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Vendredi 25 juin 5 25 /06 /Juin 18:19

Ses lèvres enserrent le lobe de son oreille tandis que sa main caresse délicatement, avec la légèreté d’une plume, les poils de sa nuque. Il frissonne, tout son esprit anticipe déjà les sensations, et son imagination s’emballe, sans cesse réprimandée par les faits. Elle prend instinctivement le contrepied de ce qu’il imagine au moment où cela lui vient à l’esprit.

Quand il imagine qu’elle va se concentrer sur ses épaules ou ses reins, elle s’occupe plutôt de ses hanches. Quand il pense qu’elle va lui retirer ses vêtements, elle se contente de le faire basculer sur le dos, et de le masser avec ses doigts, sa langue, puis a poitrine. Finalement, son esprit hisse le drapeau blanc. Elle a gagné et il s’abandonne totalement sous ses caresses.

Elle provoque des frissons dans tout son corps en effleurant ses hanches, glisse une main sous sa ceinture pour maser le haut de ses fesses, à la base de son dos, alors que sa langue s’égare entre ses omoplates.

C’est à son tour de ronronner. Elle se donne à lui d’une façon qu’il n’a jamais connue, le faisant changer de position pour le retourner sur le dos pour faire courir sa langue sur son bas-ventre, en lui massant les pectoraux, insistant vers les aisselles.

Finalement, après plusieurs minutes de ce supplice, elle détache sa ceinture, prend le temps de faire coulisser chaque passant l’un après l’autre. Il est au supplice. Son érection est déjà bien sensible depuis plusieurs minutes, mais elle se désintéresse totalement de la bosse dans son boxer quand elle fait glisser son pantalon jusqu’à ses chevilles, puis le dépose au pied du lit.

Elle lui caresse alors un pied, mais sur le dos. Elle n’a pas envie de l’effaroucher encore comme plus tôt dans la matinée.

Remontant le long de sa jambe, son doigt suit le sillon de sa cicatrice, alors que leurs regards ne se quittent pas.

Elle ne s’arrête pas sur la cicatrice cette fois, et comme il ouvre la bouche pour parler, son doigt vient se poser sur ses lèvres et elle lui fait « Chuuut, plus tard… », d’une voix suave.

Le regard gourmand, elle poursuit son ascension, et pince sa lèvre inférieure avec ses doigts en fixant son regard sur le sous-vêtement bleu, où commence à poindre une goutte de souillure.

« Je peux ? », lui demande-t-elle. Et sans attendre sa réponse, sa main se glisse entre sa cuisse et le tissu du boxer, ses doigts atteignent le membre en érection, encore caché sous le boxer. Les caresses se font insistantes, et elle ne peut résister plus longtemps, dévoile le sexe turgescent, gonflé de désir.

Une fois de plus, ses yeux brillent de gourmandise. Elle ne dit rien, mais semble apprécier ce qu’elle a sous les yeux.

Pendant que l’une de ses mains fait glisser le boxer petit à petit jusqu’à ses pieds, les doigts de l’autre main caressent la verge tendrement, amoureusement.

Ils sont tous les deux nus sur le lit de Juliette. La main sur le sexe de son compagnon, leurs yeux à tous les deux brillent de l’envie de s’aimer, tout simplement.

Elle détache son regard du visage de son amant, son visage descend en renfort de ses doigts. Sa langue vient toucher délicatement le bout de son gland, y recueille un peu de la sève qui perle au bout. Elle goûte et passe sa langue sur ses lèvres.

Il n’en peut déjà plus, se sent pousser des ailes. Ces mains expertes le transportent déjà de plaisir. Il ferme les yeux et se laisse emporter par une vague de plaisir alors que ses lèvres viennent se poser autour de son gland, l’enveloppant peu à peu, et qu’il sent le contact d’une langue douce et chaude.

Elle le prend en bouche, progressivement. Petit à petit, le membre disparait presque entièrement dans sa bouche. Et sa langue s’agit, caressant, massant, pétrissant avec ses lèvres ce sexe offert.

Il râle de plaisir. Un son guttural s’échappe de sa gorge, qu’il ne peut retenir. Son sexe gonflé lui parait surdimensionné. Il ne peut croire qu’il tienne encore dans une bouche. Jamais il n’a ressenti ce genre de sensations auparavant. Son corps tout entier se met à vibrer.

Elle insiste, alterne les mouvements, entre sa langue et ses doigts, ses mains viennent caresser son petit trou et ses bourses, sollicitant au passage cette zone hyper-sensible entre les deux. Il est pris de vertiges devant tant d’attentions.

« Juliette, je…
-Chuuut, je sais. C’est bien, vas-y, viens. »

Il sent sa jouissance arriver. Il ne peut la retenir plus longtemps. Son sexe se met à pulser, et tout à coup le sperme en jaillit en longues saccades, qui envahissent la bouche de Juliette avant de couler dans sa gorge. Elle n’a pas ouvert la bouche, a conservé pour elle toute sa semence.

Avant qu’elle aie pu tout avaler, il ‘attire à lui, échange avec elle un long baiser prolongé, où il goûte à sa propre semence. Il trouve cela légèrement salé, un peu visqueux.

Elle semble apprécier cette attention supplémentaire. A nouveau, ils se blottissent dans les bras l’un de l’autre, ronronnant de plaisir, sans un mot, n’échangeant que de tendres caresses et de doux baisers.

Repus, mais pas tout à fait rassasié, ils continuent de s’échanger des caresses, des mots doux. Ils savent tous deux que ce qui vient de se produire est important. Ni l’un, ni l’autre n’avaient jamais ressenti des émotions si fortes.

Ils s’embrassent tendrement, aucun des deux n’ose poser la question. Finalement, c’est elle qui franchit le pas en se tournant vers lui.

« Ouvre le tiroir du chevet si tu veux. Il y a ce qu’il faut dedans. »

Sébastien a la gorge serrée. Ils viennent de partager un moment très fort, et il a compris que le meilleur reste à venir.

Il ouvre le tiroir, et y trouve effectivement une boîte de préservatifs neuve, encore sous cellophane.

« Oui, je les ai achetés avant que mon ex ne se barre. On n’a pas eu le temps de l’ouvrir. »

Il lui sourit, et lui lance un regard interrogateur.

« Et ça ?, lui demande-t-il en sortant du tiroir un gode de taille moyenne, le sourire aux lèvres.

Juliette s’empourpra, et il se mit à rire, légèrement moqueur. Juliette remua alors et parvint à le désarçonner, se retrouvant à califourchon sur le ventre de son amant.

« Ca, on verra plus tard. Pour le moment, c’est toi et toi seul que je veux. »

Sébastien avait à nouveau la gorge serrée. Les paroles de Juliette avaient fait mouche et il l’attira à lui pour échanger un long baiser savoureux.

« Laisse-toi faire Sébastien, laisse-moi prendre les choses en main, lui dit-elle d’un ton de défi, sa main s’égarant sur le bas-ventre de son ami et amant. Elle descendit alors, un préservatif dans une main, dont elle défit l’emballage, tenant de son autre main le sexe de Sébastien.

Sa langue passa à nouveau sur ses lèvres, éclair rose et soyeux sur des lèvres rouge vif. Dieu qu’elle était belle à ce moment, à la fois gourmande et mutine.

Sans mot dire, elle mit le préservatif à l’entrée de sa bouche, et le déposa tendrement sur le bout de son gland. La sensation était agréable, à la fois chaude et humide. Elle goba ensuite progressivement la verge offerte, déroulant dessus le préservatif avec délicatesse, sa main caressant les bourses de son ami.

« Mmmh, dis-moi, je ne connaissais pas cette méthode pour enfiler une capote, mais c’est vraiment super agréable…
-Tais-toi idiot, laisse-toi faire plutôt… », lui répondit-elle avec un sourire appuyé d’un clin d’œil complice.

« Tu es prêt? », lui demanda-t-elle.

Il hocha la tête, la gorge serrée. Il sentait le corps de Juliette tendu au-dessus de lui, et comme elle venait S’empaler sur cette verge, il ne sentit plus rien que ce corps qui enveloppait le sien, la douceur et la chaleur de ce vagin qui l’entourait, tel une prison de chair.

En amazone, elle chevaucha son amant, alternant des mouvements de haut en bas, puis sur les côtés, caressant de son vagin chaque parcelle de ce sexe bouillant.

Immobile, Sébastien se laissait faire, s’abandonnait entièrement aux attentions de son amie. La seule partie de son corps qui bougeait était son sexe, qu’il contractait et décontractait en elle. Puis ses mains se mirent à caresser les hanches, le ventre et les seins de Juliette, l’une d’elle s’égarant sur sa toison pubienne, excitant la zone qui surplombait son clitoris.

Ses doigts sentirent celui-ci gonfler, et se dégager de sa fine enveloppe, en une érection formidable.

Juliette gémissait, son corps tout entier était parcouru de frissons. Elle sentait Sébastien en elle, sentait chacun de ses mouvements, qui multipliait son désir à l’infini. Quel amant formidable. Sentir un sexe s’agiter en elle lorsqu’elle arrêtait ses mouvements état une impression étrange. Elle n’avait jamais eu d’amant capable de lui faire ressentir cela.

Oui, Séb, le beau et serviable Séb était aussi et peut-être surtout le meilleur amant qu’elle aie eu.

Elle se concentrait sur chaque sensation, chaque contraction de Sébastien en elle, chacun de leurs mouvements déclenchait en elle une nouvelle vague de chaleur. Le plaisir montait, encore et encore, et elle se laissait submerger.

L’orgasme la prit presque par surprise par son intensité, et elle ne pût retenir un cri avant de s’immobiliser, la tête jetée en arrière, son corps entier crispé par la jouissance, alors que Sébastien était encore en elle. Elle le sentait en elle. Elle n’était plus que plaisir, sentant ce sexe gonflé qui pulsait et s’agitait à l’intérieur de son intimité. Quelle sensation! Quel plaisir! Jamais elle n’avait ressenti un orgasme aussi fort, et chaque mouvement du sexe de Sébastien prolongeait celui-ci au-delà du raisonnable. Elle crût un instant s’évanouir, puis s’effondra sur son amant.

Leurs deux corps immobiles étaient brûlants. Il était encore en elle, entretenant par ses mouvements le plaisir qui avait envahi son amante.

A l’instant où l’orgasme avait saisi son amante, il avait posé sa main sur la gorge de celle-ci, avait senti chaque contraction en elle, son vagin s’était resserré sur son vit, l’enveloppant entièrement, et il s’était alors abandonné lui aussi, avait continué de caresser son corps et de faire bouger son sexe en elle. Il voulait prolonger autant que possible ce moment pour elle.

Puis il avait senti le corps de Juliette s’effondrer sur le sien, avait enveloppé son corps entre ses bras, lui caressant les omoplates, les épaules et la nuque, sa main gauche descendant vers le creux de ses reins pour effleurer alternativement ses hanches et ses reins, s’égarant par moments sur ses fesses.

Il n’avait pas joui, se contentant de rester en elle, le sexe gonflé de sève.

Elle bascula alors sur le dos, conservant en elle le sexe de son amant, et celui-ci entama un lent mouvement de va-et-vient en elle. Elle sentait le plaisir l’envahir à nouveau. Jamais elle n’avait eu plus d’un orgasme, mais aujourd’hui, avec l’intensité du moment, elle savait qu’elle allait en avoir un autre. L’une de ses mains se prit à caresser le torse de Sébastien, jouant avec ses poils et ses tétons. L’autre était descendue et caressait alternativement les hanches de son amant pour imprimer le rythme de ses mouvements, et son propre bas-ventre, caressant et excitant plus encore son clitoris, qui en devenait presque douloureux mais pas encore tout à fait.

Appuyé sur ses avant-bras, Séb continuait son mouvement de va-et-vient, descendant son visage contre celui de Juliette pour l’embrasser, puis il accéléra. Il sentait qu’il allait venir. Il ne pourrait plus retenir sa jouissance bien longtemps. Et dans un ultime spasme, son sperme envahit le préservatif, les saccades venant heurter les parois du vagin de Juliette malgré l’enveloppe de latex.

Elle sentit le liquide chaud se répandre dans le préservatif, comme de tous petits coups frappés à la porte du plaisir. Et celui-ci ouvrit la porte en grand. Elle fût prise d’un orgasme encore plus puissant que le précédent, en eût le souffle coupé pendant quelques instants. Son corps tout entier se cambra sous l’assaut du plaisir, puis s’effondra sur le lit.

Ils restèrent ainsi quelques dizaines de secondes, attendant de sentir le sexe de Sébastien se rétracter. Et pendant ce temps, il continuait de la caresser, leur regard plongé dans celui de l’autre. Il maintint le préservatif en place tout en se retirant du sexe de son amante, le retira et fit un nœud au bout avant de le déposer par terre au poied du lit. Il ne voulait pas se lever pour aller le jeter et expliqua à Juliette qu’il irait le jeter dans quelques minutes, qu’il voulait rester avec elle, partager ce moment avec elle.

La prenant dans ses bars, il continuait de la caresser tendrement, d’embrasser chaque partie de son corps qui vibrait, parcouru de frissons.

Ces caresses accompagnaient Juliette alors que son plaisir commençait de se diffuser et qu’elle retrouvait petit à petit le contrôle de sa pensée et de ses émotions. Les lèvres de Sébastien parcourant son corps, les doigts qui effleuraient sa peau prolongeaient son plaisir, elle partageait ces instants avec l’homme qui venait de l’honorer de son amour et de sa tendresse.

Ils se retrouvèrent bientôt allongés dans les bras l’un de l’autre, repus et comblés. Elle sentait la chaleur du corps de son amant, les bras qui l’enserraient. Elle se sentait rassurée, totalement abandonnée dans les bras de son amant.

Elle pensa l’espace d’un instant qu’elle devrait peut-être même remercier le conducteur de la voiture. Car grâce à lui, elle avait découvert en son meilleur ami un formidable amant.

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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Jeudi 24 juin 4 24 /06 /Juin 18:15

Une fois dans la cuisine, ils partagèrent le repas préparé par Sébastien.

« Tu sais, ce n’est rien de vraiment exceptionnel: une salade avec un peu de fromage de chèvre, des lardons et des croutons, avec des œufs au bacon et des saucisses, histoire de bien caler ton estomac après tes émotions de ce matin.
-De ce matin seulement?, lui lança-t-elle avec un clin d’œil.
-Heu, et bien, heu, à l’origine oui… »

Il s’était empourpré devant sa réponse, ne sachant trop comment répondre. Elle lui lança un sourire désarmant et il se mit à fondre devant elle.

« Bon sang, qu’elle est belle, pensait Sébastien. Comment un mec normal a-t-il pu laisser filer une nana pareille? »

Ils continuèrent de manger, sans dire un mot, mais Sébastien ne savait trop comment régir face aux regards de Juliette. Celle-ci se sentait partagée. Elle ne voulait pas le brusquer, il semblait un peu indécis. Elle-même se sentait partagée entre le désir qui l’avait envahie après le plaisir de ce matin et la gêne de s‘être trouvée ainsi sous les mains de son meilleur ami.

Une fois le repas terminé, Sébastien aida Juliette à s’installer dans le salon, lui apporta son café, un livre et la télécommande de la télévision.

De son côté, il avait un peu de travail et installa donc son ordinateur portable dans le bureau.

« Je laisse la porte ouverte. Si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi. »

La journée se passa ainsi. Juliette, dans le salon, ne cessait de repenser à ces instants si spéciaux dans la salle de bains, sentait le désir de retrouver ces sensations l’envahir à nouveau, et tenta de maîtriser ces pulsions tout l’après-midi. Quant à Sébastien, il avait bien du mal à se concentrer sur son travail. L’image de son amie en train de jouir sous ses mains l’obsédait, il avait la gorge sèche en y repensant.

Alors qu’il était en train d’essayer de se concentrer sur son travail, une fenêtre de conversation s’ouvrit sur son écran. C’était Julie qui s’était connectée grâce à son téléphone portable, et ces quelques mots s’affichèrent sur l’écran: « Tu peux venir STP? »

Après avoir sauvegardé son travail, il se leva pour sortit du bureau et se rendre dans le salon, mais Juliette n’y était plus.

Elle s’était levée sans qu’il le remarque pour rejoindre sa chambre. Et elle était là, juste derrière lui, appuyée sur ses béquilles et vêtue d’un bustier blanc, d’une culotte de dentelle blanche, d’un porte-jarretelles blanc et d’une paire de bas blancs. Sébastien n’en croyait pas ses yeux et cligna plusieurs fois des yeux, l’air incrédule.

« Si tu voyais la tête que tu fais mon cher. », s’amusa-t-elle.

Sa gorge se serra, il la regarda, les yeux écarquillés, alors qu’elle s’approchait encore de lui et s’assit sur ses genoux. Leurs lèvres se rencontrèrent et ils échangèrent un long baiser tendre. Les ^lèvres de Juliette avaient un goût de cerise, sa peau brûlante venait au contact de l’étoffe de la chemise de Sébastien et ses bras prenaient appui sur ses épaules, les mains jointes derrière son cou.

Ses mains à lui étaient venues se poser délicatement sur ses hanches, provoquant chez elle un nouveau frisson. Elle se recula légèrement, leurs regards se croisèrent, emplis d’une émotion encore indéfinissable, mélange de désir, d’appréhension, de confiance et de pudeur. Ils étaient en train de basculer dangereusement entre l’amour et l’amitié, et en avaient pleinement conscience.

Elle dégrafa sa chemise sans quitter son regard, et il se leva, la portant,  les cuisses serrée sur ses hanches, et se dirigea vers la chambre. Elle déposa un baiser dans son cou, et sentit le frisson qui le parcourut à cet instant.

Arrivé dans la chambre, il la déposa délicatement sur le lit et vint s’allonger à côté d’elle pour déposer un baiser langoureux sur ses lèvres.

Ils avaient finalement cédé, concrétisant un amour refoulé depuis longtemps.

Tendrement, délicatement, il se mit à parcourir son corps, du regard d’abord, puis de ses doigts. Détaillant chaque centimètre carré de sa peau, suivant le contour de cette lingerie si délicate au toucher, il provoqua à nouveau en elle la montée du désir. Prenant bien soin de ne pas mobiliser ou blesser sa cheville, il couvrit ensuite sa peau brûlante de tendres baisers.

Elle ronronnait de plaisir, frissonnants sous ces assauts délicats, et se sentit dériver vers les rives du plaisir.

Sa culotte était désormais trempée, souillée du fruit de son plaisir. Son ventre s’avançait vers le visage de Sébastien à chaque fois qu’il s’approchait de son nombril, l’invitant à descendre plus bas. Il redescendit alors plus bas, toujours plus bas, feignant de manquer sa cible, il vint poser ses mains et sa bouche sur ses genoux, caressant la peau si délicate dans les plis de ceux-ci. Elle ignorait jusqu’alors que cet endroit puisse receler un tel plaisir. Et de sentir ses doigts remonter le long de ses cuisses, sa langue les caressant au passage, tout cela la faisait fondre.

Il écarta délicatement la culotte, découvrant le fruit défendu, déjà entrouvert, puis retira le morceau d’étoffe d’une main, l’autre main s’agitant à la porte de son puits de jouissance, recueillant la sève qui s’en échappait. Puis sa main remonta et il porta ses doigts humides à ses lèvres, pour goûter à la mouille de sa compagne. C’était à la fois sucré et salé, avec une odeur un peu forte mais pas désagréable.

Il ne tenait plus en place. Ses doigts s’agitaient, en même temps que sa langue, à la fois autour, puis entre ses lèvres, sur son bouton, pour finalement s’insinuer en elle. Un doigt d’abord, puis deux, pénétrèrent dans son intimité. Elle laissa échapper quelques gémissements, puis se mit à ronronner sous les mains de son compagnon.  Sa langue vint s’égarer un peu plus bas, entre ses orifices, bientôt remplacée par sa main libre, pendant qu’il venait caresser, du dessous de sa langue, la peau qui ne recouvraient presque plus son clitoris, et s’attardait sur celui-ci.

Elle devenait folle, une tigresse qui miaulait et ronronnait à la fois, cédant à l’appel du plaisir, portée par une jouissance quasi-absolue. Elle avait l’impression de se noyer, d’être emportée dans un tourbillon chaud fait de volupté et de tendresse, et elle sentait son orgasme arriver. Elle savait qu’il serait fort, très fort. Elle se sentait comme transporté dans une tout autre dimension. Le monde autour d’elle tourbillonnait, cessait d’exister. Il n’y avait plus qu’elle, elle et ces sensations, cette langue, ces mains qui l’expédiaient si haut qu’elle voulait ne jamais redescendre.

Lorsque l’orgasme arriva, ce fut comme une explosion. Pour la première fois de leur vie, ils assistèrent à un véritable déluge vaginal. Du vagin de Juliette jaillirent les fruits de son plaisir, elle eut la sensation de s’alléger brusquement, de se sentir flotter telle une plume, et lui reçut le fruit de ce plaisir, l’accueillant avec un grand sourire, qui faisait écho à celui de la femme qu’il aimait de tout son cœur.
« Oh mon Dieu… », s’exclama Juliette, attirant Sébastien dans es bras et le serrant contre elle. « Oh mon Dieu, ooooh, mais comment as-tu fait ça ? Oh mon Dieu…3

Tout surpris de cette réaction, Sébastien la serra en retour contre lui, déposa un baiser sur sa joue où perlait une larme au milieu de la sueur. Leurs yeux pétillaient. Ils étaient heureux, comblés comme jamais. Lui d’avoir procuré autant de plaisir à cette femme qui était là, dans ses bras, fragile et forte à la fois, et elle d’avoir ressenti ce même plaisir, reconnaissante et aimante.

Ils s’enlacent, tendrement, et elle profite de ces quelques instants pour recouvrer ses esprits. Ses yeux s’animent d’une lueur mutine, et elle se penche à l’oreille de son compagnon, et lui susurre quelques mots à l’oreille, de ces mots qui ravissent un homme.

« Merci mon amour, maintenant, à mon tour de te faire plaisir. »

Et de joindre le geste à la parole.

 

 

A SUIVRE

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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Mardi 22 juin 2 22 /06 /Juin 23:56

 

Ses mains si douces parcoururent la poitrine du skipper, jouant avec ses poils, caressant ses tétons, puis descendirent jusqu’à sa ceinture. Un sourire gourmand aux lèvres, Nathalie plongea son regard dans celui de cet homme, allongé sur la page avant du voilier, pendant que ses mains défaisaient la boucle de la ceinture et s’engageaient sous son bermuda. Celui-ci fût bientôt descendu à ses chevilles, révélant son boxer, déformé par une excitation déjà bien visible.

 

Voyant cela, Nathalie se passa la langue sur les lèvres, sa gourmandise éveillée par le spectacle. Ses mains jouaient avec l’élastique du boxer, dévoilant progressivement un gland légèrement violacé, perché au sommet d’une verge fièrement dressée. Alléchée, elle pencha son visage vers ce sexe offert, et sa langue passa sur cette friandise.

 

Sébastien eut un frisson. Il n’en croyait pas ses yeux, ni ses sens.

 

La langue s’activait sur le gland, sur le frein, les mains s’affairant à le débarrasser de ses vêtements. Il s’abandonnait sous ces caresses, transporté dans un autre monde.

 

Le bercement de la houle, combiné au savoir-faire de Nathalie, suscitait en lui des sensations inconnues. La chaleur de cette bouche, la douceur de ces lèvres et de cette langue passant sur sa hampe, sur ses bourses, ces doigts pétrissant et parcourant son sexe l’amenèrent au bord de l’explosion, et il prévint Nathalie.

« Ne t’inquiète pas pour ça, j’adore gouter au plaisir d’un homme », lui répondit celle-ci, avant de reprendre cette fellation experte.

 

La verge gonflée de désir se trouva ainsi emprisonnée au fond de la gorge. Sébastien n’aurait jamais cru que son sexe puisse tenir dans une bouche. L’excitation était à son comble, et en quelques spasmes, il eût tôt fait de remplir la bouche de Nathalie. Quelques gouttes seulement perlèrent sur des lèvres rouge vif, et Nathalie avala la quasi-totalité de sa semence avant de remonter échanger avec lui un baiser langoureux, partageant avec lui cette saveur acidulée, légèrement visqueuse et amère.

 

Puis elle s’allongea sur lui, la tête posée sur sa poitrine.

« Merci, lui dit-elle alors.

-Merci à toi, c’était vraiment… Vraiment divin et inattendu. », répondit le skipper.

 

Ils se remirent debout au bout de quelques minutes.

 

Philippe, depuis le cockpit, n’avait rien perdu de la scène qui s’était déroulée à l’avant du bateau. Sébastien et Nathalie le retrouvèrent nu, la main caressant son sexe et un large sourire aux lèvres.

 

Ils se retrouvèrent donc tous les trois dans le cockpit, et à la demande de Philippe, Sébastien mit le cap vers une petite crique difficile d’accès et prépara le mouillage. Il n’aurait jamais pensé que ce terme puisse s’appliquer à ce point à la situation.

 

Ils jetèrent l’ancre dans cette petite anse, à l’abri des regards et des touristes, connue seulement des marins du coin.

Une fois la manœuvre effectuée, Sébastien retrouva à l’arrière du bateau le couple en train de se caresser mutuellement. Sans mot dire, Philippe et Nathalie l’invitèrent d’un geste à se joindre à eux. La femme était à nouveau en train de lécher le sexe de son mari, la croupe fièrement dressée vers les cieux. Sébastien s’approcha et déposa un baiser sur une de ses fesses. Elle sentait bon la femme et la volupté, chaude de désir, trempée de celui-ci.

 

Il passa ses mains sur ses fesses, et descendit sur ses cuisses. Par-dessus la chevelure de Nathalie, il croisa le regard de Philippe, et perçut l’assentiment de celui-ci. Il s’aventura alors entre les fesses de Nathalie. Son visage caressait chacune de celles-ci, alors que ses mains caressaient tantôt sa cuisse, tantôt son clitoris ou ses lèvres entrouvertes par le désir qui l’envahissait.

 

Sa langue passa sur son petit trou, alors que ses doigts commençaient à trouver une voie en elle. Son corps tout entier ondulait sous les caresses et la langue du skipper. Sa langue trouva le chemin de son vagin, et caressa doucement ses lèvres entrouvertes. Deux de ses doigts lui avaient ouvert la voie, et il pût ainsi insinuer sa langue entre les petites lèvres, jusqu’en elle, alors que sa main caressa sous le fin duvet et la pellicule de peau qui cachait son clitoris, en cercles de plus en plus rapprochés. Il sentit le corps de Nathalie se crisper, puis être parcouru de spasmes comme il continuait ce cunnilingus et ces caresses.

 

Philippe, lui, était à nouveau penché en arrière, la tête renversée et un sourire d’extase sur le visage. Il sentit sa femme se contracter comme elle expérimentait un orgasme, puis se détendre et se laisser aller au plaisir.

 

Sentant cet orgasme lui aussi, Sébastien attrapa l’une des mains de Nathalie et l’amena sur son pubis, l’invitant ainsi à prendre le relais de sa main.

 

Pendant ce temps, il avait interrompu son cunnilingus pour saisir le préservatif que lui tendait Philippe. Il enfila celui-ci tout en prolongeant ses caresses buccales sur l’intimité de Nathalie.

 

Elle se mit à se caresser. Elle savait ce que préparait Sébastien, et elle le savourait à l’avance. Elle ralentit donc sa fellation, et Philippe observa Sébastien se préparant à investir cette femme.

 

Le skipper se redressa, continuant de caresser les cuisses et les fesses de Nathalie, et présenta son sexe à l’entrée du vagin de celle-ci. Le gland entra en contact avec les grandes lèvres, et commença de se frayer doucement un chemin, et entra finalement en elle. Elle sentit ce corps étranger entrer en elle, dur et chaud, puis, d’un coupe de rein, Sébastien la pénétra jusqu’à la garde. Elle eut un petit hoquet de surprise, ses yeux s’agrandirent puis s’étrécirent sous la décharge de plaisir comme il commença des mouvements de va-et-vient.

 

Il se trouvait derrière elle, la prenant en levrette sous les yeux de son mari, celui-ci recevant de sa femme une splendide fellation. L’excitation du trio était à son comble. Les mains parcouraient les corps, l’un des doigts de Sébastien se frayant également un chemin dans le petit trou de Nathalie en même temps que son sexe envahissait celle-ci. L’une des mains de Nathalie s’occupait du sexe de son mari, l‘autre la masturbait tendrement. Les mains de Philippe couraient sur le corps de sa femme, sur ses seins, sa nuque.

 

Après quelques minutes, Sébastien se redressa sur un signe de Philippe. Celui-ci désirait prendre sa femme. Elle se redressa, retira le préservatif de Sébastien et le prit en bouche comme celui-ci la positionnait pour pouvoir s’introduire dans ce vagin déjà dilaté par les assauts du skipper. Il se coucha sur le dos, et elle vint s’empaler sur son vit dressé, le sexe de Sébastien à la main. Elle continuait de la masturber, couchée sur son mari. Celui-ci, couché sur le banc, tendit un nouveau préservatif à Sébastien. Il l’enfila, pendant que sa main préparait délicatement le petit trou de Nathalie à le recevoir. Se tenant derrière elle, il introduit un doigt, puis deux, à l’intérieur de la femme. C’était chaud et doux, quoiqu’un peu étroit Il eût peur de lui faire mal et s’en ouvrit au couple.

 

« Ne t’en fais pas, le rassura-t-elle. Tu ne seras pas le premier à passer par-là, et j’ai terriblement evie de savoir ce que cela fait d’être prise par deux homme à la fois. »

 

Rassuré, il s’exécuta. Son gland vint se positionner à l’entrée de l’anus, et entra progressivement en elle, d’un demi-centimètre. Puis, d’un grand coup de rein, il pénétra à nouveau en elle. Elle eût un hoquet, comme un cri, qui se mua en gémissement comme elle ressentait en elle la présence de ses deux amants. Philippe et Sébastien aussi ressentaient la présence de l’autre à travers la mince paroi qui les séparait. La situation, les sensations étaient terriblement excitantes.

 

Ils continuèrent ainsi quelques instants, et Nathalie eut un premier orgasme, mais aucun des deux hommes ne voulait s’arrêter en si bon chemin. Se retirant d’elle, Sébastien changea à nouveau de préservatif, et parvint au prix d’une petite gymnastique à venir rejoindre Philippe, leurs deux sexes pénétrant successivement puis ensemble le vagin de Nathalie qui se sentait totalement remplie par ces deux sexes. Les gémissements se muèrent en grognements de plaisir pour les trois partenaires. Les deux sexes se caressaient en la pénétrant, elle était totalement emplie, embrassant alternativement et à pleine bouche ses deux amants, la jouissance montant à nouveau en elle en une immense vague de plaisir.

 

L’atmosphère torride les emmenait tous les trois sur des rives de plaisir inconnues. Ils se laissaient porter par leurs désirs, et finalement, à quelques secondes d’écart à peine, Philippe finit par s’abandonner dans le vagin de sa femme comme celle-ci ressentait un nouvel orgasme, et Sébastien finit par remplir le préservatif de sa semence, restant quelques instants immobile en elle, son sexe et celui de Philippe parcourus de spasmes excitant encore davantage l’intimité de Nathalie qui eût immédiatement un nouvel orgasme.

 

Ils s’écroulèrent alors tous les trois dans le cockpit, un sourire complice sur leurs lèvres.

 

« C’était divin ! », remercia Nathalie, embrassant tendrement ses deux amants.

 

A SUIVRE

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Samedi 19 juin 6 19 /06 /Juin 20:10

Cette histoire est un peu particulière, elle n'est pas vraiment érotique, ni sexuelle, puisque ce passage ne raconte qu'un simple baiser, une simple rencontre. Mais en l'écrivent, je suis resté bloqué sur la sensualité de ce simple baiser. J'espère qu'elle vous plaira.

 

"Une silhouette se détache de la cohue, si douce, si attachante... Ma tendre Patricia, ma princesse, je la rencontre enfin...

 

Nous nous approchons l'un de l'autre, ton sourire me fait fondre...

 

Ton regard m'hypnotise, et je plonge dans tes yeux si expressifs...

 

Le désir m'envahit quand je pose ma main sur ta joue, prolongeant la magie de ce premier contact. Tes yeux se plissent à moitié et ton visage vient s'appuyer sur ma main, tes lèvres s'entrouvrent pour une invitation à y poser les miennes.

 

Je me penche en avant, pour presser délicatement mes lèvres contre les tiennes, je sens l'espace d'un instant ton souffle sur mon visage, juste avant que nos bouches se rencontrent.

 

Tes mains se rejoignent derrière ma nuque, tu t'es dressée sur la pointe des pieds, comme pour mieux profiter de cet instant, ne pas en perdre une miette. Mes mains à moi descendent le long de ton corps, que je sens frissonner...

 

A ce moment, comme nos lèvres se joignent et que nos souffles se mêlent, ma tête se met à tourner, le monde semble s'arrêter de tourner et le temps s'arrêter.

Nous nous abandonnons tous deux à cet instant si voluptueux, incapable de penser, incapable de mettre un terme à ce baiser que nous voudrions voir durer toujours...

 

Et puis, après une éternité qui nous semblera n'avoir duré qu'une seconde, nos bouches se séparent et je plonge à nouveau dans ton regard, j'y lis un amour sans limite, une promesse de bonheur...

 

Nous réalisons alors que ce quai de gare bondé s'est totalement vidé. Nous sommes les dernières personnes encore sur le quai.

 

Qu'importe, tu es là, dans mes bras, et le reste ne compte pas... Je voudrais prolonger ce moment éternellement, et nous replongeons dans une étreinte au cours de laquelle je vois des étoiles danser dans tes yeux et dans le reflet des miens...

 

Un amour inoui, unique, immédiat, comme une confirmation de ce que nous savions déjà tous les deux...

Pour moi, ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ton odeur, ton souffle sur moi, l'expression de ton visage, ta démarche et ta silhouette si désirable, l'incarnation de la féminité et du désir, tout est réuni pour confirmer l'amour que je te porte déjà.

 

Je sais avec certitude à ce moment que c'est toi mon âme soeur, l'unique femme de ma vie, celle que je veux chérir et combler, avec qui je souhaite partager mon avenir.

 

J'ai du mal à me résoudre à ce moment à libérer tes lévres de mes baisers. J'ai envie de prolonger cet instant éternellement, mais il faudra bien nous résoudre tous deux à quitter ce quai de gare pour prendre un taxi et rejoindre notre hôtel pour d'autres moments si tendres, si câlins..."

 

Mais ça, c'est une autre histoire, et un sujet que je garde précieusement pour un prochain billet...

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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Samedi 19 juin 6 19 /06 /Juin 19:59

 

C’était l’été, un été particulièrement chaud, et cette journée allait l’être encore plus.

 

Sébastien, jeune motard d’une trentaine d’année, se trouvait seul à la terrasse d’un café. Profitant de son jour de congé, il avait l’intention de partir en mer sur son voilier, histoire de profiter de la fraîcheur sur l’eau plutôt que de griller sur la plage ou de bouillir sous son blouson de moto.

 

Savourant son café, il aperçut un couple de quadragénaires qui venait d’arriver dans le café. Ils s’étaient installés trois tables plus loin sur la terrasse, et Sébastien avait pu apercevoir la courte jupe que portait la femme. Une belle brune aux cheveux longs, vêtue d’une jupe de tissu bleu qui lui couvrait à peine le tiers des cuisses, et d’une chemise légère de tissu diaphane, qui laissait entrevoir une poitrine splendide. Assez gironde, elle se déplaçait avec une grâce et une élégance qui avaient attiré l’attention du motard, qui avait du mal à détourner ses yeux des formes généreuses de cette créature de rêve, ce qui n’avait pas échappé au compagnon de la femme.

 

Après un moment, il s’aperçut qu’eux aussi l’observaient avec attention. Brun, les cheveux courts, les yeux noisettes et un visage souriant, il n’avait rien d’un top-model, et n’avait que rarement l’occasion de faire des rencontres. Il portait ce jour-là ses bottes de moto, un jean noir et une chemise blanche, son blouson de moto étant posé sur le dossier de sa chaise.

 

Le couple le détaillait, et la femme gloussa une ou deux fois.

 

« Mince, je me suis fait repérer je crois bien. », Un peu gêné, Sébastien répondit au regard insistant du couple par un sourire mi-figue, mi-raisin. Il ne savait pas trop comment réagir et s’empourpra avant de détourner le regard.

 

L’homme se leva alors et se dirigea vers lui.

 

« Mince, mince, mince… », pensait Sébastien en le voyant s’approcher.

« Excusez-moi monsieur, mais ma femme et moi sommes en vacances dans la région, et nous voudrions savoir si vous pouvez nous indiquer où louer un bateau.

-Heu, mais bien sûr. Enfin, c'est-à-dire que ça dépend d ce que vous cherchez et de votre budget, les locations sont un peu chères dans le coin. », Sébastien se sentit soulagé de voir que l’homme ne semblait pas lui tenir rigueur de ses regards appuyés à destination de sa compagne.

« C’est que nous avons un budget assez serré, mais avec cette chaleur, nous aurions voulu aller faire un tour en mer.

-Hé bien, il y a bien une solution. Vous pouvez essayer de demander aux gens du coin sur le port si l’un d’eux veut bien vous emmener. Il y a beaucoup de bateaux qui sortent pour pêcher dans la journée. Et quelques-uns pour se promener.

-Et vous-mêmes, vous auriez quelqu’un à nous conseiller ?

-Et bien, oui, bien sûr, mais si vous voulez partir maintenant, je sors en voilier après mon café. J’avais prévu de partir pour la journée. Si vous avez vos casse-croutes pour ce midi, je veux bien vous emmener. Je suis seul à bord et il y a de la place. Et puis ce serait gratuit, suggéra sans malice Sébastien

-Oh, ce serait formidable. J’en parle à ma femme et nous vous donnons notre réponse. »

 

Sur ces mots, il retourna à sa table, parla à sa femme, et tous deux se levèrent pour venir le rejoindre. De face, la femme était encore plus belle et désirable. Sébastien se dit alors que cet homme avait bien de la chance d’être en si bonne compagnie.

 

« Nous sommes partants.  Nos pique-nique sont dans la glacière dans le coffre de la voiture qui est garée sur le port. Nous les prendrons au passage, précisa l’homme.

-Vous avez quoi comme voilier ?, demanda sa compagne.

-Un Sangria. C’est un voilier d’un peu moins de 8 mètres, avec un cockpit assez spacieux, un pont avant dégagé, une cabine principale et une cabine avant séparés par les WC.

-Ca a l’air sympathique comme bateau.

-Oui, assez, son principal avantage, c’est qu’il n’y a pas de table dans la cabine principale et que la table à carte est repliable. Ca permet de dégager beaucoup d’espace pour se déplacer.

-En effet, ça doit être bien pratique, surtout si vous naviguez avec votre femme ou petite amie », lui lança-t-elle sans ambage.

 

A ces mots, Sébastien s’empourpra un peu et sentit sa gorge se serrer. Un éclair d’amusement passa dans les beaux yeux verts de la femme et son mari lui fit un grand sourire.

 

« Hé ben, si la journée commence comme ça, je ne sais pas comment elle va finir », pensa Sébastien en lui-même, un sourire un peu maladroit sur le visage.

 

La conversation s’engagea ensuite. Sébastien apprit qu’ils s’appelaient Philippe et Nathalie, qu’ils étaient originaires d’Alsace, et que c’était la première fois qu’ils venaient en Bretagne mais qu’ils trouvaient la région splendide et les gens très accueillants et ouverts d’esprit. Il leur expliqua qu’il était lui-même originaire de la région, même s’il avait beaucoup voyagé, qu’il était séparé de sa compagne depuis presque un an et célibataire.

 

Cette information sembla intéresser beaucoup la femme. Elle lançait à Sébastien des regards appuyés, le regardait droit dans les yeux, jusqu’à ce qu’il détourne le regard. Il avait bien du mal à rester concentré sur la conversation, son regard était attiré tantôt par les yeux, tantôt par la poitrine de la femme, qui se dévoilait dans le décolleté de sa chemise.

 

La gorge serrée, il ne pouvait s’empêcher de s’imaginer caressant ces deux seins qui semblaient si soyeux et si délicats. Il s’imaginait prenant en bouche ses tétons, en mordillant un légèrement, plongeant son regard dans les yeux d’émeraude de Nathalie, l’embrassant, déposant ses lèvres sur la bouche délicate de celle-ci. Il l’imaginait prononçant son nom avec volupté.

 

« Sébastien ? Vous êtes toujours là »

 

Houlà, il s’était laissé emporter par un songe.

 

« Heu, oui, oui. J’avais laissé mon esprit vagabonder… », répondit-il, rouge comme un pivoine.

 

Elle lui lança un regard encore plus appuyé et légèrement amusé, et lui fit un sourire complice et un clin d’œil.

 

« J’espère  que vous êtes plus concentré à la barre de votre bateau.

-Oui, bien sûr, ne vous inquiétez pas. Je fais de la voile depuis des années, et je connais tellement bien le plan d’eau que je pourrai y naviguer les yeux fermés », la rassura-t-il.

 

Ils finirent donc leur petit-déjeuner et après avoir réglé leurs consommations, se dirigèrent vers les pontons. Nathalie marchait devant Sébastien. Il pouvait profiter du spectacle de ses hanches délicieusement rebondies et de sa démarche très légèrement chaloupée, de ses cuisses fermes et de ses longues jambes. Un régal pour les yeux.

 

Arrivé à sa moto, il récupéra ses affaires dans les malles et ils le rejoignirent à l’entrée du ponton.

 

Une fois sur le bateau, ils déposèrent les pique-niques dans le petit frigo du bord et Nathalie s’installa dans la cabine pour ne pas gêner les hommes pendant la manœuvre. Sébastien indiqua à Eric les différentes manœuvres pour qu’ils puissent les accomplir à deux.

 

Il installa le moteur hors-bord à son poste en baissant la chaise, brancha la nourrice d’essence et actionna le lanceur.

 

Puis ils larguèrent les amarres. L’avant d’abord, qu’Eric lui lança depuis le ponton, puis l’arrière, qu’il embarqua en montant à bord.

 

La manœuvre de sortie du port accomplie, Sébastien demanda à Eric de l’aider à hisser les voiles. Une fois cela fait, ils s’installèrent confortablement sur les bancs du cockpit et Sébastien régla le pilote automatique sur la route à suivre.

 

« Dites, les hommes, vous voulez boire quelque chose ?, lança Nathalie depuis la cabine.

-Non, merci, mais vous devriez nous rejoindre si vous voulez profiter de la vue, répondit Sébastien.

-J’arrive, nous pourrons en profiter ensemble. »

 

Drôle de réponse, pensa Sébastien.

 

Nathalie apparut, toujours vêtue de sa courte jupe, mais elle avait remplacé sa chemise par un haut de maillot qui soulignait encore plus les courbes généreuses de sa poitrine.

 

Sébastien sentit sa gorge se serrer. Une boule se formait dans celle-ci, et il se retrouva la bouche grande ouverte, stupéfait du spectacle.

 

« Hé bien jeune homme, qu’est-ce que c’est que ce regard ?, lui lança-t-elle, appuyant sa remarque d’un clin d’œil. Son mari observait la réaction de Sébastien d’un air goguenard.

 

« Ne vous en faites pas, j’ai l’habitude que d’autres hommes regardent ma femme de cette façon. Ca arrive souvent. »

 

Elle s’installa à côté de son homme, la main posée nonchalamment sur la cuisse de celui-ci.

 

« Bon, je vais vous laisser, il faut que j’aille remplir le journal de bord. Je reviens dans cinq minutes », expliqua le jeune homme avant de s’engouffrer dans la cabine.

 

« Bon sang, qu’elle est belle ! », pensa-t-il en remplissant le livret. Il avait de plus en plus chaud. La météo prévoyait une température caniculaire pour aujourd’hui, et le thermomètre affichait déjà 24°.

 

Sébastien profita alors de la relative tranquillité de la cabine pour récupérer dans un placard du bateau un bermuda qu’il enfila pour remplacer son jean beaucoup trop épais, en prévision de la montée de température. Il était vêtu de son seul caleçon lorsqu’il entendit du bruit derrière lui, quelqu’un descendait dans la cabine.

 

« Je suis juste venue prendre une bouteille d’eau », lui lança Nathalie alors qu’il se retournait et se retrouvait face à elle, en sous-vêtement.

 

Son regard se baladait sur le torse viril du jeune homme, et descendit jusqu’à la bosse qui se formait dans son boxer. Sa langue se promena sur ses lèvres et son regard se fit gourmand.

 

« Heu, vous en trouverez dans le placard à votre droite, à côté de la gazinière.

-Merci. »

 

Elle ouvrit le placard, prit une bouteille, puis sortit de la cabine pour rejoindre son mari.

 

« Hé bien, ça c’était pas mal », pensa en lui-même Sébastien en finissant de se changer. Il opta pour le port du simple bermuda par-dessus son caleçon. Il pouvait bien naviguer torse-nu pour profiter du soleil.

 

Il rejoignit ensuite le couple, qui s’était installé confortablement sur le banc tribord, et s’installa de l’autre côté du cockpit.

 

La conversation reprit, sur un ton badin. Ils continuaient de faire connaissance progressivement, et Sébastien ne pût s’empêcher de noter que le regard de Nathalie se posait sur son bermuda, et que sa main caressait tendrement la cuisse de son mari.

 

Le short de celui-ci était d’ailleurs déformé par une belle érection.

 

« Tu m’étonnes, pensa Sébastien. Avec une femme comme ça qui me caresse la jambe, moi aussi je banderai comme jamais ! »

 

Le silence reprit, seulement brisé par le bruit de la coque du voilier glissant sur une mer calme, et le bruit de la légère brise matinale dans les voiles.

 

Sébastien partit s’allonger sur le pont avant et ferma les yeux, profitant du silence pour se reposer. Il voulait laisser le couple profiter du paysage et les avait laissés seuls, quelques mètres derrière lui.

 

Une quinzaine de minutes plus tard, il se mit à entendre des bruits étranges provenant de l’arrière du bateau. Se demandant de quoi il pouvait s’agir, il fût instantanément en éveil et se retourna  pour découvrir que l’homme avait basculé la tête en arrière, les yeux clos et un sourire béat sur le visage. Sa femme était en train de lui faire une petite gâterie dans le cockpit du bateau.

 

Troublé par la scène, un peu gêné de se découvrir dans la peau d’un voyeur, Sébastien ne pût détacher ses yeux de cette crinière qui s’élevait et se baissait sur la hampe de l’homme au rythme du clapot pendant quelques minutes, puis se retourna, fixant le foc et le ciel pour éviter de les déranger.

 

Il entendit l’homme gémir plusieurs minutes, puis un râle s’échappa et il entendit le couple murmurer.

 

Il ne bougea pas, fit comme s’il n’avait rien remarqué, quand il sentit le bateau rouler légèrement sur tribord. Il n’eût pas le temps de se retourner que la silhouette de la femme emplit son champ de vision. Vue du pont du bateau, Sébastien s’aperçût qu’elle ne portait plus de culotte.

 

Il s’empourpra alors une fois de plus, et vit la femme s’agenouiller à côté de lui, lui dévoilant sans vergogne son intimité.

 

« Sébastien, ne bouge pas, laisse-toi faire, s’il te plait », lui lança-t-elle en dirigeant ses mains vers la poitrine de celui-ci.

 

A SUIVRE

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