d'aller voir un peu plus bas? Il y a une petite route qui descend un peu plus loin et une petite grève vraiment sympa, surtout à cette heure de la journée. Tu verras, la lumière y est magnifique.

  • D'accord, allons-y.

 

Ils remontent en selle, reprennent la route, et Sébastien s'engage au ralenti sur une voie carrossable étroite et à peine entretenue, qui descend au milieu des arbres, ponctuée d'épingles qu'il négocie avec prudence, et après quelques minutes, les arbres laissent la place à une petite grève de galets déserte qui s'ouvre sur la baie.

 

Effectivement, à cette heure de la journée, la grève est baignée de soleil, et les reflets du soleil sur la mer l'éblouissent malgré l'écran solaire intégré à son casque.

 

Sébastien gare la moto à l'entrée du chemin, descend de moto, et vient la rejoindre après avoir récupéré un sac dans son top-case.

 

  • Alors, qu'est-ce que tu en dis?

  • C'est incroyable que je n'aie encore jamais vu cette grève. J'habite ici depuis toujours, et pourtant je ne connaissais pas du tout cet endroit. Comment tu en as entendu parler?

  • J'y suis venu en planche à voile un jour où j'avais besoin de faire une pause pour réparer mon pied de mât, et j'ai passé quelques jours à chercher l'entrée de ce chemin avant de trouver il y a deux semaines environs. Tu es la première personne à qui je le fais découvrir.

  • Mmmh, merci, et qu'est-ce qui me vaut cet honneur?

  • Et bien, ton initiation en tant que passagère à moto bien sûr, ajoute t'il avec un grand sourire, ouvrant le sac pour en sortir une bouteille de cidre enveloppée dans un torchon et deux tasses en terre cuites emmitouflées dans une serviette qu'il étend sur l'herbe folle en haut de la grève. Ca se fête, non?

  • Tu as vraiment plein de surprises Séb', merci.

  • De rien, tu le mérites, conclut-il en appuyant sa remarque d'un clin d'œil.

 

Sous le soleil, et maintenant qu'ils sont arrêtés, ils retirent tous deux les couches de protection, mais Ariane s'empêtre entre le blouson et la dorsale. Elle ne parvient même pas à dégrafer son casque.

 

  • Attends, je vais t'aider.

 

Sébastien se retrouve face à elle, en t-shirt et pantalon, et elle sent ses mains se glisser sous la mentonnière, dégrafer le casque et le lui retirer, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre pendant un instant. Inconsciemment, elle ne peut à ce moment empêcher son regard de descendre vers les lèvres du jeune homme. Elle est dévorée par l'envie de l'embrasser, de le goûter... Mais l'instant passe aussi vite qu'il est venu, et Sébastien s'attaque à la fermeture du blouson.

 

L'instant n'a pas échappé non plus au jeune homme, qui sent le corps de la jeune femme qui tend à se rapprocher de lui alors qu'il fait glisser ses mains le long de son corps pour le libérer de son carcan de fine toile cordura. Il fait glisser le blouson de ses épaules, et leurs visages s'effleurent à nouveau, et c'est à son tour d'être désarçonné par le parfum de la jeune femme, alors qu'il sent les mains de celle-ci qui viennent se poser sur la ceinture de la dorsale qu'il n'a pas encore retirée.

 

Ils restent ainsi un long moment, leurs corps tendus proches l'un de l'autre, les mains d'Ariane posées sur la ceinture de la dorsale du jeune homme, alors que ses mains à lui suivent le dessin des bretelles de sa dorsale de protection à elle...

 

Toutes ces années de silence, de non-dits, de moments complices, trouvent leur paroxysme dans cet instant, se cristallisent dans les pensées qui les traversent tous deux alors que leurs corps se rapprochent, que leurs visages s'effleurent et que leurs souffles se mélent enfin dans un baiser tendre, doux et langoureux. Leur yeux se ferment et ils se laissent tous deux emporter dans le délicieux tourment qui les brûle depuis longtemps. Ils sont tous deux fixés, un tel baiser ne peut qu'être sincère. Leurs lèvres se frôlent, se caressent, leurs langues se rencontrent et s'enlacent en une douce valse chaude et soyeuse, alors que les mains de Sébastien font glisser les bretelles de la dorsale d'Ariane, dont les doigts fins écartent les pans de velcro de la ceinture de celle du jeune motard.

 

Leurs visages s'écartent, leurs regards se croisent et leurs yeux brillent alors qu'ils se tendent l'un vers l'autre pour un nouveau baiser passionné, arrachant presque les dernières attaches de leurs dorsales, et ils se retrouvent bientôt en sous-vêtement, allongés l'un près de l'autre, caressant le corps de leur complice...

 

  • Ariane, je...

  • Chuuut, ne dis rien Séb', moi aussi...

  • Tu es sûre? Ca fait si longtemps qu'on se connait...

  • Oui, justement...

  • Ariane, ce que je veux te dire, c'est que ce n'est pas l'histoire d'un instant partagé ou volé. J'ai tellement envie de partager plus avec toi...

  • Je sais. Je crois que je l'ai toujours su, mais que je ne l'avais pas compris. Et de mon côté aussi. J'aime les moments qu'on partage, j'aime ta présence, ta personnalité...

  • Moi aussi, et je suis vraiment heureux qu'on partage encore un peu plus.

  • Tais-toi et embrasse-moi, idiot, ajoute t'elle avec une sourire mutin.

 

Il s'exécute, et ses mains s'égarent sur le corps de son amie, qui en frissonne de plaisir alors qu'elle s'abandonne à la caresse de ces mains fermes et adroites, et à celle des rayons du soleil sous sa peau qui se dévoile de plus en plus alors que les quelques pièces de tissu qui la couvrent encore finissent à côté de la pile de vêtement qui s'entasse parmi les brins d'herbe. Qu'il embrasse bien, et que ce moment est excitant. Elle ne s'est jamais laissée aller ainsi, se livrant en toute confiance, et en pleine nature qui plus est!

 

Elle se sent mouiller, ruisseler de désir alors que les doigts de Sébastien parcourent sa poitrine, son ventre, ses hanches et ses cuisses... Un fort parfum se dégage d'elle, un parfum de lucre, d'envie... Et le visage de Sébastien est presque attiré vers l'entrejambe de la jeune femme, sa langue parcourant sa peau jusqu'à se retrouver à l'orée de cette zone si sensible, elle ne peut retenir son bassin qui vient s'offrir au jeune homme.

 

Leurs regards se croisent à nouveau, et elle devient dans le plissement des yeux du jeune homme le désir qui brûle en lui également, juste avant de sentir le contact d'un doigt qui caresse ses grandes lèvres. Elle mord sa lèvre inférieure alors qu'elle sent une vague de plaisir l'envahir sous ce contact léger, puis une cascade de bonheur et une jouissance qu'elle n'avait encore jamais connu finit de l'emporter et elle perd pied sous le contact de ces doigts qui caressent son intimité, la fouillent, sous la caresse soyeuse de la langue qui l'envahit, des lèvres qui excitent son clitoris, une douce sensation de chaleur brûlante prend possession de son intellect pendant de longues minutes, jusqu'à ce qu'elle soit finalement emportée par un long orgasme presque douloureux, qui la laisse languissante et gémissante alors que Sébastien reprend les caresses de son corps tout entier, l'accompagnant dans son orgasme qui semble ne devoir jamais finir.

 

Sans échanger un mot, les deux amants se retrouvent lovés dans les bras l'un de l'autre, échangeant un autre long baiser sous le regard complice des cormorans et goélands étonnés qui n'ont pas perdu une miette du spectacle, se caressant langoureusement alors qu'Ariane reprend progressivement le contrôle de ses sens, sous le regard brûlant d'un Sébastien qui lui aussi se laisse aller à savourer l'instant.

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits - Communauté : Récits Erotiques X
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Dimanche 14 août 7 14 /08 /Août 11:56

Le vent souffle régulièrement aujourd'hui, et Sébastien a décidé d'en profiter pour essayer cette nouvelle voile qu'il a racheté sur internet. 5,4m² de pur bonheur en perspective. Une fois gréée et proprement étarquée, elle prend le vent de manière satisfaisante. Il ne reste plus qu'à se mettre à l'eau.

 

Il n'y a pas grand monde sur cette plage aujourd'hui. Il est vrai que le jeudi, la plupart des gens sont trop occupés et fatigués par le travail pour sortr naviguer, mais pour Sébastien, c'est une passion et également une partie de son travail.

 

Le pied de mât solidement fixé à son flotteur, il transporte le tout jusqu'au bord de l'eau et se lance enfin, passant la barre pour profiter de la vitesse offerte par la nature. Une seule planche tourne dans cet endroit, et elle semble galérer un peu. Peut-être un débutant?

 

Sébastien se maintient à l'écart de cette planche au comportement et à la trajectoire erratiques, la surveillant du coin de l'oeil pendant qu'il enchaîne sauts, surfs et autres mouvements de freestyle.

 

La voile tient le coup. Pour une occasion, elle a été bien entretenue.

 

Sébastien s'amuse, mais le vent commence à forcir. Il va être temps de rentrer. Il prend donc la direction de la plage, pour s'apercevoir que l'autre planche à voile a disparu de son champ de vision.

 

Pourtant, il aurait dû la voir rentrer.

 

Un gibe et le voici longeant la plage pour s'assurer que l'autre planchiste est bien rentré. Arrivé à l'autre bout de la plage, il aperçoit de la couleur au milieu des rochers. Il s'approche avec précaution et s'aperçoit qu'il s'agit de la voile de l'autre planchiste. Son flotteur repose sur les rochers et la voile et le wishbone sont coincés. Il a dû chuter et perdre son flotteur.

 

Sébastien empanne et reprend la direction du large. Avec la marée descendante, les courants sont forts à cet endroit, et il ne lui faut que quelques minutes pour apercevoir une tête qui dépasse d el'eau, un bras levé avec peine au-dessus.

 

Il s'approche le plus possible et s'arrêt à côté du planchiste. En fait, il s'agit d'une jeune femme d'une vingtaine d'années.

 

- Hé bien, j'arrive à temps on dirait. Vous allez bien? lui lance-t'il en laissant sa voile tomber dans l'eau avant de s'agenouiller pour saisir la main tendue de la jeune femme.

- Oui, merci. J'ai pris le mât dans la tête en ratant un empannage, et je suis tombée trop loin de ma planche que les vagues ont emportée. Quel dommage, un flotteur neuf!

- Ne vous en faites pas, on ira la récupérer, mais d'abor,d je vous ramène sur la plage.

- Merci. Je m'appelle Marine au fait.

- Enchanté Marine. Moi c'est Séb.

 

Marine se hisse sur le flotteur, et s'agenouille au pied du mât alors que Sébastien redresse sa voile, puis,i pour équilibrer le flotteur, elle se redresse et se blottit contre Sébastien, entre lui et le mât.

 

- Ce sera mieux ainsi, lui dit-il. En plus, c'est très agréable, ajoute t'il avec un grand sourire.

 

Elle lui retourne son sourire, les yeux pleins de malice.

 

-Vous avez raison. On voit que vous maîtrisez bien le sujet. Ca fait longtemps que vous naviguez?

-Quelques années. Allez, maintenant, il nous reste à passer la barre pour rentrer.

 

Il se concentre sur la navigation, et un surf final les raméne sur la plage.

 

- Bien, allez, maintenant, allons récupérer votre matériel, propse t'il en roulant le haut de sa combinaison pour se mettre à l'aise, dévoilant ainsi un top en lycra qui souligne son torse musclé et ses épaules carrées.

- D'accord.

 

Marine et lui longent donc la plage en direction des rochers. La marée est suffisamment descendue, et ils retrouvent le flotteur et le gréement , dont le wishbone s'est logé entre deux rochers.

 

- Hé ben dites, vous avez du bol. S'il ne s'était pas coincé ici, le reflux l'aurait embarquée au large.

- Oui, mais regardez, la voile est percée et mon flotteur est abimé.

- Oh, allez, deux petits impacts comme ça, avec un coup de résine, ça ne se verra plus. Et pour la voile, une petite réparation suffira. En tout cas, c'est du bon matos que vous avez là. Si vous voulez, je peux vous le réparer. J'habite un peu plus haut, après les dunes.

- Heu, oui, pourquoi pas. C'est sympa de le proposer.

- Pas de souci. Vous avez l'air secouée. Je vous offre un verre ou quelque chose de chaud pour vous remonter.

- Merci, c'est super gentil.

 

Ils ramassent donc leur matériel, et c'est chargé de deux flotteurs sur lesquels ils ont fixé les mâts démontés que Sébastien ouvre la route, Marine le suivant avec les deux wishbones auxquels ils ont fixé les voiles.

 

- Vous pourrez récupérer la voiture facilement, la route passe devant la maison avant de redescendre vers la plage.

- Merci encore, c'est super sympa de me reccueillir ainsi, plaisnte Marine.

 

Arrivés au niveau des dunes, elle marque une pause.

- C'est pas super lourd, maisqu'est-ce que c'est encombrant. Je me mets à l'aise et je vous rejoins, ne m'attendez pas.

 

Elle retire alors le haut de sa combinaison, comme Sébastien l'a fait plus tôt, et le roule sur son ventre, dévoilant elle aussi un top en lycra qui met en valeur une poitrine généreuse et un ventre plat. Sébastien, mine de rien, a ralenti et profite du coin de l'oeil du spectacle.

 

Elle le rejoint rapidement, et c'est en silence, échangeant des regards complices qu'ils progressent dans les dunes, pour arriver enfin chez Sébastien.

 

- C'est super joli chez vous! s'exclame la jeune femme en découvrant la petite maison de pierre et ses dépendances.

- Merci, c'est un petit pen-ty, une maison de pêcheur à l'origine. Je l'ai rachetée et aménagée au fiil du temps. Allez, on dépose le matos dans l'atelier et je vous offre un chocolat pour commencer, histoire de se réchauffer. Et si vous voulez, je vous prêterai des vêtements secs pour vous changer. Ce sera plus confortable que la combi.

- Merci. Heu, dites, je ne voudrais pas habuser, mais... Est-ce que je peux prendre une douche également?

- Oui, bien sûr. Je vous montre où c'est.

 

Passant devant Jersey et Guernesey, les deux chiennes labrador de Sébastien qui leur font la fête avant de retourner se coucher dans leur dépendance, ils déposent les flotteurs et le reste du matériel dans la dépendance que Sébastien a transformée en atelier. Sur un établi, un flotteur attend une réparation, les voiles sont pendus au plafond, et le reste du matériel est entreposé sur des étagères. Quelques voiles, mâts, deux flotteurs de kite-surf et trois ailes. Une vieille caravelle, un dériveur de sport et leur accastillage reposent au fond de la dépendance, sur leurs remorques de mise à l'eau. Des combinaisons sont pendues au plafond pour sécher, à côté de trois gilets de sauvetage et de deux ceintures de trapèzes.

 

- Hé bien, vous êtes plutôt bien équipé dites-moi?

- Oui, je travaille dans le nautisme. De temps en temps, je récupère pas mal de matériel abimé ou en fin de vie, et je le répare pour pouvoir l'utiliser. Mais dans l'ensemble, ce sont plutôt de outils de travail.

 

  Une fois le matériel rangé, les voici donc entrant dans l'antre de Sébastien. Marine est tout d'abord impressionnée par la façon dont il a aménagé cette bâtisse. Il faut dire qu'il n'a pas ménagé ses efforts et que le résultat est magnifique, tout comme la vue depuis la large baie vitrée qui donne sur les dunes et la plage.

 

Dehors le vent redouble, une tempête s'annonce.

 

- Ecoutez, la salle de bain est par ici, propose Sébastien. Et voilà des vêtements secs, ajoute t'il en lui tendant un paquet avec un jean et un t-shirt. Allez donc prendre une douche. J'irai récupérer votre voiture pendant ce temps si vous me dites où vous avez rangé la clé. En attendant, vous pouvez vous installer confortablement. Je vis seul ici, vous ne serez pas dérangée.

- Oh, c'est super. La clé est dans l'aile avant droite.

- Génial, je prends vite fait une serviette pour ne pas abîmer votre siège avec ma combi et je reviens. Je me changerai après, la pluie ne va pas tarder de toute façon.

- D'accord, à tout à l'heure alors.

- A tout à l'heure.

 

Sébastien repart donc vers la plage, longeant la route. Cette Marine, une femme vraiment sympa. Et superbe en plus. C'est tout guilleret malgré les grosses gouttes de pluie qui commencent de tremper la chaussée qu'il arrive sur le parking. Une seule voiture y est stationnée, celle de Marine. Il grimpe derrière le volant après avoir récupéré la clé, et le voici rapidement garé à vôté de son propre fourgon sous l'appentis qu'il a fabriqué pour le protéger de la pluie.

 

De retour chez lui, il se séche rapidement, et installe une serviette sur son veux siège pliant en toile, maintes fois rapiécé mais dont il apprécie toujours autant le confort.

 

Marine ne tarde pas à sortir de la salle de bains, portant le jean et le t-shirt que Sébastien lui a prêtés.

 

- Heu, dites, vous auriez une ceinture ou quelque chose? Le jean est un poil trop large pour moi?

 

En effet, il doit faire une voire deux tailles de trop pour la jeune femme, qui a glissé le t'shirt derrière la ceinture du jean.

 

- Heu, oui, bien sûr, répond Sébastien, troublé par la présence de la jeune femme.

 

Il se lève donc et récupére sa ceinture sur son propre jean posé sur un meuble du salon.

 

- Voilà. J'espére qu'elle vous ira. Attendez, je vais vois aider.

 

Ce disant, il se retrouve au côté de la jeune femme. Elle sent bon le gel douche et le shampoing et son corps dégage une douce chaleur. Ses longs cheveux lâchés et encore humides cascadent sur ses épaules. Il se rapproche et commence de glisser la ceinture dans les passants du pantalon.

 

- Je n'ai pas vraiment l'habitude d'habiller une charmante demoiselle. Si les copains me voyaient faire, ils seraient hilares.

- C'est drôle... Enfin, je veux dire, merci de m'accueillir ainsi, de m'avoir sortie de l'eau.et pour tout ce que vous faites. Mais je n'ai pas l'habitude d'être soignée ainsi. Surtout par un homme tel que vous?

- Tel que moi? C'est à dire? lui demande t'il avec un sourire et le regard mi-sérieux, mi-amusé.

- Ne le prenez pas mal surtout, lui répond-elle en rougissant. Je veux dire, un homme si prévenant et qui utilise des mots compliqués comme "hilares" par exemple. Et puis si doux aussi.

- Mais c'est un plaisir, je vous assure, termine un Sébastien un peu surpris et désarçonné par la réponse de la jeune femme, troublé toujours par ce corps si proche du sien, tellement qu'il ne s'aperçoit pas qu'il a fini de passer la ceinture sur le jean et qu'il en tient toujours sles deux extrêmités entre ses mains, tenant ainsi le bassin de la jeune femme proche de lui, les yeux plongés dans ceux de Marine, dont il savoure la teinte grise, ponctué de petits éclats verts qui accrochent le peu de lumière restant avec le ciel de plomb de la tempête qui commence de se déchaîner dehors.

 

Ils restent ainsi quelques minutes, leurs corps quasiment collés, alors que le vent souffle dans le petit jardin, et que la pluie vient s'écraser sur la baie vitrée. Le feu dans la cheminée, que Sébastien avat allumé avant de sortir naviguer crépite et les enveloppe d'une douce chaleur. Ses reflets dans les cheveux châtains de la jeune femme finissent de troubler Sébastien, qui voudrait voir cet instantse prolonger autant que possible quand il sent la main de Marine se poser sur son torse, et sn buste qui s'approche, venant  se coller au sien.

 

- Heu, je suis encore trempé...

- Chuuuut, ne dites rien, lui lance Marine, en glissant une main sous le top en lycra pour le soulever par-dessus la tête du jeune homme.

- Marine, vous êtes sûre que...?

- Oui, laissez-moi faire. J'espère que ça ne vous gêne pas?

- Non, bien sûr, mais...

- Alors il n'y a pas de mais! finit-elle d'une voix qui ne tolére aucun appel de la part du jeune homme, sur le torse duquel ses doigts entament une dansse délicate, jouant avec boucles de son torse et  courant sur ses épaules.

 

Les lèvres de la jeune femme s'approchent de celle de Sébastien, et ils échangent un long baiser langoureux avant que Marine ne prenne de nouveau l'initiative en guidant Sébastien vers le vieux siège de toile où elle le fait asseoir, s'installant sur ses genoux pour échanger un nouveau baiser. Glissant ses mains sous la combinaison de Sébastien elle la fait glisser le long de ses hanches et de ses jambe, dévoilant le caleçon de bain qui masque de plus en plus difficilement une vive érection.

 

Sans mot dire, un sourire satisfait sur les lèvres, elle vient s'installe rà califourchon sur le jeune homme, et prend on visage entre ses mains, caresse sa barbe de trois jours, plongeant son regard brûlant de désir dans celui du jeune homme.

 

Sébastien ne reste pas inactif non plus. Ses mains se glissent sous le coton du t-shirt, caressant la peau à nu de la jeune femme, se shanches, son dos et son ventre, jusqu'à ce qu'il sente le corps de celle-ci bouger comme pour l'inviter à s'aventurer plus haut. Il rejoint alors sa poitrine, généreuse, ferme, et caresse ses seins délicats sous le t-shirt, quand Marine laisse sa tête partir en arrière, emportée par les caresses.

 

Après quelques minutes de caresses, elle saisit les bras de Sébastien, plante de nouveau son regard dans le sien, et avec un sourire gourmand, elle retire elle-même le t-shirt qu'elle projette sur le canapé, dévoilant sa poitrine au regard du jeune homme ébahi.

 

Sa poitrine est effectivement aussi généreuse qu'il s'y attendait. La peau douce et ferme de ses seins lourds est soulignée par des aréoles de taille moyenne, dessinés précisément, et il ne peut s'empêcher de venir embrasser l'un de ses têtons, prenant l'autre sein dans une main pour le caresser et souligner le dessin de l'autre têton du bout de l'index. Le corps de Marine répond tout de suite. Sa tête s'incline sur le côté, les yeux mi-clos, emportée par le plaisir de ces caresses, et Sébastien se fait alors plus insistant, laissant libre cours à ses mains pour explorer le corps de la jeune femme alors qu'il contihue d'embrasser, lêcher et caresser de sa langue le têton durci de la jeune femme dont le dos s'arque sous le plaisir, et qui laisse échapper quelques petits gémissements.

 

- Viens, finit-elle par l'interrompre en lui prenant les mains pour le faire se lever.

 

Les deux jeunes gens se retrouvent donc debout face à face, lui tenant la jeune feme par les hanches, et échangent un long baiser alors que leurs mains enchainent les caresses. Marine le prend alors par la main, et l'entraine vers la douche, devant laquelle elle s'arrête pour glisser ses doigts sous l'élastique du caleçon de bain, le faisant glisser jusqu'aux cheviille du jeune voileux. Ce faisant, elle se retrouve le visage au niveau du sexe en érection de Sébastien, et ils échangent un long regard troublé pendant quelques instants, interrompu par la main de la jeune femme qui vient se poser sur le gland qui se lasse deviner sous la peau qui le recouvre, une goutte de liquide perlant à son exptrémité. Elle commence de le caresser, le décalottant délicatement. Ses longs doigts fins parcourent toute sa longueur.

 

Sébastien n'est pas spécialement bien monté, mais il se trouve dans la bonne moyenne. Au contact de ces doigts délicats, il lui semble pourtant que son sexe est plus gros que d'habitude. Les caresses de MArine font monter en lui une nouvelle vague de désir, alors qu'elle le pousse délicatement à entrer dans la douche, retirant de sa main libre le jean trop grand, qui glisse de lui-même jusqu'au sol.

 

Elle dévoile ainsi une fine toison de poils bouclés, d'un beau châtain cuivré, et Sébastien dirige mine de rien sa main vers cet endroit désiré quand elle l'interrompt en lui saisissant le poignet.

 

- Non, non. Pas tout de suite.

 

Son regard le cloue sur place alors qu'ils entrent dans la douche suffisamment grande pour deux personnes. La main de Marine parcourt à nouveau le torse du planchiste désarçonné, entiérement à sa merci désormais, et son visage se dirige à nouveau vers son bassin. Au contact de sa langue, qui vient lécher avec délicatesse son gland turgescent, il llaisse échapper un petit râle de plaisir, auquel succédent de profonds soupirs lorsqu'elle vient parcourir toute la longueur de son vit avec sa langue avant de l'engloutir complêtement.

 

Il se sent transporté par le plaisir qui monte en lui alors qu'elle alterne les coups de langues, caresses manuelles et buccales, sur son sexe et sur son corps, les mains de la jeune femme arrivant toujours à un endroit où il ne s'y attend pas. Il se laisse transporter, emporter, et son la jouissance monter encore et encore, plus fort que ce qu'il a pu éprouver par le passé.

 

Comme si elle devinait cette montée de plaisir, elle accélère encore ses caresses et baisers, insistant de plus en plus sur les caresses buccales sur le sexe livré à son bon plaisir, jusqu'à ce que les halétements de Sébastien la préviennent de l'imminence de sa jouissance.

 

- Laisse-toi aller, laisse-toi faire, viens dans ma bouche, j'aime beaucoup le goût de ton sexe, et j'aimerai te goûter...

 

Ces mots, ainsi que le contact de sa main qui parcourt la fine peau qui sépare ses bourses de son anus, achèvent de faire monter le plaisir de Sébastien, et à peine Marine le repend-elle en bouche que sa semence jaillit en un long jet puissant qui vient s'acrser dans la gorge de la jeune femme, qui avale chaque goutte qui jaillit encore de ce vit ferme et encore tendu, n'en laissant échapper qu'un tout petit peu, qui vient se poser sur sa joue, avant de nettoyer de sa langue les dernières gouttes de plaisir qui maculent encore le sexe de Sébastien, qui reste malgré tout tendu et vif sous ses caresses.Elle se redresse, et Sébstien vient lécher les quelques gouttes de semence qui restent sur sa joue, avant de l'embrasser tendrement en remerciement, la caressant de nouveau.

 

Repus, ils s'enlacent à nouveau dans cette douche, et les mains de Marine trouvent les mitigeur, faisant couler une eau tiède sur leurs peaux ruisselantes de sueur, et ils restent ainsi de longue mintues dans les bras l'un de l'autre, avant de se savonner mutuellement et d'enfiler à nouveau des vêtements secs, un jean pour lui, une chemise bien trop grande pour elle, sans pour autant mettre de sous-vêtements.

 

- La soirée ne fait que commencer... lance alors Marine avec un sourire gourmand, des étincelles dans les yeux, alors qu'elle entraine son amant vers le salon, pour se blottir dans ses bras sur le canapé, devant le feu qui ronfle dans la cheminée, les deux chiennes, qu'ils ont fait rentrer viennent se coucher devant le foyer, profitant de la chaleur et s'assoupissant rapidement.

 

Quel bonheur que de se retrouver ainsi enlacés dans un cocon de confirt et de chaleur, alors que la tempête continue de s'acharner sur la dune.

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Samedi 1 janvier 6 01 /01 /Jan 10:23

Après avoir passé la journée en groupe et sillonner les routes du département en compagnie de leurs amis, tout le groupe arriva au camping, dans lequel ils avaient réservé plusieurs bungalows. Les deux couples se mirent d'accord pour partager l'un des bungalows, les autres se répartissant dans deux autres bungalows.

 

Les bungalows étaient constitués d'un salon/salle à manger sur lequel donnait une kitchenette, d'une chambre et d'une salle de bains. Comble du luxe, il y avait même une baignoire avec un tuyau et un rideau de douche.

 

Les deux hommes partirent faire quelques courses pour le repas du soir avec deux autres de leurs compagnons de route, pendant que les femmes restaient surplace pour commencer à s'installer et se rafraichir après plusieurs heures passées sur une selle de moto.

 

Patrice et Christiane avaient installé leurs sacs dans la chambre, Juliette et Sébastien prenant le canapé convertible. Juliette se rendit en première dans la salle de bains afin de se délasser sous la douche.

 

Elle entra dans la salle de bain, se dévêtit, posant ses vêtements sur un petit tabouret à côté du lavabo. Courbaturée, elle se détaillait dans le miroir. Elle passa la main sur ses hanches, soulignant le galbe de celles-ci, puis les passa sur son ventre plat et musclé. Elle se trouvait pas mal. Pas une beauté fatale, mais intérieurement, elle se sentait bien. Peut-être à cause de Sébastien. Quand il la regardait, elle avait l'impression d'être la plus belle chose qui soit au monde, que l'univers tournait autour d'elle. Ce regard profond et amoureux l'avait longtemps troublée, jusqu'à ce qu'il se décide enfin à l'approcher et à lui faire des avances. Il y avait tant d'amour, de tendresse dans ce regard... Rien que d'y penser, elle sentait comme une vague de chaleur se diffuser en elle. Elle avait envie de lui, tout de suite, dans cette salle de bains. Mais il n'était pas là.

 

Elle entra dan sla baignoire, tirant le rideau, et ouvrit le robinet pour faire jaillir l'eau sur son corps élancé.

 

Elle pensait à lui, se caressant, les yeux mi-clos, imaginant les mains de son amant sur son corps, la texture de ses lèvres, la tendresse de ses baisers... Elle l'imaginait la prenant dans ses bras, leurs deux corps ruisselant sous l'eau chaude de cette douche. Elle imaginait ses lèvres se posant sur sa gorge, l'une de ses mains la tenant serrée contre lui. Elle imaginait ses propres bras passés autour du cou de son amant, leurs deux corps collés l'un à l'autre. Elle se sentait bien, si bien...

 

Sa main gauche remonta vers l'un de ses seins, la droite remontant le long de sa cuisse vers sa toison pubienne. Sa peau glissait sous le savon, elle sentait la caresse de l'eau sur sa peau. Son sexe s'entrouvrait sous l'effet du désir, et elle commença d'exciter son clitoris en même temps qu'elle caressait son sein, laissant échapper quelques soupirs. Christiane était allée régler un détail avec les autres et lui avait dit en avoir pour quelques minutes. Elle pensait être seule dans le cabanon.

 

Mais Christiane avait été plus rapide que prévu, et elle était revenu dans le cabanon sans faire suffisamment de bruit pour que Juliette sache qu'elle était revenue.

 

Entendant les gémissements de Juliette, elle comprit immédiatement de quoi il retournait, et céda à la tentation en entrouvrant la porte de la petite salle de bains. Elle pouvait apercevoi la silhouette de Juliette à travers le rideau d ela douche. Elle était si belle... Christiane avait toujours envié Juliette, elle la trouvat superbe et, sans se l'avouer, elle la désirait secrétement.

 

Et la voilà qui était là, se caressant sous les yeux de son amie. Christiane se sentit d'abord rougir, un peu honteuse de se comporter en voyeuse. Elle sentait le désir monter en elle alors qu'elle voyait la silhouette de son amie se caressant, entendant ses souirs et ses gémissements.

 

Elle comença de se dévêtir également, petit à petit, afin de pouvoir se caresser aussi devant ce spectacle si excitant d'une silhouette en ombre chinoise.

 

Entièrement nue, elle imitait les gestes de son amie, et se sentit emportée également sous une déferlante de plaisir pendant plusieurs minutes, puis elle prit son courage à deux mains et entra dans la salle de bains.

 

Juliette, qui ne se doutait de rien, continuait ses va et vients, ses caresses intimes. Elle appréciait ce moment de tendresse et d'intimité. Les yeux clos, la tête basculée en arrière, elle vint poser la jambe droite sur le bord de la baignoire pour que ses doigts puissent pénétrer plus profondément en elle, puis, après quelques instants, elle sentit que le rideau bougeait et que quelqu'un se glissait derrière elle.

 

Pensant qu'il s'agissait de son amant, déjà de retour et voulant profiter de la douche avec elle, elle ne réagit pas. Elle sentit des mains se poser sur ses hanches, puis l'une d'elles remonta dans son dos, l'autre descendant vers ses fesses. Mmmmh, il se montrait entreprenant, tant mieux. Elle appréciait ces caresses, et voulut se blottir contre lui, mais à la place du corps familier de son amant, elle eût la surprise de rencontrer un corps de femme, une poitrine généreuse...

 

De stupeur, elle se raidit brusquement, et se retourna pour se retrouver face à Christiane. Elle ne sût quoi dire, mais, en regardant dans les yeux de celle-ci, elle lût le même désir que dans le regard de Sébastien.

 

Sans ajouter un mot, elle se pencha vers le visage de Christiane, qui s'était figée, l'embrassa doucement, puis lui chuchota à l'oreille:

- Continue, c'est très agréable...

 

Fermant les yeux, elle prit son amie dans es bras, l'embrassa à pleine bouche, alors que leurs deux corps reposaient l'un contre l'autre. Leurs mains commencèrent d'explorer le corps de l'autre. Leurs caresse smutuelles les emportaient doucement vers des plaisirs encore inconnues pour toutes les deux. Leurs langues s'entremêlaient. Juliette sentit la main de Christiane qui passait dans ses cheveux.

 

Après quelques minutes de caresses et de baisers, Juliette se baissa doucement, embrassant les seins, puis le ventre de Christiane, pour arriver à son intimité que ses doigts venaient d'explorer.

 

Les deux femmes échangèrent un regard, puis Christiane proposa de retourner dans la chambre, où elles seraient plus confortablement installées.

 

Se tenant par la main, elles sortirent de la baignoire après avoir fermé les robinets, et se dirigèrent vers la porte de la chambre, et se dirigèrent vers le lit.

 

Juliette fit alors asseoir Christiane, lui caressant les jambes, embrassant ses seins fermes et généreux. Christiane l'invita du geste à venir s'installer à côté d'elle. Leurs mains reprirent leur ballet sur leurs deux corps, elles se caressaient tout en caressant l'autre, puis elles finirent par explorer de leurs doigts l'intimité de l'autre, adoptant toutes deux le même rythme. Leur souffle se faisait plus court, plus rapide. Elle sentaient leurs deux coeurs s'emballer.

 

Dieu que c'était bon... Elles se sentaient flotter, emportées par le désir, et ne remarquèrent même pas que leurs hommes étaient revenus, déposant les courses dans le salon.

 

Entendant des gémissements, ils échangèrent un regard surpris, et Patrice se rendit à la porte entrebaillée.

 

Apercevant les deux amantes, il fit signe à Sébastien de s'approcher. Devant le spectacle de leurs deux compagnes qui se masturbaient mutuellement, ils échangèrent un sourire, et retournèrent silencieusement dans le salon.

 

Là, ils retirèrent leurs lourds blousons renforçés. Ils souriaent toujours et échangèrent un regard.

 

- Tu penses à la même chose que moi?, chuchota Patrice.

- Je pense que oui, murmura Sébastien.

 

Sans ajouter un mot, ils commencèrent de se dévêtir, et retournèrent à la porte pour profiter du spectacle. Ils ne portaient plus que leurs caleçons, et leur excitation était bien visible.

 

En silence, profitant que leurs deux compagnes avaient les yeux fermés, ils pénétrèrent dans la chambre sur la pointe des pieds, chacun d'un côté du lit.

 

Après avoir échangé à nouveau un regard complice, chacun d'eux posa les mains sur le corps de sa compagne. Les deux femmes furent tout d'abord surprises, puis, découvrant leurs amants en sous-vêtement qui les caressaient, elles leurs sourirent, et s'allongèrent toutes les deux pour profiter de ces caresses. Quel spectacle pour Patrice et Sébastien que ces deux femmes se caressant mutuellement. Ils ajoutèrent leurs mains au ballet qui parcouraient les deux corps. Les deux femmes ruisselaient de désir, leurs mains trempées, quand elles perçurent le mouvement de leurs amants qui descendaient vers le pied du lit. Ils se masturbaient de chaque côté des deux amantes.

 

Juliette se pencha alors vers l'oreille de Christiane.

 

-J'ai envie de toi, envie de te goûter...

 

Sans dire un mot, Christiane embrassa tendrement Juliette et elles changèrent à nouveau de position. Christiane se trouvait à califourchon sur le corps de Juliette. Les fragrances de son sexe l'envahirent. Elle ne connaissait pas ce parfum, qui était légèrement différent du sien, mais elle aussi eût terriblement envie de goûter son amie.

 

Juliette posa sa langue sur les grandes lèvres du sexe de Christiane, puis sur les petites, n'oubliant pas de s'occuper également de son clitoris. Ses gestes tendres emportaient Christiane qui ferma les yeux, un sourire ravi sur son visage, puis entama de lui rendre la pareille. Elles adoptèrent à nouveau le même rythme, savourant leur cunnilingus et ajoutant leurs mains à la dans de leurs langues. C'était à la fois enivrant et troublant pour toutes les deux de goûter ainsi à un sexe de femme, mais c'était terriblement agréable. Jamais elles n'avaient ressenti cela, même si elles aimaient ce que leur faisaient leurs amants.

 

Ceux-ci se masturbaient devant le spectacle, caressant de leur main libre les corps des deux femmes, qui vibraient et tremblaient à l'approche de l'orgasme.

 

Celui-ci arriva rapidement pour Juliette, qui continua de délivrer ses attentions au sexe de Christiane, jusqu'à ce que jaillisse de celui-ci un liquide clair qui lui innonda le visage. Le corps de Christiane fût pris de tremblements sous la puissance de l'orgasme, puis elle s'affaissa sur le lit, continuant de caresser tendrement le corps de son amie.

 

Elles n'ajoutèrent pas un mot, et restèrent ainsi, leurs corps enchevêtrés sur le lit, les yeux clos, pendant quelque sminutes, sous les yeux de leurs compagnons qui continuaient de les caresser et de les envelopper d'un regard tendre.

 

Après quelques instants, les deux hommes vinrent s'allonger près des deux femmes, prenant chacun sa compagne dans ses bras, comme quatre cuillers posées sur le lit, et ils se reposèrent ainsi quelques minutes avant d'entendre appeler au-dehors.

 

Ils s'entre-regardèrent, échangeant des regards complices, et Sébastien cria assez fort pour être entendu pour ldire qu'ils arriveraient dnas cinq minutes.

 

Sans ajouter un mot, se contentant de rire et de sourire, les quatre amis s'habillèrent, et se préparaient à sortir du bungalow quand Sébastien se tourna vers les deux femmes pour les remercier du spectacle et de les avoir laissé participer, ajoutant qu'il n'avaient rien vu d'aussi beau depuis bien longtemps, puis il échangea un baiser vers Juliette, qui tenait toujours la main de Christiane. Leur amitié avait évolué vers quelque chose qu'ils n'auraient pas suspecté, mais qui leur promettait des expériences très sensuelles. Mais, pour le moment présent, leurs amis motards les attendaient pour préparer et partager le dîner. Qui sait ce que leur préparait l'avenir pour le dessert?

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Vendredi 24 décembre 5 24 /12 /Déc 11:00

 

Pour Sébastien, célibataire endurci, Noël avait toujours été une période difficile.

 

Vivant seul, il sacrifiait à la tradition en installant un sapin dans son salon pour le cas improbable où ses frères et soeurs viendraient lui rendre visite avec leurs enfants. Mais il habitait loin de chez eux et leurs visites se faisaient rares.

 

Il profitait néanmoins de cette période pour s'adonner à loisir à son passe-temps préféré, à savoir passer du temps sur l'eau. L'avantage, c'était qu'avec ce froid, le plan d'eau lui appartenait quasi-intégralement. Il n'avait pas à s'inquiéter de la présence de surfeurs ou de kite-surfeurs.

 

En cet après-midi du 24 décembre, en sortant du travail, il s'était donc rendu sur la plage avec osn matériel, avait gréé sa planche à voile et s'amusait à jouer avec les vagues et à sillonner l'Anse qui se trouvait derrière chez lui. Il se permit même d'aller jusqu'au pied de ce rocher couvert d'oiseaux, à quelques encablures de la côte, et d'observer les cormorans et goélands qui y avaient élu domicile.

 

Il faisait déjà nuit noire lorsqu'il retourna à regret à la côte, sortit de l'eau et remonta son matériel par le petit chemin qui menait à son domicile, sillonnant au milieu de terrains battis par les vents de l'Atlantique, de dunes recouvertes d'herbes folles.

 

Arrivant chez lui, il eut la surprise de voir une voiture garée dans la courette, devant la porte de sa maisonnette. Encore trempé et commençant de grelotter sous sa combinaison de néoprène, il remisa sa planche à voile et son matériel sous le petit appentis attenant à la maison, et ouvrit la porte,

 

Etrange, il n'attendait pourtant pas de visite, surtout un soir de 24 décembre...

  • Il y a quelqu'un?

 

Pas de réponse... Pourtant, il y avait un parfum dans l'air... Il fit quelques pas avant de reconnaître un parfum féminin, accompagné de la senteur de bougies... Mais que se passait-il dans sa maison?

 

Il entra dans le salon, encore dégouttant d'eau de mer, et la vision qui s'offrit à lui le réchauffa instantanément. Un feu ronflait dans la cheminée, des bougies étaient effectivement disposées ça et là, et au milieu de la pièce, vêtue d'un ensemble de lingerie rouge et d'un bonnet de père Noël, se tenait Marina, une plantureuse jeune femme qu'il connaissait depuis des années, sans qu'il ait jamais tenté de la séduire.

 

Elle lui lança un regard intense avant de lui dire:

  • Joyeux Noël très cher... J'espère que ton cadeau te plait?

 

Il sentit sa gorge se serrer. Il ne savait pas trop quoi dire, se contentant de rester planté à la porte.

  • Tu devrais fermer la porte Séb, je vais attraper la mort sinon », lui lança t'elle avec un clin d'oeil.

 

Il ferma doucement la porte derrière lui, et fit quelques pas dans sa direction.

-Attends, ce n'est pas tout...

 

Arrivé à la porte du salon, il entendit un léger froissement derrière lui. Se retournant, il se retrouva nez à nez avec Françoise, une autre de ses amies, qu'il n'avait pas plus cherché à séduire que Marina.

  • Tadaaa!

 

Françoise était vêtue du même ensemble que Marina, avec également un bonnet rouge bordé de blanc.

 

La vue de ces deux femmes légèrement vêtues dans son salon n'en finissait pas de surprendre Sébastien.

  • Heu, les filles, qu'est-ce qui se passe, au juste?

  • Ce qu'il se passe, très cher Sébastien, c'est que depuis des années, nous te voyons en compagnie de jeunes femmes toutes plus belles les unes que les autres, et nous nous sommes demandées pourquoi nous n'avions jamais eu le plaisir de passer un moment intime avec toi. Alors comme ma famille est allée au ski pour les vacances, et que les proches de Françoise sont partis pour la Martinique, nous avons décidé que pou Noël, nous allions t'offrir une surprise, et que notre cadeau commun serait de passer une nuit de tendresse avec toi...

 

Sébastien était estomaqué. Il les connaissait depuis des années, et jamais il n'aurait pensé qu'elles puissent avoir des idées aussi coquines.

 

Françoise prit la situation en main, saisissant les mains de Sébastien pour l'entrainer vers le salon.

  • Allez, viens t'en donc. Tu ne vas pas garder cette combinaison sur toi toute la soirée, ce serait dommage...

 

Il se laissa entrainer vers le salon, avec l'impression que tout ceci était un rêve.

 

Il faisait bon près de la cheminée... Une bouteille de champagne reposait dans un seau à glace, trois coupes posées à côté.

 

Alors que Marina se glissait derrière Sébastien pour saisir le cordon qui commandait la glissière de sa combinaison, la main de Sébastien effleura le fin porte jarretelle de dentelle rouge... Si c'était un rêve, il ne voulait pas qu'il s'arrête. Françoise saisit la bouteille, et la déboucha comme Marina commençait de faire descendre la glissière de la combinaison, dévoilant le top en lycra que Sébastien portait en dessous pour s'isoler un peu du froid.

 

Elle fit glisser la combinaison de ses épaules, puis le long de son torse, s'arrêtant au niveau de la taille. Françoise commençait de servir le champagne.

 

Marina fit glisser le top en lycra par-dessus la tête de Sébastien, qui se retrouva torse nu, la peau encore perlée d'eau de mer, au milieu de son salon. Françoise lui tendit une coupe, ainsi qu'à Marina.

  • A un Noël fait de plaisir et de câlins! », lança Marina, avec un clin d'oeil à destination de Françoise.

  • A mon tour de déballer le cadeau! », répondit celle-ci, après avoir trempé ses lèvres dans la coupe.

 

Sébastien goûta à son tour à la boisson, alors que Marina se glissait devant lui, laissant Françoise passer dans son dos.

 

Il sentit les lèvres de la rousse Marina venir se poser contre les siennes, alors que la blonde Françoise faisait glisser la combinaison le long de son bassin, puis de ses jambes, le laissant vêtu uniquement de son boxer de bain, qui ne masquait pas grand chose de son état d'excitation.

 

Marina continuait de l'embrasser, et il sentit les mains de Françoise se poser dans son dos.

  • Tu as le goût de la mer », plaisanta Françoise.

  • Mmmmh, c'est vrai, attends, je vais y goûter aussi...

 

Il sentit les lèvres de Françoise se poser dans son dos, entre ses omoplates.

  • Hé, mais c'est vrai... C'est très agréable comme saveur...

 

Toujours sous le coup de la surprise, il sentit les deux bouches des deux jeunes femmes se mettre à parcourir son corps, y joignant leurs mains.

 

Ces caresses n'en finissaient pas, et il se sentait à l'étroit dans son boxer de bain, quand il sentit une main se glisser dans celui-ci.

  • Hé, on dirait bien que notre cadeau est prêt à être déballé...

 

Françoise rit de la réflexion de Marina, et il sentit deux mains glisser sur ses hanches, et venir saisir l'étoffe de chaque côté de celles-ci pour faire glisser le boxer le long de ses jambes.

  • En effet, on dirait bien que notre cadeau n'attend plus que nous.

 

Un doigt parcourut son sexe sur toute sa longueur, et il sentit qu'on le poussait vers la cheminée, et les deux jeunes femmes l'invitèrent à s'allonger sur le tapis, s'asseyant chacune d'un côté de l'homme qui se trouvait à leur merci.

  • Alors, tu ne dis toujours rien? », lui demanda Marina.

  • Si, si... Je me demandais juste si tout ça n'était qu'un rêve. Et dans ce cas, j'avais peur que si je me mettais à parler, je finisse par me réveiller...

  • Aaaah, alors on va tout faire pour prolonger ce rêve, si tu veux bien...

 

A ces mots, elle vint se placer plus près de son visage, et déposa un nouveau baiser langoureux sur ses lèvres, un baiser au goût de lèvres, qu'elle semblait savourer avec bonheur. Pendant ce temps, il sentit la main de Françoise venir saisir la hampe de son sexe, et ses lèvres se posèrent contre son gland, le bout de sa langue venant le caresser.

 

Que c'était bon! Il se laissait aller, embrassant avec tendresse sa rousse amie, pendant que Françoise s'affairait sur son sexe. La brunette profitait avec plaisir de cet instant. Elle goûtait au sexe de son amant, le prenant en bouche goulument, le caressant, jouant avec, jusqu'à voir perler une goutte de liquide préséminal translucide, dont elle se servit pour lubrifier ses doigts pour commencer de le masturber en un lent mouvement de va-et-vient, en cadence avec sa bouche. Elle sentait le membre gonfler entre ses doigts, dans sa bouche. Il pulsait, les veines ressortant sous l'effet du désir. Elle savait qu'il était entièrement à sa merci, et elle savourait l'instant. Le sexe de son amant lui appartenait entièrement, elle prenait plaisir à jouer avec, à sentir sa texture sur sa langue et jusqu'au fond de sa gorge. Quel délice que de sentir ce sexe d'homme dans sa bouche...

  • Hé, laisse m'en un peu! », s'exclama Marina en rejoignant son amie.

 

Les deux jeunes femmes se croisèrent à mi-chemin, et échangèrent un baiser complice, et Françoise vint s'installer près du visage de Sébastien, embrassant son front, ses oreilles, puis enfin ses lèvres, alors que Marina prenait en main son sexe. Le baiser de Françoise avait le goût du sel, mais également du sexe de Sébastien. Il eut l'étrange sensation d'embrasser son propre sexe.

 

Marina, pendant ce temps, avait le sexe de Sébastien rien que pour elle, et elle comptait bien en profiter jusqu'au bout. Elle pointa le bout de sa langue entre ses lèvres, et pourlécha la verge de son amant sur toute sa longueur, accompagnant le mouvement de ses doigts fins. Elle apprécia la saveur, légèrement salée, de ce sexe d'homme fièrement dressé, comme s'il cherchait à la provoquer. Elle reprit le mouvement de masturbation là où Françoise s'était arrêtée, et observa les réactions de ce pénis gonflé, scrutant chaque veine qui pulsait à la surface de celui-ci. Sébastien laissa échapper un râle de plaisir à l'instant où ses lèvres vinrent se poser sur son gland.

 

Marina s'arrêta quelques instants sur celui-ci, l'explorant de sa langue, appréciant la douceur de cette peau si fine qui la séparait des terminaisons nerveuses de ce sexe, puis entama un lent va-et-vient de sa bouche, avant d'accélérer le mouvement.

 

Elle sentait le sexe de Sébastien dans sa bouche, le léchait, l'aspirait, et Sébastien commença à fondre de plaisir. Elle sentit son sexe emplir sa bouche, le goût de celui-ci, douceâtre, salé et amer à la fois, enivrait ses sens, et tout à coup, elle sentit jaillir la semence de son amant, qu'elle reccueillit précieusement dans sa bouche à mesure qu'elle jaillissait. Quelle saveur!

 

Le goût de cette semence, mêlé au sel laissé sur sa peau par l'eau de mer, et à celui de sa peau, était entêtant, enivrant, et elle se laissa emporter quelques instants, conservant dans sa bouche à la fois le sexe et le sperme de son amant, puis elle abandonna le membre tant désiré pour remonter vers son visage, et elle partageant sa semence avec Françoise dans un long et tendre baiser sous les yeux ébahis de leur amant commun.

 

Elle vinrent ensuite embrasser tout à tour le jeune homme, lui faisant partager le goût de sa propre semence et celui de leurs baisers.

 

C'était le début d'un réveillon pas comme les autres, fait de sensualité et de tendresse, où les corps et les sens se mélangèrent à loisir dans un tourbillon de plaisir et de désir.

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Samedi 18 décembre 6 18 /12 /Déc 13:11

 

Un soir de novembre, alors que Sébastien était installé tranquillement dans son salon, devant un bon feu de cheminée et observant la tempête à travers la baie vitrée de son salon, toutes les lumières et la musique s'éteignirent brusquement. Il ne pouvait connaître la raison de cette panne, mais il se doutait qu'il devait s'agir d'un problème de chute de branche d'arbre ou de poteau électrique, le réseau n'ayant pas encore été enterré dans le petit hameau.

 

Grâce à la lumière de la nuit,il pût néanmoins se repérer suffisamment pour se rendre dans sa cuisine et y récupérer quelques bougies qu'il disposa ça et là pour profiter d'un minimum d'éclairage, ainsi que d'une lampe torche, pour le cas où. Comme sa cuisinière fonctionnait au gaz, il en profita pour mettre de l'eau à chauffer, afin de se préparer un bon grog pour retourner s'installer dans son canapé.

 

Ce n'est qu'une fois installé qu'il entendit tambouriner à la porte. A cette heure avancé, il se demandait qui pouvait bien lui rendre visite et se rendit à la porte après avoir enfilé un peignoir puisqu'il ne portait qu'un simple caleçon pour vêtement.

 

Derrière celle-ci, il reconnut Marie, sa voisine, une jeune femme de vingt-sept ans qu'il connaissait un peu puisqu'elle aussi pratiquait le surf, la planche à voile et le kite sur les mêmes spots que lui et habitait à quelques dizaine s de mètres de chez lui.

 

Elle était trempée jusqu'aux os et il la fît entrer immédiatement.

 

« Merci Séb. Avec cette tempête, je n'ai plus d'électricité chez moi, mais je vois que toi non plus. Ca t'ennuie si je reste un petit peu? J'ai un chauffage électrique et la température va baisser pas mal avec cette fichue panne.
- Pas de souci. Tu peux même rester dormir ici si tu veux. J'ai une chambre d'amis et la cheminée est suffisante pour toute la maison. Tu veux boire quelque chose pour te réchauffer? J'allais me faire un grog.
- Volontiers, merci. »

 

Il accompagna la demoiselle jusqu'au salon, et se rendit à la salle de bain pour lui récupérer une serviette afin qu'elle puisse se sécher.

 

« Attends, tes vêtements son trempés. Tu veux que je te prête un jean et un T-shirt? Tu pourras te changer, le temps que je prépare les grogs.
- Heu, je veux bien, merci. »

 

Il lui prêta donc un pantalon et un t-shirt secs, ainsi qu'un pull bien trop grand pour elle, mais au moins elle ne resterait pas transie de froid.

 

Il enfila de son côté un jean avant de se rendre à la cuisine, où il s'occupa de leur préparer des grogs ainsi que quelque gâteaux pour accompagner la boisson.

 

De retour au salon, il retrouva Marie grelottant près de la cheminée malgré les vêtements secs. Ses vêtements trempés étaient disposés près de la cheminée pour leur permettre de sécher.

 

Il posa le plateau sur la table basse, et s'approcha d'elle pour lui tendre sa tasse et la frictionner.

 

« Merci Séb. Je suis hyper frileuse...
- Ah ben ça, je ne m'en serai jamais douté. A te voir naviguer il y a deux jours à peine malgré le vent, la pluie et le froid... »

 

Elle lui adressa un regard amusé.

 

« Oui, mais en même temps, je me dépensais...
- Oui, c'est pas faux », répondit-il avec un clin d'oeil.

 

Ils restèrent un moment, lui frictionnant le dos de Marie, et elle profitant de l'instant, inclinant la tête sur le côté pour manifester son plaisir devant ce massage impromptu.

 

« Mmmh, c'est bon... Tu es vraiment doué, un vrai régal. »

 

Légèrement troublé, Sébastien se demandait si elle parlait de ses mouvements pour la frictionner ou de son grog.

 

Une fois qu'elle fût réchauffée, il la prit par la main pour l'inviter à s'asseoir sur le canapé avec lui. Elle n'offrit aucune résistance, et vint s'asseoir contre lui alors qu'il prenait sa tasse à son tour.

 

« J'espère que ça ne t'embête pas que je me blottisse contre toi, mais j'ai toujours un peu froid, et j'ai toujours eu un peu peur des tempêtes depuis que j'étais gamine.
- Mais non, pas du tout. Au contraire, c'est même très agréable d'avoir une jolie jeune femme dans ses bras pour un homme tu sais », lui répondit-il avec un clin d'œil et un sourire taquin.

 

Elle rit légèrement, se pelotonnant contre lui sous le regard distant du chat de Sébastien, roulé en boule sur son coussin, et de son chien, lové sur sa couverture.

 

« Tes animaux sont superbes, et ils sont très gentils. Tu sais que ton chat vient me rendre visite de temps en temps?
- Ca ne m'étonne pas vraiment. Noiraud a toujours été très sociable. Un vrai charmeur!
- Comme son maître? », demanda t'elle.
- Oh non, a côté de lui, je suis tout sauf un séducteur.
- Ah bon, je croyais pourtant... »

 

Elle prit un air un peu déçue, une petite moue dubitative sur son visage.

 

« Si, si, je t'assure. Je n'ai pas l'air comme ça, mais je ne suis pas ce qu'on peut appeler un séducteur. Je ne dis pas que je n'aime pas passer un bon moment avec une femme quand l'occasion se présente, mais je n'ai pas vraiment le temps d'aller draguer dans les bars et je n'aime pas les boîtes. Mon truc, c'est de naviguer, de passer du temps sur l'eau. Un peu comme toi. Ca ne nous laisse pas beaucoup d'occasion de rencontrer du même, hein?
- Non, pas vraiment. Encore qu'on rencontre des gens qui partagent les mêmes centes d'intérêt, c'est déjà pas mal. »

 

Ils rirent un peu tous les deux, et restèrent un petit moment silencieux, elle bien au chaud dans ce pull surdimensionné qui la faisait paraître si fluette, et lui qui la tenait dans ses bras. Le feu crépitait dans la cheminée. Le vent soufflait violemment derrière les fenêtres et la pluie crépitait sur les carreaux. C'était une de ces tempêtes qui frappent la Bretagne pendant l'automne. La nature se déchainait au-dehors, mais ils étaient si bien tous les deux, confortablement installés sur ce canapé, à regarder les flammes attisées par le souffle du vent qui s'engouffrait dans le conduit de la cheminée.

 

Après un petit quatre d'heure, Sébastien sentit Marie bouger doucement dans ses bras. Elle posa sa tête sur le torse de Sébastien, sa main s'était glissée sur sa poitrine, sous le peignoir, et caressait sa peau. Elle le regardait fixement, les yeux brillants passant de ses lèvres à ses yeux. Comprenant l'invitation, il se pencha doucement et embrassa ces lèvres charnues. Elle sentait si bon.

 

De son côté, Marie lui rendit ce baiser. Elle était surprise. Agréablement surprise. Elle était si bien chez Sébastien qu'elle en oubliait toute retenue. Elle ne se reconnaissait pas, elle la jeune femme si sage, elle embrassait cet homme qu'elle ne connaissait que très peu après tout, et ce n'était même pas un rendez-vous. Peut-être était-ce le grog, en plus de la boisson qu'elle avait prise un peu plus tôt chez elle avant cette panne d'électricité? En tout cas, elle se sentait terriblement attirée par ce jeune trentenaire si accueillant et serviable, si gentil et doux.

 

Ce baiser se prolongea en un long instant, et elle revint se blottir contre lui, sa main continuant de caresser le torse viril de son hôte. Elle sentait l'odeur de sa peau, la chaleur de son corps. Puis elle sentit que Sébastien posait une main sur ses hanches, et l'autre sur sa cuisse. Il la caressait doucement, tendrement, alors qu'elle venait se blottir encore plus contre lui. Il embrassa le haut de son crâne, passa la main dans ses cheveux, et ils entamèrent des caresses toujours plus douces et plus tendres sur ce canapé, devant cette cheminée, alors que les éléments en furie montraient un peu de leur puissant derrière les murs.

 

Caresses, baisers, tendresse... Ils finirent bientôt par s'embrasser à nouveau alors que le chat baillait et s'étirait de tout son long. Le désir montait en chacun d'eux. Leurs corps vibraient à l'unisson, ils avaient envie de l'autre, envie de posséder l'autre ne serait-ce qu'un instant, comme un écho à la tempête qui faisait rage. Elle défit la ceinture du peignoir, dévoilant les épaules et le torse musclé de Sébastien, qu'elle embrassa tendrement, ses lèvres venant se poser sur son corps alors qu'elle le poussait à s'allonger sur le canapé, venant s'installer s'allonger sur lui. Ils s'embrassèrent encore longtemps, n'osant pas bouger, puis elle se redressa, à califourchon sur lui, pour retirer le pull épais ainsi que le T-shirt qu'il lui avait prêtés.

 

Il la voyait à demi-nue pour la première fois, et ce qu'il découvrit ne fût pas pour lui déplaire. Elle avait un corps tonique, musclé juste ce qu'il faut, belle à croquer, et il le lui dit sans ambages. Elle rougit légèrement, eût un petit sourire mutin, et sentit les mains de Sébastien venir parcourir son corps, caressant ses courbes, soulignant le dessin de ses seins, effleurant les tétons qui commençaient de durcir sous la montée du désir.

 

Il échangèrent encore de longues caresses, puis elle plongea son regard dans celui du jeune homme.

 

« J'ai envie de toi... »

 

A peine avait-elle prononcé ces mots qu'elle en fût elle-même surprise. Sébastien, touché par cette simple phrase, l'embrassa tendrement et l'invita à se relever, la gardant dans ses bras, tout contre lui. Ils se retrouvèrent ainsi, debout dans les bras l'un de l'autre, et leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau pour un long baisser passionné.

 

Leurs mains couraient sur le corps de l'autre en un long ballet de tendresse. Puis elle glissa une main sur la fermeture du jean de Sébastien qui en fit de même de son côté. Ils dégrafèrent un à un les boutons du pantalon de l'autre, à la même cadence, un sourire gourmand et mutin sur leurs visages. Les pantalons glissèrent à leurs chevilles, et ils s'en débarrassèrent d'un coup de pied. Celui de Sébastien atterrit près du chien, qui prit un air contrit avant de se lever pour se retourner sur sa couverture.

 

Ils rirent tous deux devant la réaction du chien. Sébastien prit un air penaud.

 

« Oups... »

 

Marie ne répondit rien, embrassa à nouveau son tendre amant. Le bruit du vent leur semblait plus lointain, plus distant, comme un bruit de fond, un orchestre de percussions qui faisait ronfler le feu de la cheminé, en écho à la passion brûlante qui dévorait les occupants de la pièce.

 

Maire ne portait plus qu'une simple culotte de coton blanche, et Sébastien un boxer noir. Il la prit dans ses bras, et la déposa sur le canapé. Il entreprit de la caresser, et elle s'abandonna à la sensualité du moment. Elle sentait les mains de Sébastien qui parcouraient son corps, ses lèvres qui embrassaient celui-ci à leur tour. Elle avait envie de le sentir en elle et le lui dit, mais il ne répondit pas, continuant ses caresses, remontant le long de ses jambes pour atteindre la culotte, qu'il fit glisser lentement jusqu'à ses chevilles.

 

Elle sentit alors les mains de son amant parcourir l'intérieur de ses cuisses pour parvenir à son intimité en même temps que son visage. Le souffle chaud de Sébastien sur ses lèvres était comme réponse à ce désir qui lui brûlait les entrailles, et le se sentit s'ouvrir à lui. Elle vint poser les jambes sur ses épaules, comme pour l'attirer à elle.

 

Sébastien s'arrêta un instant, profitant de la vue sur ce sexe caché par une fin toison de poils bruns, ces lèvres entrouvertes qui ruisselaient déjà, et il caressa ces lèvres charnues et appétissantes avant de les lécher délicatement, tendrement, en même temps que son index et son majeur se frayaient un chemin en elle. Il la sentit se cambrer sous le plaisir, et aperçut son clitoris qui commençait de poindre sous son capuchon de peau. Il posa ses lèvres dessus, l'embrassant tendrement, et fit aller et venir ses doigts, caressant l'intérieur de son sexe, cette peau si fin et délicate, en même temps que du dessous de sa langue il venait masser son clitoris.

 

Maire se sentait fondre sous ces caresses. Elle sentait les doigts de Sébastien bouger en elle. D'abord deux, puis trois doigts. Il lui semblait que ces doigts jouaient une mélodie sensuelle, comme si son sexe était un piano de plaisir. La sensation de la bouche de Sébastien qui emprisonnait son clitoris, la langue jouant sur celui-ci, tout cela la transportait et elle se mit à gémir, puis à pousser de petits cris comme il accélérait le mouvement de ses doigts en elle, et que son auriculaire trouvait le chemin de son petit trou.

 

Elle se sentait partir loin de la tempête. Elle oubliait le monde autour d'eux, elle n'était plus que plaisir sous les attentions de son amant. L'orgasme la prit sans prévenir, comme une explosion de sensations, une décharge électrique qui lui parcourait tout le corps, et elle sentit un liquide chaud s'échapper d'elle violemment, inondant la main et le visage de Sébastien.

 

Le jeune homme, surpris par cette réaction, ne se laissa pas désarçonner, et, retirant ses doigts un à un du sexe de Marie, il continua ses caresses, embrassant ses cuisse, son ventre, remontant jusqu'à ses seins. Marie avait l'impression de flotter. Les caresses de Sébastien, leur rythme, accompagnait sa redescente depuis le sommet de plaisir qu'elle venait d'atteindre. Elle sentit le corps de son amant effleurer le sien comme il remontait le long de celui-ci. Ces mains continuant de la caresser, ces baisers sur tout son corps, tout cela la faisait se sentir si bien...

 

« Séb, prends-moi, s'il te plait, fais-moi l'amour maintenant. »

 

Leurs regards se croisèrent, et il l'embrassa tendrement avant de rapprocher son corps de celui de la jeune femme. Son sexe en érection le brûlait également, et il se présenta de lui-même devant le sexe ouvert de la jeune femme, où il s'introduisit délicatement, centimètre par centimètre, se contractant et se décontractant tout à la fois à mesure de sa progression.

 

Ces sensations d'être prise tout doucement, d'être empli par un sexe palpitant provoquèrent rapidement un nouvel orgasme et un nouveau jet de liquide chez Marie, mais Sébastien continua de la prendre sur le canapé. Son sexe enflé allait et venait dans celui de la jeune femme, entrait et sortait, allant cogner au fond de ce vagin ruisselant, alors que Marie ondulait des hanches pour accentuer les sensations.

 

Au bout de plusieurs minutes, Sébastien sentit qu'il n'allait pas tenir beaucoup plus longtemps. Il sentait qu'il allait exploser à tout moment dans ce sexe étroit, chaud et doux, et où sa verge allait et venait.

 

« Aaah, je vais venir... Oui, je sens que ça vient... »

 

Marie le regarda, vit son visage torturé, déformé par le plaisir. Elle aussi sentait un nouvel orgasme monter...

 

« Ouiiii, ooooh Sébastien, viens en moi, viens... »

 

Ses yeux brillaient, elle ne pouvait réprimer un sourire satisfait et était obligée de se mordre la lèvre inférieure pour en pas crier, puis elle s'abandonna et cria de plaisir à l'instant où elle sentit la semence de Sébastien venir remplir son sexe, et où un nouvel orgasme la prit, inondant le bas-ventre de Sébastien.

 

Elle sentit le corps de son amant venir reposer contre le sien, la semence de son amant continuait de jaillir en plus petites saccades désormais. Son sexe était toujours en elle, bougeant à peine. Il continuait de la caresser et leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau pour un baiser doux et tendre, alors qu'il continuait de parcourir son corps, comme pour l'accompagner dans ce retour sur terre.

 

Ils restèrent ainsi, leurs deux corps nus enlacés sur le canapé devant la cheminée pendant de longues minutes, s'embrassant tendrement, repus pour l'instant, jusqu'à ce que le désir les saisisse à nouveau.

Par korrigancoquin.erog.fr
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