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Samedi 19 juin 6 19 /06 /Juin 18:16

Cette histoire est en cours d'écriture. Je ne sais pas encore très ben où mes personnages vont me mener, mais je vous la livrerai à mesure de son écriture. En voici le premier passage.

Les motards entre eux sont des gens très solidaires, ils partagent souvent les galères, et bien d’autres choses encore…

Ce mardi-là, en se rendant à son travail, Juliette avait été percutée par un automobiliste imprudent sur le périphérique. Celui-ci avait déboité sans clignotant, et elle n’avait rien pu faire pour éviter l’accrochage. Heureusement, à part quelques rayures sur la carrosserie, un rétroviseur cassé et quelques bleus pour Juliette, l’accident ne revêtait aucune gravité.
Néanmoins elle s’était rendue à l’hôpital pour s’assurer qu’il n’y avait rien de grave, car elle souffrait atrocement de la cheville. A chaque pas, une douleur fulgurante remontait le long de sa jambe.

Juliette travaillant dans le milieu médical, elle demandé à passer une radio pour s’assurer qu’elle n’avait pas de fracture. Elle avait tout de même une belle entorse et le médecin lui avait prescrit deux semaines de repos forcé et le port d’une attelle.

Rassurée, elle rentra donc chez elle, et essaya de s’organiser pour le quotidien. Quinze jours de repos forcé, avec une cheville douloureuse, un vrai calvaire pour cette grande jeune femme de 25 ans, qui aime danser et sortir avec ses amis motards. En plus elle vivait seule et son copain l’avait quitté deux mois plus tôt à peine.

Heureusement, elle pouvait toujours compter sur Sébastien. Il était toujours disponible pour aider les compagnons de route dans le besoin, et elle le soupçonnait d’avoir le béguin pour elle.

En plus, il lui fallait rédiger une lettre pour le constat, car elle ne l’avait pas signé. L’automobiliste n’avait pas voulu signaler l’absence de clignotant et le croquis qu’il avait réalisé pour schématiser les circonstances de l’accrochage n’avait aucun point commun avec ce qui s’était vraiment passé.

Juliette appela donc Sébastien à la rescousse. Heureusement, il était son propre patron, et pouvait donc organiser ses horaires à sa guise.

Moins d’une heure après l’appel de Juliette, Sébastien arriva à sa porte et elle l’invita à entrer. Il portait encore son costume sous sa veste de moto.

« Salut miss, désolé de ne pas être arrivé plus tôt, il a fallu que je m’organise pour pouvoir me mettre à ton service », lui lança-t-il avec un clin d’œil. Sacré Sébastien, il ne dramatisait jamais et essayait toujours de voir le bon côté de la situation. Elle lui expliqua un peu sa galère, et il s’inquiéta de sa santé. Une fois qu’il fût rassuré, ils entrèrent dans le bureau.

« Alors, qu’est-ce que je peux faire pour toi? Tu n’as qu’à demander, et j’exécuterai.
-Et bien, il ya plusieurs choses, mais en premier lieu le constat. Je voudrai ajouter une lettre, mais j’ai du mal à expliquer exactement ce que je veux dire. Alors comme tu maitrises mieux la grammaire que moi, je me demandais si tu pourrais m’aider?
- Aucun souci, explique-moi tout et je rédigerai ta lettre, mais en attendant, assied-toi, je vais nous faire un café. Explique, je t’écoute pendant ce temps. »

Juliette rit de voir un homme se diriger vers la cuisine pour elle..Mais après tout, Sébastien était un habitué des lieux.

Une fois le café terminé et la lettre rédigée, Juliette voulut se lever, mais sa cheville la faisait trop souffrir.

« Ma pauvre chérie, je peux faire quelque chose pour te soulager? », lui demanda-t-il.
-Non, pas vraiment, j’ai pris mes calmants, mais j’ai vraiment trop mal. Je ne sais pas comment je vas pouvoir me débrouiller toute seule.
-Attends, qui a dit que j’allais te laisser toute seule? Hors de question. Tu dois te reposer pour que ta cheville se remette d’aplomb. Alors laisse-toi faire, je reste pour t’aider si tu es d’accord.
-Tu es sûr? Je ne veux pas t’ennuyer.
-Si je te le propose, c’est que je peux le faire. Tu peux me faire confiance. Il faudra juste que je m’absente de temps en temps pour aller au bureau, mais je peux me connecter sur ta ligne pour avoir accès à internet, alors pas de souci. Je travaille souvent depuis chez moi. Et en ce moment, c’est plutôt calme. Je n’ai qu’un seul dossier en cours. »

Seb est interprète, alors il lui arrive très souvent de travailler hors de l’agence, tout comme ses associés.

« OK alors, si ça ne te pose pas de problème, ça marche.
-Allez, repose-toi un peu, je m’occupe de tout. Juste le temps de récupérer mon ordinateur portable et je reviens. »

Une heure plus tard, Juliette fût réveillée par une odeur très agréable. Seb était de retour et en train de faire la cuisine. Elle pouvait le voir depuis son lit. Elle n’avait pas remarqué qu’il était revenu.

En voulant se relever, elle se rappela qu’elle était quasiment nue, vêtue d’une simple culotte en coton. Sébastien, s’étant tourné vers elle en l’entendant se lever, s’en aperçut également et lui sourit simplement.
« La belle au Bois Dormant est enfin réveillée? », lui lança-t-il avec un clin d’œil, comme si la situation était naturelle, lui dans sa cuisine, elle en culotte dans la pièce d’à côté…

« Oui, oui. Mais, je ne t’a pas entendu rentrer.
-Tu avais oublié de verrouiller ta porte. D’ailleurs, ce n’est pas très prudent. Une belle jeune femme comme toi, tu devrais faire attention. »
Il avait repris un air sérieux, mi-paternel, mi-fraternel, et elle se sentit troublé par la remarque.

« Oui, je sais bien, mais j’étais épuisée.
-Avec ce qui t’est arrivé, n’importe qui serait épuisé. Mets-toi à l‘aise, je t’apporte le déjeuner. »

Troublée par la remarque de Sébastien et par la situation, Juliette se rendit à la salle de bain avec ses béquilles pour se rafraichir. Elle se sentait vraiment fatiguée, mais la présence de son ami la rassurait.

Elle s’installa devant le lavabo, se passa un gant de toilette mouillé sur le visage pour finir de se réveiller, et voulut se diriger vers la douche.

« Aie! »

Elle s’était fait mal en voulant entrer dans la baignoire. Sébastien, entendant son cri, se précipita pour venir voir.

Nue comme un ver, à moitié hors de la baignoire, ses béquilles à la main, Juliette se mit à rougir sous le regard de Sébastien, qui lui aussi ne pût cette fois cacher un trouble certain.

« Hem, heu, tu… tu… Je peux t’aider?
-Heu… Et bien… En fait, je… Je voulais prendre une douche, mais ça risque d’être un peu difficile.
-Attends, je vais t’aider. Enfin, si tu veux bien, bien sûr. »

Juliette ne savais quoi répondre… Elle ne s’était jamais retrouvée dans une situation si embarrassante. Elle n’eût pas le temps de répondre que Sébastien avait déjà enlevé ses chaussures et l’avait rejointe, lui prenant délicatement les bras pour la soutenir.

Ce contact inattendu les troublait tout les deux. Il l’aida à entrer dans la baignoire avec mille précautions.

« Tu es sûre que tu ne préfères pas prendre un bain, lui suggéra-t-il, un peu penaud.
-Oui, ce sera plus facile.
-OK, je te laisse, appelle-moi quand tu auras fini, je t’aiderai à sortir de l’eau. »

Alors que la baignoire se remplissait, Juliette se prit à penser à ce qui venait d’arriver. Le pauvre Sébastien, lui d’ordinaire si sûr de lui, s’était trouvé si embarrassé que cela la faisait sourire. Elle aussi d’ailleurs.

Le sourire au lèvre, elle prit le temps de savourer la sensation de l’eau chaude sur sa peau. Quel bonheur de pouvoir prendre soin de soi comme ça. Quelle chance d’avoir un ami comme Sébastien.

Elle somnolait à moitié lorsque Sébastien revint la voir.

« Le déjeuner de mademoiselle est prêt, si mademoiselle veut bien sortir de l’eau et me rejoindre. », lança-t-il avec un sourire amusé.

Finalement, la situation ne semblait pas le déranger tant que ça. Il semblait même s’en amuser.

« Attends un peu mon gaillard, tu vas me payer ça », songea-t-elle.

« Tu peux m’aider s’il te plait?
-Bien sûr miss, à ton service. »

Il s’empara d’une serviette, la lui tendit, et l’aida à se mettre debout, ruisselante.

« Attends, je vais t’aider à te sécher si tu veux. Tu n’y arriveras pas seule. »

Il la laissa prendre appui sur le lavabo pendant qu’il prenait la serviette et commençait délicatement à passer la serviette sur son corps mouillé. Mouillé, c’était bien le mot. La situation, un peu gênante au début, semblait réveiller chez elle une sensualité bienvenue après le stress de la matinée. Peut-être le contrecoup de la montée d’adrénaline de ce matin?

En tout cas, l’érotisme de la situation, les caresse du tissu en éponge sur sa peau, la présence d’un homme à ses côtés, alors qu’elle était nue et vulnérable, tout cela commençait à provoquer chez elle une certaine excitation.

Après être passé sur son dos et ses épaules, la serviette passa sur son ventre et sa poitrine. Sébastien se tenait debout, face à elle, et elle frissonnait sous le contact de ces caresses originales. Il passa sur ses seins, sa gorge, s’attardant sous chacun de ses seins pour en souligner le contour avec la serviette. Bon sang, il fallait qu’elle se contrôle…

Il se mit à descendre vers ses hanches, l’attirant de ce fait plus près de lui. Elle se sentait partir, les effluves de son désir lui envahissaient les narines. Il lui semblait impossible qu’il ne s’aperçoive pas de son état.

Tout à coup, elle le vit s’agenouiller et la serviette descendit le long de ses jambes. Elles sentaient celles-ci flageoler et il s’en aperçut.

« Attends, assied-toi sur le bord de la baignoire, tu seras plus à l’aise. Ce n’est pas le moment de perdre l’équilibre. »

Elle s’assit, et il reprit sa besogne. Il n’avait pas l’air troublé et semblait se concentrer sur sa tâche.

« Dieu que c’est bon… Qu’est-ce que c’est agréable », pensa-t-elle, les yeux mi-clos sous le flot de bien-être qui l’envahissait.

Les mains de Sébastien remontaient le long de ses mollets, prenant attention à ne pas la brusquer, effleurant à peine sa cheville blessée, puis remontèrent le long de ses cuisses. Elle sentit son plaisir couler entre celles-ci.

« Mon Dieu, il va s’en apercevoir, ce n’est pas possible! », songea-t-elle alors.

Effectivement, arrivé en haut de ses cuisses, il avait marqué un temps d’arrêt.
« Heu, tu permets que je finisse ou tu préfères t’en occuper? Je ne voudrais pas… »

Cette fois, il avait vraiment l’air embarrassé. Elle ne l’avait jamais vu rougir à ce point.

« Oui, vas-y, continue s’il te plait. », répondit elle, un sourire tendre sur le visage.

Il reprit alors ses mouvements, caressant ses cuisses, son corps, la serviette passant délicatement sur chaque partie de son corps, sur son intimité. Elle sentit le plaisir monter en elle. Elle allait jouir sous ces caresses impromptues. Elle essaya de se retenir, de se maitriser, mais elle ne pût résister plus longtemps et se contracta sous l’effet d’un plaisir fulgurant, puis laissa échapper un soupir, et le regarda tendrement, droit dans les yeux, un léger sourire reconnaissant sur le visage.

« Merci Séb. Merci infiniment. Tu es vraiment doué de tes mains tu sais.
-Heu, oui… J’ai vu ça. Je suis désolé, mais en même temps, je suis ravi que ça t’aie plu. Je t’a    voue que je ne m’y attendais pas. »

Ca, c’était du Séb tout craché! Le mec hyper serviable, disponible, mais qui n’attendait jamais rien en retour. Comment un mec comme ça pouvait(il être toujours célibataire, elle ne l’avait jamais compris, mais en même temps, elle réalisa que jusqu’à ce moment, elle l’avait toujours considéré comme un véritable ami, un peu comme un grand-frère. Et on ne s’intéresse pas à un grand-frère comme amant potentiel.

Elle se pencha en avant et déposa un baiser sur sa joue, très près de ses lèvres. Elle était hésitante, troublée. Elle ne savait pas comment réagir. Et lui non plus vraisemblablement.

« Séb, ta chemise est trempée… Tu devrais l’enlever.
-Ah, ça c’est quand j’ai commencé à te sécher, tes cheveux ont dégouliné dessus. »

Sans ajouter un mot, elle avancé les mains et les posa sur le torse de son ami.

« Laisse-moi faire, on va la mettre à sécher. »

Ses mains se posèrent sur le premier bouton, son regard planté dans celui de son ami, qui rougit encore plus, ce n’est n’aurait pas cru possible.

Elle défit les boutons un à un, révélant un torse ferme, velu mais pas trop, juste ce qu’il fallait pour souligner la virilité de l’homme. Puis elle ouvrit la chemise, fit glisser les manches pour la lui retirer, et ce faisant, sa poitrine se retrouva presque à toucher le ventre de Sébastien, son visage à quelques centimètres de sa peau d’homme. Elle vit distinctement celui-ci déglutir et laissa l’instant se prolonger. Il était là, debout devant elle, la chemise baissée sur les poignets, immobile, et la regardait fixement, un regard à la fois tendre et un peu effrayé.

Sans ajouter un mot, elle ferma les yeux et déposa un baiser sur ce ventre musclé. Il n’était pas une force de la nature, mais son ventre était bien plat, parfaitement dessiné, avec des poignées d’amour appétissantes. Les mains de Sébastien se posèrent sur ses épaules pour lui redresser le visage et ses yeux plongèrent dans les siens.

« Juliette, tu es sûre de savoir ce que tu fais? », lui demanda t’il, L’air un peu inquiet, mais en même temps elle sentait qu’il en avait terriblement envie lui aussi.

« Oui, laisse-moi faire. », répondit-elle, sans rien ajouter de plus.

Ses mains se posèrent alors de chaque côté de cette poitrine, passèrent sur ses pectoraux, sur ses hanches, et vinrent se poser sur sa ceinture. Elle sentit son ami se raidir, encore incertain, puis elle ouvrit la boucle de sa ceinture. Elle percevait déjà une belle bosse se formant sous son jean, et elle entreprit d’ouvrir celui-ci, révélant effectivement une érection de taille plus que respectable sous un boxer bleu.

Descendant son pantalon jusqu’aux chevilles, elle en profita pour caresser de sa langue les cuisses et les mollets de Sébastien, et aperçut une grande cicatrice courant le long d’un de ses mollets.

Elle n’avait jamais vu Sébastien porter un short ou un bermuda, et lui demanda alors ce qui lui était arrivé.

« Moi aussi, j’ai eu un accident de moto il y a quelques années. J’ai dû être opéré plusieurs fois pour pouvoir conserver ma jambe et marcher à nouveau normalement. »

Elle n’en avait jamais rien su, mais la cicatrice était très longue, courant du genou à la cheville. L’accident avait dû être d’une violence rare. Elle passa ses doigts sur cette balafre, continuant à caresser les jambes de son ami, mai l’excitation du moment commençait à retomber après cette courte interruption.

Sébastien semblait gêné, le pantalon sur les chevilles. Son envie avait disparu avec l’évocation de son accident.

« Ca a vraiment dû être terrible pour lui », pensa-t-elle.

« Ecoute, il vaut peut-être mieux qu’on arrête là, avant de faire une bêtise. Je veux dire, je ne te rends pas service pour obtenir une faveur quelconque, je ne voudrais pas profiter de la situation. Et puis, le déjeuner va refroidir, »lui dit-il, l’air penaud.

Elle lui sourit, l’air un peu déçu, et accepta son aide pour se lever et s’habiller.

 

A SUIVRE

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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