Les Histoires de Korrigan Coquin, Finistérien Libertin
Novembre 2024 | ||||||||||
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Ses lèvres enserrent le lobe de son oreille tandis que sa main caresse délicatement, avec la légèreté d’une plume, les poils de sa nuque. Il frissonne, tout son esprit anticipe déjà les
sensations, et son imagination s’emballe, sans cesse réprimandée par les faits. Elle prend instinctivement le contrepied de ce qu’il imagine au moment où cela lui vient à l’esprit.
Quand il imagine qu’elle va se concentrer sur ses épaules ou ses reins, elle s’occupe plutôt de ses hanches. Quand il pense qu’elle va lui retirer ses vêtements, elle se contente de le faire
basculer sur le dos, et de le masser avec ses doigts, sa langue, puis a poitrine. Finalement, son esprit hisse le drapeau blanc. Elle a gagné et il s’abandonne totalement sous ses caresses.
Elle provoque des frissons dans tout son corps en effleurant ses hanches, glisse une main sous sa ceinture pour maser le haut de ses fesses, à la base de son dos, alors que sa langue s’égare
entre ses omoplates.
C’est à son tour de ronronner. Elle se donne à lui d’une façon qu’il n’a jamais connue, le faisant changer de position pour le retourner sur le dos pour faire courir sa langue sur son bas-ventre,
en lui massant les pectoraux, insistant vers les aisselles.
Finalement, après plusieurs minutes de ce supplice, elle détache sa ceinture, prend le temps de faire coulisser chaque passant l’un après l’autre. Il est au supplice. Son érection est déjà bien
sensible depuis plusieurs minutes, mais elle se désintéresse totalement de la bosse dans son boxer quand elle fait glisser son pantalon jusqu’à ses chevilles, puis le dépose au pied du lit.
Elle lui caresse alors un pied, mais sur le dos. Elle n’a pas envie de l’effaroucher encore comme plus tôt dans la matinée.
Remontant le long de sa jambe, son doigt suit le sillon de sa cicatrice, alors que leurs regards ne se quittent pas.
Elle ne s’arrête pas sur la cicatrice cette fois, et comme il ouvre la bouche pour parler, son doigt vient se poser sur ses lèvres et elle lui fait « Chuuut, plus tard… », d’une voix
suave.
Le regard gourmand, elle poursuit son ascension, et pince sa lèvre inférieure avec ses doigts en fixant son regard sur le sous-vêtement bleu, où commence à poindre une goutte de souillure.
« Je peux ? », lui demande-t-elle. Et sans attendre sa réponse, sa main se glisse entre sa cuisse et le tissu du boxer, ses doigts atteignent le membre en érection, encore caché
sous le boxer. Les caresses se font insistantes, et elle ne peut résister plus longtemps, dévoile le sexe turgescent, gonflé de désir.
Une fois de plus, ses yeux brillent de gourmandise. Elle ne dit rien, mais semble apprécier ce qu’elle a sous les yeux.
Pendant que l’une de ses mains fait glisser le boxer petit à petit jusqu’à ses pieds, les doigts de l’autre main caressent la verge tendrement, amoureusement.
Ils sont tous les deux nus sur le lit de Juliette. La main sur le sexe de son compagnon, leurs yeux à tous les deux brillent de l’envie de s’aimer, tout simplement.
Elle détache son regard du visage de son amant, son visage descend en renfort de ses doigts. Sa langue vient toucher délicatement le bout de son gland, y recueille un peu de la sève qui perle au
bout. Elle goûte et passe sa langue sur ses lèvres.
Il n’en peut déjà plus, se sent pousser des ailes. Ces mains expertes le transportent déjà de plaisir. Il ferme les yeux et se laisse emporter par une vague de plaisir alors que ses lèvres
viennent se poser autour de son gland, l’enveloppant peu à peu, et qu’il sent le contact d’une langue douce et chaude.
Elle le prend en bouche, progressivement. Petit à petit, le membre disparait presque entièrement dans sa bouche. Et sa langue s’agit, caressant, massant, pétrissant avec ses lèvres ce sexe
offert.
Il râle de plaisir. Un son guttural s’échappe de sa gorge, qu’il ne peut retenir. Son sexe gonflé lui parait surdimensionné. Il ne peut croire qu’il tienne encore dans une bouche. Jamais il n’a
ressenti ce genre de sensations auparavant. Son corps tout entier se met à vibrer.
Elle insiste, alterne les mouvements, entre sa langue et ses doigts, ses mains viennent caresser son petit trou et ses bourses, sollicitant au passage cette zone hyper-sensible entre les deux. Il
est pris de vertiges devant tant d’attentions.
« Juliette, je…
-Chuuut, je sais. C’est bien, vas-y, viens. »
Il sent sa jouissance arriver. Il ne peut la retenir plus longtemps. Son sexe se met à pulser, et tout à coup le sperme en jaillit en longues saccades, qui envahissent la bouche de Juliette avant
de couler dans sa gorge. Elle n’a pas ouvert la bouche, a conservé pour elle toute sa semence.
Avant qu’elle aie pu tout avaler, il ‘attire à lui, échange avec elle un long baiser prolongé, où il goûte à sa propre semence. Il trouve cela légèrement salé, un peu visqueux.
Elle semble apprécier cette attention supplémentaire. A nouveau, ils se blottissent dans les bras l’un de l’autre, ronronnant de plaisir, sans un mot, n’échangeant que de tendres caresses et de
doux baisers.
Repus, mais pas tout à fait rassasié, ils continuent de s’échanger des caresses, des mots doux. Ils savent tous deux que ce qui vient de se produire est important. Ni l’un, ni l’autre n’avaient
jamais ressenti des émotions si fortes.
Ils s’embrassent tendrement, aucun des deux n’ose poser la question. Finalement, c’est elle qui franchit le pas en se tournant vers lui.
« Ouvre le tiroir du chevet si tu veux. Il y a ce qu’il faut dedans. »
Sébastien a la gorge serrée. Ils viennent de partager un moment très fort, et il a compris que le meilleur reste à venir.
Il ouvre le tiroir, et y trouve effectivement une boîte de préservatifs neuve, encore sous cellophane.
« Oui, je les ai achetés avant que mon ex ne se barre. On n’a pas eu le temps de l’ouvrir. »
Il lui sourit, et lui lance un regard interrogateur.
« Et ça ?, lui demande-t-il en sortant du tiroir un gode de taille moyenne, le sourire aux lèvres.
Juliette s’empourpra, et il se mit à rire, légèrement moqueur. Juliette remua alors et parvint à le désarçonner, se retrouvant à califourchon sur le ventre de son amant.
« Ca, on verra plus tard. Pour le moment, c’est toi et toi seul que je veux. »
Sébastien avait à nouveau la gorge serrée. Les paroles de Juliette avaient fait mouche et il l’attira à lui pour échanger un long baiser savoureux.
« Laisse-toi faire Sébastien, laisse-moi prendre les choses en main, lui dit-elle d’un ton de défi, sa main s’égarant sur le bas-ventre de son ami et amant. Elle descendit alors, un
préservatif dans une main, dont elle défit l’emballage, tenant de son autre main le sexe de Sébastien.
Sa langue passa à nouveau sur ses lèvres, éclair rose et soyeux sur des lèvres rouge vif. Dieu qu’elle était belle à ce moment, à la fois gourmande et mutine.
Sans mot dire, elle mit le préservatif à l’entrée de sa bouche, et le déposa tendrement sur le bout de son gland. La sensation était agréable, à la fois chaude et humide. Elle goba ensuite
progressivement la verge offerte, déroulant dessus le préservatif avec délicatesse, sa main caressant les bourses de son ami.
« Mmmh, dis-moi, je ne connaissais pas cette méthode pour enfiler une capote, mais c’est vraiment super agréable…
-Tais-toi idiot, laisse-toi faire plutôt… », lui répondit-elle avec un sourire appuyé d’un clin d’œil complice.
« Tu es prêt? », lui demanda-t-elle.
Il hocha la tête, la gorge serrée. Il sentait le corps de Juliette tendu au-dessus de lui, et comme elle venait S’empaler sur cette verge, il ne sentit plus rien que ce corps qui enveloppait le
sien, la douceur et la chaleur de ce vagin qui l’entourait, tel une prison de chair.
En amazone, elle chevaucha son amant, alternant des mouvements de haut en bas, puis sur les côtés, caressant de son vagin chaque parcelle de ce sexe bouillant.
Immobile, Sébastien se laissait faire, s’abandonnait entièrement aux attentions de son amie. La seule partie de son corps qui bougeait était son sexe, qu’il contractait et décontractait en elle.
Puis ses mains se mirent à caresser les hanches, le ventre et les seins de Juliette, l’une d’elle s’égarant sur sa toison pubienne, excitant la zone qui surplombait son clitoris.
Ses doigts sentirent celui-ci gonfler, et se dégager de sa fine enveloppe, en une érection formidable.
Juliette gémissait, son corps tout entier était parcouru de frissons. Elle sentait Sébastien en elle, sentait chacun de ses mouvements, qui multipliait son désir à l’infini. Quel amant
formidable. Sentir un sexe s’agiter en elle lorsqu’elle arrêtait ses mouvements état une impression étrange. Elle n’avait jamais eu d’amant capable de lui faire ressentir cela.
Oui, Séb, le beau et serviable Séb était aussi et peut-être surtout le meilleur amant qu’elle aie eu.
Elle se concentrait sur chaque sensation, chaque contraction de Sébastien en elle, chacun de leurs mouvements déclenchait en elle une nouvelle vague de chaleur. Le plaisir montait, encore et
encore, et elle se laissait submerger.
L’orgasme la prit presque par surprise par son intensité, et elle ne pût retenir un cri avant de s’immobiliser, la tête jetée en arrière, son corps entier crispé par la jouissance, alors que
Sébastien était encore en elle. Elle le sentait en elle. Elle n’était plus que plaisir, sentant ce sexe gonflé qui pulsait et s’agitait à l’intérieur de son intimité. Quelle sensation! Quel
plaisir! Jamais elle n’avait ressenti un orgasme aussi fort, et chaque mouvement du sexe de Sébastien prolongeait celui-ci au-delà du raisonnable. Elle crût un instant s’évanouir, puis s’effondra
sur son amant.
Leurs deux corps immobiles étaient brûlants. Il était encore en elle, entretenant par ses mouvements le plaisir qui avait envahi son amante.
A l’instant où l’orgasme avait saisi son amante, il avait posé sa main sur la gorge de celle-ci, avait senti chaque contraction en elle, son vagin s’était resserré sur son vit, l’enveloppant
entièrement, et il s’était alors abandonné lui aussi, avait continué de caresser son corps et de faire bouger son sexe en elle. Il voulait prolonger autant que possible ce moment pour elle.
Puis il avait senti le corps de Juliette s’effondrer sur le sien, avait enveloppé son corps entre ses bras, lui caressant les omoplates, les épaules et la nuque, sa main gauche descendant vers le
creux de ses reins pour effleurer alternativement ses hanches et ses reins, s’égarant par moments sur ses fesses.
Il n’avait pas joui, se contentant de rester en elle, le sexe gonflé de sève.
Elle bascula alors sur le dos, conservant en elle le sexe de son amant, et celui-ci entama un lent mouvement de va-et-vient en elle. Elle sentait le plaisir l’envahir à nouveau. Jamais elle
n’avait eu plus d’un orgasme, mais aujourd’hui, avec l’intensité du moment, elle savait qu’elle allait en avoir un autre. L’une de ses mains se prit à caresser le torse de Sébastien, jouant avec
ses poils et ses tétons. L’autre était descendue et caressait alternativement les hanches de son amant pour imprimer le rythme de ses mouvements, et son propre bas-ventre, caressant et excitant
plus encore son clitoris, qui en devenait presque douloureux mais pas encore tout à fait.
Appuyé sur ses avant-bras, Séb continuait son mouvement de va-et-vient, descendant son visage contre celui de Juliette pour l’embrasser, puis il accéléra. Il sentait qu’il allait venir. Il ne
pourrait plus retenir sa jouissance bien longtemps. Et dans un ultime spasme, son sperme envahit le préservatif, les saccades venant heurter les parois du vagin de Juliette malgré l’enveloppe de
latex.
Elle sentit le liquide chaud se répandre dans le préservatif, comme de tous petits coups frappés à la porte du plaisir. Et celui-ci ouvrit la porte en grand. Elle fût prise d’un orgasme encore
plus puissant que le précédent, en eût le souffle coupé pendant quelques instants. Son corps tout entier se cambra sous l’assaut du plaisir, puis s’effondra sur le lit.
Ils restèrent ainsi quelques dizaines de secondes, attendant de sentir le sexe de Sébastien se rétracter. Et pendant ce temps, il continuait de la caresser, leur regard plongé dans celui de
l’autre. Il maintint le préservatif en place tout en se retirant du sexe de son amante, le retira et fit un nœud au bout avant de le déposer par terre au poied du lit. Il ne voulait pas se lever
pour aller le jeter et expliqua à Juliette qu’il irait le jeter dans quelques minutes, qu’il voulait rester avec elle, partager ce moment avec elle.
La prenant dans ses bars, il continuait de la caresser tendrement, d’embrasser chaque partie de son corps qui vibrait, parcouru de frissons.
Ces caresses accompagnaient Juliette alors que son plaisir commençait de se diffuser et qu’elle retrouvait petit à petit le contrôle de sa pensée et de ses émotions. Les lèvres de Sébastien
parcourant son corps, les doigts qui effleuraient sa peau prolongeaient son plaisir, elle partageait ces instants avec l’homme qui venait de l’honorer de son amour et de sa tendresse.
Ils se retrouvèrent bientôt allongés dans les bras l’un de l’autre, repus et comblés. Elle sentait la chaleur du corps de son amant, les bras qui l’enserraient. Elle se sentait rassurée,
totalement abandonnée dans les bras de son amant.
Elle pensa l’espace d’un instant qu’elle devrait peut-être même remercier le conducteur de la voiture. Car grâce à lui, elle avait découvert en son meilleur ami un formidable amant.
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