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Samedi 19 juin 6 19 /06 /Juin 19:59

 

C’était l’été, un été particulièrement chaud, et cette journée allait l’être encore plus.

 

Sébastien, jeune motard d’une trentaine d’année, se trouvait seul à la terrasse d’un café. Profitant de son jour de congé, il avait l’intention de partir en mer sur son voilier, histoire de profiter de la fraîcheur sur l’eau plutôt que de griller sur la plage ou de bouillir sous son blouson de moto.

 

Savourant son café, il aperçut un couple de quadragénaires qui venait d’arriver dans le café. Ils s’étaient installés trois tables plus loin sur la terrasse, et Sébastien avait pu apercevoir la courte jupe que portait la femme. Une belle brune aux cheveux longs, vêtue d’une jupe de tissu bleu qui lui couvrait à peine le tiers des cuisses, et d’une chemise légère de tissu diaphane, qui laissait entrevoir une poitrine splendide. Assez gironde, elle se déplaçait avec une grâce et une élégance qui avaient attiré l’attention du motard, qui avait du mal à détourner ses yeux des formes généreuses de cette créature de rêve, ce qui n’avait pas échappé au compagnon de la femme.

 

Après un moment, il s’aperçut qu’eux aussi l’observaient avec attention. Brun, les cheveux courts, les yeux noisettes et un visage souriant, il n’avait rien d’un top-model, et n’avait que rarement l’occasion de faire des rencontres. Il portait ce jour-là ses bottes de moto, un jean noir et une chemise blanche, son blouson de moto étant posé sur le dossier de sa chaise.

 

Le couple le détaillait, et la femme gloussa une ou deux fois.

 

« Mince, je me suis fait repérer je crois bien. », Un peu gêné, Sébastien répondit au regard insistant du couple par un sourire mi-figue, mi-raisin. Il ne savait pas trop comment réagir et s’empourpra avant de détourner le regard.

 

L’homme se leva alors et se dirigea vers lui.

 

« Mince, mince, mince… », pensait Sébastien en le voyant s’approcher.

« Excusez-moi monsieur, mais ma femme et moi sommes en vacances dans la région, et nous voudrions savoir si vous pouvez nous indiquer où louer un bateau.

-Heu, mais bien sûr. Enfin, c'est-à-dire que ça dépend d ce que vous cherchez et de votre budget, les locations sont un peu chères dans le coin. », Sébastien se sentit soulagé de voir que l’homme ne semblait pas lui tenir rigueur de ses regards appuyés à destination de sa compagne.

« C’est que nous avons un budget assez serré, mais avec cette chaleur, nous aurions voulu aller faire un tour en mer.

-Hé bien, il y a bien une solution. Vous pouvez essayer de demander aux gens du coin sur le port si l’un d’eux veut bien vous emmener. Il y a beaucoup de bateaux qui sortent pour pêcher dans la journée. Et quelques-uns pour se promener.

-Et vous-mêmes, vous auriez quelqu’un à nous conseiller ?

-Et bien, oui, bien sûr, mais si vous voulez partir maintenant, je sors en voilier après mon café. J’avais prévu de partir pour la journée. Si vous avez vos casse-croutes pour ce midi, je veux bien vous emmener. Je suis seul à bord et il y a de la place. Et puis ce serait gratuit, suggéra sans malice Sébastien

-Oh, ce serait formidable. J’en parle à ma femme et nous vous donnons notre réponse. »

 

Sur ces mots, il retourna à sa table, parla à sa femme, et tous deux se levèrent pour venir le rejoindre. De face, la femme était encore plus belle et désirable. Sébastien se dit alors que cet homme avait bien de la chance d’être en si bonne compagnie.

 

« Nous sommes partants.  Nos pique-nique sont dans la glacière dans le coffre de la voiture qui est garée sur le port. Nous les prendrons au passage, précisa l’homme.

-Vous avez quoi comme voilier ?, demanda sa compagne.

-Un Sangria. C’est un voilier d’un peu moins de 8 mètres, avec un cockpit assez spacieux, un pont avant dégagé, une cabine principale et une cabine avant séparés par les WC.

-Ca a l’air sympathique comme bateau.

-Oui, assez, son principal avantage, c’est qu’il n’y a pas de table dans la cabine principale et que la table à carte est repliable. Ca permet de dégager beaucoup d’espace pour se déplacer.

-En effet, ça doit être bien pratique, surtout si vous naviguez avec votre femme ou petite amie », lui lança-t-elle sans ambage.

 

A ces mots, Sébastien s’empourpra un peu et sentit sa gorge se serrer. Un éclair d’amusement passa dans les beaux yeux verts de la femme et son mari lui fit un grand sourire.

 

« Hé ben, si la journée commence comme ça, je ne sais pas comment elle va finir », pensa Sébastien en lui-même, un sourire un peu maladroit sur le visage.

 

La conversation s’engagea ensuite. Sébastien apprit qu’ils s’appelaient Philippe et Nathalie, qu’ils étaient originaires d’Alsace, et que c’était la première fois qu’ils venaient en Bretagne mais qu’ils trouvaient la région splendide et les gens très accueillants et ouverts d’esprit. Il leur expliqua qu’il était lui-même originaire de la région, même s’il avait beaucoup voyagé, qu’il était séparé de sa compagne depuis presque un an et célibataire.

 

Cette information sembla intéresser beaucoup la femme. Elle lançait à Sébastien des regards appuyés, le regardait droit dans les yeux, jusqu’à ce qu’il détourne le regard. Il avait bien du mal à rester concentré sur la conversation, son regard était attiré tantôt par les yeux, tantôt par la poitrine de la femme, qui se dévoilait dans le décolleté de sa chemise.

 

La gorge serrée, il ne pouvait s’empêcher de s’imaginer caressant ces deux seins qui semblaient si soyeux et si délicats. Il s’imaginait prenant en bouche ses tétons, en mordillant un légèrement, plongeant son regard dans les yeux d’émeraude de Nathalie, l’embrassant, déposant ses lèvres sur la bouche délicate de celle-ci. Il l’imaginait prononçant son nom avec volupté.

 

« Sébastien ? Vous êtes toujours là »

 

Houlà, il s’était laissé emporter par un songe.

 

« Heu, oui, oui. J’avais laissé mon esprit vagabonder… », répondit-il, rouge comme un pivoine.

 

Elle lui lança un regard encore plus appuyé et légèrement amusé, et lui fit un sourire complice et un clin d’œil.

 

« J’espère  que vous êtes plus concentré à la barre de votre bateau.

-Oui, bien sûr, ne vous inquiétez pas. Je fais de la voile depuis des années, et je connais tellement bien le plan d’eau que je pourrai y naviguer les yeux fermés », la rassura-t-il.

 

Ils finirent donc leur petit-déjeuner et après avoir réglé leurs consommations, se dirigèrent vers les pontons. Nathalie marchait devant Sébastien. Il pouvait profiter du spectacle de ses hanches délicieusement rebondies et de sa démarche très légèrement chaloupée, de ses cuisses fermes et de ses longues jambes. Un régal pour les yeux.

 

Arrivé à sa moto, il récupéra ses affaires dans les malles et ils le rejoignirent à l’entrée du ponton.

 

Une fois sur le bateau, ils déposèrent les pique-niques dans le petit frigo du bord et Nathalie s’installa dans la cabine pour ne pas gêner les hommes pendant la manœuvre. Sébastien indiqua à Eric les différentes manœuvres pour qu’ils puissent les accomplir à deux.

 

Il installa le moteur hors-bord à son poste en baissant la chaise, brancha la nourrice d’essence et actionna le lanceur.

 

Puis ils larguèrent les amarres. L’avant d’abord, qu’Eric lui lança depuis le ponton, puis l’arrière, qu’il embarqua en montant à bord.

 

La manœuvre de sortie du port accomplie, Sébastien demanda à Eric de l’aider à hisser les voiles. Une fois cela fait, ils s’installèrent confortablement sur les bancs du cockpit et Sébastien régla le pilote automatique sur la route à suivre.

 

« Dites, les hommes, vous voulez boire quelque chose ?, lança Nathalie depuis la cabine.

-Non, merci, mais vous devriez nous rejoindre si vous voulez profiter de la vue, répondit Sébastien.

-J’arrive, nous pourrons en profiter ensemble. »

 

Drôle de réponse, pensa Sébastien.

 

Nathalie apparut, toujours vêtue de sa courte jupe, mais elle avait remplacé sa chemise par un haut de maillot qui soulignait encore plus les courbes généreuses de sa poitrine.

 

Sébastien sentit sa gorge se serrer. Une boule se formait dans celle-ci, et il se retrouva la bouche grande ouverte, stupéfait du spectacle.

 

« Hé bien jeune homme, qu’est-ce que c’est que ce regard ?, lui lança-t-elle, appuyant sa remarque d’un clin d’œil. Son mari observait la réaction de Sébastien d’un air goguenard.

 

« Ne vous en faites pas, j’ai l’habitude que d’autres hommes regardent ma femme de cette façon. Ca arrive souvent. »

 

Elle s’installa à côté de son homme, la main posée nonchalamment sur la cuisse de celui-ci.

 

« Bon, je vais vous laisser, il faut que j’aille remplir le journal de bord. Je reviens dans cinq minutes », expliqua le jeune homme avant de s’engouffrer dans la cabine.

 

« Bon sang, qu’elle est belle ! », pensa-t-il en remplissant le livret. Il avait de plus en plus chaud. La météo prévoyait une température caniculaire pour aujourd’hui, et le thermomètre affichait déjà 24°.

 

Sébastien profita alors de la relative tranquillité de la cabine pour récupérer dans un placard du bateau un bermuda qu’il enfila pour remplacer son jean beaucoup trop épais, en prévision de la montée de température. Il était vêtu de son seul caleçon lorsqu’il entendit du bruit derrière lui, quelqu’un descendait dans la cabine.

 

« Je suis juste venue prendre une bouteille d’eau », lui lança Nathalie alors qu’il se retournait et se retrouvait face à elle, en sous-vêtement.

 

Son regard se baladait sur le torse viril du jeune homme, et descendit jusqu’à la bosse qui se formait dans son boxer. Sa langue se promena sur ses lèvres et son regard se fit gourmand.

 

« Heu, vous en trouverez dans le placard à votre droite, à côté de la gazinière.

-Merci. »

 

Elle ouvrit le placard, prit une bouteille, puis sortit de la cabine pour rejoindre son mari.

 

« Hé bien, ça c’était pas mal », pensa en lui-même Sébastien en finissant de se changer. Il opta pour le port du simple bermuda par-dessus son caleçon. Il pouvait bien naviguer torse-nu pour profiter du soleil.

 

Il rejoignit ensuite le couple, qui s’était installé confortablement sur le banc tribord, et s’installa de l’autre côté du cockpit.

 

La conversation reprit, sur un ton badin. Ils continuaient de faire connaissance progressivement, et Sébastien ne pût s’empêcher de noter que le regard de Nathalie se posait sur son bermuda, et que sa main caressait tendrement la cuisse de son mari.

 

Le short de celui-ci était d’ailleurs déformé par une belle érection.

 

« Tu m’étonnes, pensa Sébastien. Avec une femme comme ça qui me caresse la jambe, moi aussi je banderai comme jamais ! »

 

Le silence reprit, seulement brisé par le bruit de la coque du voilier glissant sur une mer calme, et le bruit de la légère brise matinale dans les voiles.

 

Sébastien partit s’allonger sur le pont avant et ferma les yeux, profitant du silence pour se reposer. Il voulait laisser le couple profiter du paysage et les avait laissés seuls, quelques mètres derrière lui.

 

Une quinzaine de minutes plus tard, il se mit à entendre des bruits étranges provenant de l’arrière du bateau. Se demandant de quoi il pouvait s’agir, il fût instantanément en éveil et se retourna  pour découvrir que l’homme avait basculé la tête en arrière, les yeux clos et un sourire béat sur le visage. Sa femme était en train de lui faire une petite gâterie dans le cockpit du bateau.

 

Troublé par la scène, un peu gêné de se découvrir dans la peau d’un voyeur, Sébastien ne pût détacher ses yeux de cette crinière qui s’élevait et se baissait sur la hampe de l’homme au rythme du clapot pendant quelques minutes, puis se retourna, fixant le foc et le ciel pour éviter de les déranger.

 

Il entendit l’homme gémir plusieurs minutes, puis un râle s’échappa et il entendit le couple murmurer.

 

Il ne bougea pas, fit comme s’il n’avait rien remarqué, quand il sentit le bateau rouler légèrement sur tribord. Il n’eût pas le temps de se retourner que la silhouette de la femme emplit son champ de vision. Vue du pont du bateau, Sébastien s’aperçût qu’elle ne portait plus de culotte.

 

Il s’empourpra alors une fois de plus, et vit la femme s’agenouiller à côté de lui, lui dévoilant sans vergogne son intimité.

 

« Sébastien, ne bouge pas, laisse-toi faire, s’il te plait », lui lança-t-elle en dirigeant ses mains vers la poitrine de celui-ci.

 

A SUIVRE

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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