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Jeudi 2 décembre 4 02 /12 /Déc 17:03

Avant-propos: ce texte traité de façon un peu original est dédié tout spécialement à un couple rencontré récemment, plein de gentillesse et de complicité, et très compréhensifs et ouverts, amateurs de science-fiction et d'héroic-fantasy. Alors j'ai eu envie de leur parler, de leur rendre un petit peu de leur gentillesse à mon égard, et je leur dédicace ce petit récit en leur envoyant de tendres pensées à tous les deux, en espérant les revoir très bientôt, peut-être dans des circonstances un peu plus intimes, qui sait? Bref, un petit clin d'oeil à vous deux qui me lisez de temps en temps, et en particulier à madame, qui peut citer quelques passages de mes écrits, ce qui est très flatteur ;-)

Bonne lecture!

 

 

« Messire, vous vous sentez bien? Que vous est-il arrivé? »

 

Couché dans la mousse, à l'ombre d'un hêtre, Sébastien reprend peu à peu connaissance. Il ne se souvient de rien , ne sait pas ce qu'il fait couché ainsi à terre, et se retourne vers la voix qui s'est adressée à lui pour se retrouver face à un homme un peu plus âgé que lui, à en juger par sa longue chevelure argentée et sa barbe poivre et sel proprement taillée. Vêtue d'une longue robe blanche, il le reconnaît comme étant sans nul doute un druide.

 

« Je ne sais pas, qui êtes-vous? Où sommes nous? »

 

Sébastien est perplexe, ses souvenirs sont confus, et surtout, il sent une violente douleur dans sa jambe.

 

« Aaarg, mais qu'est-ce qu'il s'est passé?
- Vous avez dû faire une mauvaise chute. J'ai retrouvé votre monture sans cavalier dans une clairière proche, et j'ai remonté sa trace pour vous retrouver ici, inconscient. Ne bougez pas, vous devez avoir la jambe cassée. »

 

Cela explique sans doute la douleur. Sébastien laisse aller sa tête en arrière, les yeux fermés, et sent l'homme s'affairer autour de sa jambe.

 

« Attention, je vais vous poser une attelle de fortune pour pouvoir vous déplacer, ça risque de vous faire un peu mal quand je vais l'immobiliser. »

 

Bien qu'il eût été prévenu, Sébastien ressent une douleur soudaine, si violente qu'il perd à nouea connaissance.

 

Quelques minutes ou quelques heures plus tard, il ne saurait le dire, il reprend conscience, malmené par les cahots du brancard sur lequel il se trouve immobilisé.

 

Se retournant, il aperçoit la croupe d'un cheval, mené par l'homme qu'il a vu un peu plus tôt. Un peu plus tôt? Il serait bien en peine de dire s'il a perdu connaissance pendant une minute ou une heure, ou encore plus longtemps.

 

Sur la croupe du destrier, il lui semble reconnaître les armoiries sur le bouclier. Un arbre blanc aux frondaisons imposantes, sur un fond vert comme le feuillage printanier des forêts. Se peut-il qu'il s'agisse des ses armoiries, et de son cheval? Il lui semble avoir compris qu'il a fait une mauvaise chute, et que ce soit d'avoir retrouvé un cheval sans son cavalier qui a mené à lui l'homme en robe blanche. La monture et habillée d'une livrée grise bordée de blanc et barrée de bleu, tout comme le tapis de selle. Il lui semble reconnaître ces couleurs, mais sans qu'il puisse indiquer pourquoi ou ce qu'elles signifient. Frustré, il tourne son regard vers le ciel bleu piqué de quelques nuages blancs, visibles à travers le feuillage, et laisse échapper un profond soupir.

 

« Vous voilà de nouveau parmi nous, messire? Ne vous inquiétez pas, je vous emmène dans un endroit où vous aurez tout le loisir de récupérer et où je pourrais vous soigner avec l'aide des esprits de la forêt. Ils sont déjà au courant de votre aventure, et ils vous attendent pour prendre soin de votre jambe. Mais, pouvez-vous déjà me dire ce qui vous amène en Brocéliande? »

 

Brocéliande, Sébastien connait ce nom. La forêt magique, celle du Roi Arthur et des légendes. Celle du Val-Perdu.

 

« Je n'en sais rien pour tout vous dire. Mais, qui êtes-vous? Etes-vous un druide?
- Oui Messire, à n'en point douter. Mon nom est Bertrand, et je fais partie des druides qui vivent en cette forêt. Et vous même, vous souvenez vous de votre nom?
- Je n'en suis pas sûr. Je crois que je me nomme Sébastien, mais je serai bien en peine de vous en dire plus. Je ne sais même pas ce qui m'a amené en ces lieux.
- Pour ce qui est de ce qui vous amène ici, je pense pouvoir vous renseigner. Votre blason est celui du baron en charge de la gestion du domaine royal, et notamment du gibier. Sans doute faites-vous partie de ses hommes, et êtes-vous ici pour empêcher le braconnage et le brigandage. J'ai déjà eu l'occasion de croiser des hommes avec ce blason, et de coopérer avec eux. J'enverrai un messager les prévenir de votre chute, et les informer de l'endroit où je vous emmène et où vous pourrez recevoir les soins nécessaires En attendant, mâchez donc ces quelques feuilles, elles vous aideront à supporter la douleur. »

 

Un peu rassuré, Sébastien remercie son compagnon, et se laisse aller, mâchant la petite poignée de feuilles que lui a tendues le dénommé Bertrand. La sève et le suc contenus dans ces feuilles, malgré son goût un peu âcre, aidant à diminuer un peu la douleur provoquée par les cahots du brancard sur lequel il se trouve, il engage la conversation avec Bertrand, apprend qu'il vit dans les parages depuis de nombreuses années, et qu'il travaille avec les esprits de la forêt, étudiant les effets médicinaux des plantes.

 

Après une bonne heure de marche, ils parviennent devant un immense chêne et Bertrand immobilise le cheval, puis dételle le brancard de feuillages sur lequel repose Sébastien.

 

Il laisse échapper échapper ce qui ressemble à une langue étrangère, et Sébastien aperçoit deux silhouettes étranges et diffuses sortir des buissons alentour et venir se saisir du brancard. Leur contour indistinct, il portent le brancard jusqu'à une ouverture ménagée dans le tronc de l'arbre, tronc que Bertrand caresse au passage, et s'engagent dans une sorte de grotte creusée sous l'arbre, et pourtant éclairée sans que Sébastien ne puisse apercevoir la moindre torche.

 

« La lumière provient de l'arbre lui-même. Elle est véhiculée par les canaux où circule sa sève. Il nous accueille en échange de notre protection depuis plusieurs années maintenant. Mais je vous en prie, ne vous inquiétez pas, nous sommes presque arrivés. »

 

Perplexe, Sébastien se laisse aller à nouveau, accordant sa confiance au druide. Ils arrivent bientôt dans ce qui semble être une grande salle, sur le côté de laquelle se trouve un lit sur lequel les deux silhouettes déposent le brancard.

 

« Floriane, ma chère amie, veux-tu venir te joindre à nous et nous aider?
- Bien sûr Bertrand, tout ce que tu voudras. »

 

La voix qui vient de parler attire le regard de Sébastien. Une voix douce et mélodieuse, aux accents chantants comme les rayons d'un soleil printanier. Il aperçoit les silhouettes s'écartant du lit et se fondant dans l'obscurité, alors qu'une nouvelle silhouette, féminine celle-là, à n'en point douter, s'approche de la couche.

 

Une jeune femme, menue, frêle et dont émane pourtant une impression de force et d'assurance, se tient là, dans la pièce, et s'approche de la jambe blessée. Sa longue toison aux reflets de cuivre cascadant sur ses épaules comme une rivière d'or, ses yeux d'un gris intenses et son visage aux contours délicats renforcent encore la sensualité de sa voix et de ses mouvements.

 

« Floriane est une magicienne, versée dans l'art des éléments. Elle pourra sans nul doute nous aider, au moins à calmer la douleur. »

 

Bertrand et elle parlent ensemble de la jambe de Sébastien, et le druide s'écarte pour se rendre près d'une table au fond de la pièce, où Sébastien l'entend manipuler pots, jarres et autres ustensiles.

 

« Ne vous en faites pas Messire, nous allons prendre soin de votre jambe et vous bondirez bientôt comme un jeune faon. »

 

La dénommée Floriane se tient à côté du lit, et leurs regards se croisent. Sébastien peut enfin la détailler. Un peu plus petite que lui, menue mais pourtant très féminine, ses formes sont mises en valeur par une belle robe légère. Ses jambes fines, ciselées, apparaissent par transparence sous cette robe soyeuse, ses mains délicates se posent sur le torse de Sébastien pour défaire ses vêtements.

 

« Laissez-vous faire, messire, nous allons prendre grand soin de vous. »

 

Sébastien se laisse donc aller, emporté dans la sensualité de l'instant, celle de se laisser déshabiller par cette belle inconnue à la toison de braise.

 

Elle le libère de sa tunique, défait la ceinture où pend le fourreau de son épée, déposant le tout sur une table proche, puis ses mains descendent vers les chausses du cavalier. Avec mille précautions, elle retire ses bottes, puis descend ses chausses, le laissant nu sur cette paillasse.

 

Ses mains se posent alors sur la jambe cassée, et elle psalmodie quelques paroles. Une sensation de chaleur reposante se diffuse alors en Sébastien, remontant le long de sa jambe pour envahir le reste de son corps, comme si l'on avait versé de l'eau chaude dans sa jambe et qu'un courant d'air l'avait poussée à se répandre dans tout son corps.

 

« Cela calmera la douleur, en attendant que Bertrand vous apporte un remède, ajoute Floriane en reposant tendrement l'attelle sur la jambe blessée, ses longues mains nouant les montants de bois pour ensuite caresser le membre atteint.

 

La douleur apaisée, Sébastien peut enfin se détendre, et les effets de la présence de Floriane sur lui se font plus précis. Le regard de la jeune femme se pose sur le bas-ventre du blessé, et une lueur malicieuse apparaît dans ses yeux.

 

« Vous semblez déjà aller mieux messire, ajoute-t-elle, la voix allumant en Sébastien une sensation de sérénité et de bien-être.
- Madame, j'espère que vous ne m'en voudrez pas, mais je dois avouer que vous me mettez dans tous mes états. Vous êtes l'une des plus belles femmes qu'il m'ait été donné de rencontrer à ce jour, de cela je suis certain, même si mes souvenirs sont un peu embrouillés.
- Allons messires, ne dites donc pas de bêtises, reposez-vous donc.
- Ce ne sont pas là des bêtises, juste l'expression sincère de l'intérêt que je porte à votre beauté. »

Floriande rougit, touchée par ces paroles, et échange avec Bertrand, qui les observe depuis l'autre bout de la pièce un regard que Sébastien n'a encore jamais vu, puis tous deux hochent la tête, comme s'ils s'accordaient sur quelque chose.

 

Bertrand s'approche alors, comme Floriane prend la main de Sébastien pour la poser sur son sein. Le druide pose ses mains sur les reins de la magicienne, dégrafant la ceinture qui retient sa robe.

 

La main de Sébastien descend le long des courbes de la jeune femme pour s'arrêter sur sa hanche, son autre main venant se poser sur la joue blanche et douce. Le jeune femme se laisse aller aux caresses des deux hommes. La tête légèrement inclinée sur le côté, les yeux mi-clos, un sourire de contentement apparaît sur son visage comme la main de Sébastien descend le long de son cou, jusqu'à sa clavicule.

 

Pendant ce temps, le druide a remonté ses mains jusqu'aux épaules de la créature si sensuelle que devient la magicienne, ses doigts se glissent sous la robe et l'écarte délicatement, dévoilant un corps fuselé, affuté, un ventre plat, des seins bien dessinés, une gorge fine et délicate, des hanches fermes et un bassin ciselé, puis des jambes au dessin précis et parfait.

 

Sébastien sent monter en lui une vague de désir alors que sa main gauche descend le long de la hanche, dessinant le contour d'une cuisse pour venir s'attarder an niveau de genou. Son autre main descendant le long de la gorge rejoint bientôt un sein, ses doigts en accompagnent le contour en l'effleurant avec la légèreté d'une plume.

 

Le druide pendant ce temps a posé les mains sur les hanches de la femme, s'est accroupi derrière elle et caresse ses reins, ses hanches et ses flancs, ses mains se rejoignant sur les omoplates de la magicienne pour descendre le long de sa colonne vertébrale jusqu'au niveau de se reins, dans un long mouvement de massage sensuel qui excite les sens de sa compagne.

 

Floriane se laisse emporter à son tour dans un tourbillon sensuel, ses amants jouent sur son corps une mélodie à quatre mains qui l'enivrent. Une symphonie tendre, sensuelle, dont le rythme va crescendo. Ses hanches, ses seins, ses reins, son dos, son ventre et ses jambes lui semblent prendre feu sous les caresses des deux hommes qui se tiennent devant et derrière elle.

 

Sa jambe maintenue par son attelle, Sébastien est sorti du lui, prenant appui sur sa jambe droite pour soulager sa jambe blessée, afin de pouvoir à son tour caresser tout le corps de la magicienne. Ses mains croisent souvent celles du druide, et ils sentent leur amante vibrer telle un instrument de musique, son corps frissonner de désir alors que leurs doigts parcourent sa peau délicate.

 

Leurs corps nus se touchent, se réclament. Les mains de Floriane s'égarent à leur tour sur les corps de ses deux amants, les caresse tendrement, puis finissent par venir empoigner les deux sexes fièrement dressés, les effleurant et les massant avec délicatesse.

 

Alors que les mains de Sébastien se glissent dans le dos de la femme à la chevelure flamboyante, celle-ci s'accroupit face au druide, sa main droite ne quittant pas la virilité de Sébastien, pour s'emparer du sexe du druide et le caresser tendrement de sa langue soyeuse.

 

Sébastien en profite alors pour s'agenouiller à son tour derrière elle, posant ses lèvres sur son dos, entre ses omoplates en un tendre baiser, ses mains descendant le long de ses flancs pour venir se poser sur ses hanches et caresser enfin ses fesses.

 

La magicienne laisse échapper un gémissement de plaisir, comme une chatte qui ronronne de bien-être. Ses mains et sa bouche s'activent sur la verge du druide qui se tient debout devant elle, les mains posées sur sa tête, les doigts glissés dans sa chevelure de feu, redescendant jusqu'à ses épaules.

 

Sébastien glisse une main sur les fesses délicates de la jeune femme, son autre main passée sous le bras de celle-ci pour venir lui caresser un sein. Sa bouche descend sur ses reins, y dépose un nouveau baiser, et accompagne sa main qui redescend de la fesse vers la cuisse, vers l'origine de cette fragrance féminine. Sa main glisse sur une cuisse, la caresse tendrement en remontant vers l'intérieur de celle-ci. Il perçoit déjà l'humidité et la chaleur qui se diffusent depuis l'entrejambe de la magicienne, où sa main parvient bientôt, ses doigts se glissant sur la fine toison qui souligne l'intimité de la jeune femme.

 

Les deux amants accompagnent alors le corps de la jeune femme, la guidant vers le lit où elle vient s'allonger. Le druide reste debout près du lit, car elle n'a pas lâché son sexe qu'elle continue de masser et de goûter. Ses mains viennent alors à loisir caresser le haut de son corps, sa poitrine, ses flancs.

 

Sébastien se tien quant à lui au pied du lit, ses mains caressent les jambes de la magicienne, remontant progressivement jusqu'à cette fine toison qu'il a perçue sous ses doigts quelques instants plus tôt.

 

Alors que sa main gauche caresse la jambe de Floriane, le droite vient se perdre dans l'intimité de son amante. Ses doigts découvrent progressivement ce puits de désir d'où s'échappe un doux parfum féminin. Sa bouche vient se poser sur son bouton, ses lèvres caressant la zone tout autour de celui-ci,, qui ne tarde pas à se dévoiler pour devenir la proie de la langue de son amant. Il vient le caresser avec le dessous de sa langue, alors que ses doigts viennent se glisse en elle, découvrant une peau douce, tendre et moelleuse.

 

Floriane gémit de plaisir tout en continuant de prendre en bouche le sexe de son compagnon, sa main libre vient finalement rejoindre l'épaule de Sébastien, l'invitant à remonter vers sa poitrine. Le cavalier s'exécute, son corps vient se reposer au dessus de celui de son amante, ses lèvres viennent se poser sur son épaule nue, une de ses mains caressant ses hanches, sa poitrine, de concert avec celles du druide.

 

La main de Floriane s'empare alors du sexe de Sébastien, le guide vers son intimité, et le cavalier se laisse mener, se glissant en elle sans le moindre effort.

 

Elle laisse à nouveau échapper un long gémissement de plaisir. Un sourire de satisfaction apparaît sur son visage, et de sa main libre, elle guide les hanches de son amant, imprimant le mouvement et le rythme qu'elle souhaite.

 

Ils continuent ainsi encore pendant de longue minutes avant qu'elle ne décide de changer de position.

 

Accompagnant le corps de Sébastien pour le faire s'allonger tout en le conservant en elle, elle se retrouver à le chevaucher, les mains de Sébastien accompagnant les mouvement de son bassin, son sexe disparaissant entièrement dans ce puits de chaleur et de douceur. Le druide vient se tenir derrière elle, ses mains et sa bouche caressant tantôt ses fesses, tantôt celles de Sébastien, pour qui l'expérience est toute nouvelle. Le druide se saisit alors d'un bol dans lequel repose une mixture grasse, dont il enduit les fesses et le petit trou de sa compagne afin de pouvoir y glisser un doigt puis deux, le détendant progressivement.

 

Satisfait du résultat, et encouragé par les gestes de sa compagne, il vient alors se placer derrière elle, son sexe se présentant naturellement devant son petit trou pour s'y introduire sans difficulté.

 

Pour Sébastien, l'expérience est nouvelle, et très agréable. A travers la fine paroi qui les sépare, les deux amants sentent le sexe de l'autre dans leur amante, accordant leurs mouvements telles les archets de deux violons. Floriane se sent remplie, satisfaite, et laisse échapper de plus en plus de gémissements, qui laissent bientôt la place à de petits cris. Les trois amants sont emporté dans un tourbillon de sensualité, de volupté, leurs corps se mêlent, s'entremêlent, les sexes des deux hommes se rencontrent lorsque le druide le ressort du petit trou de Floriane pour venir le glisser à côté de celui de Sébastien dans celui Floriane.

 

Les cris, les gémissements, les caresses se font plus pressants, plus insistants à mesure que le plaisir monte toujours plus haut en eux, et finalement Floriane est prise d'un orgasme intense, bientôt suivi par l'explosion de sexes des deux hommes en elle, alors qu'elle s'effondre sur Sébastien, Bertrand s'affalant à son tour sur elle, harassé de plaisir et de satisfaction. Ils restent ainsi de longues minutes à se caresser sans mot dire, les deux amants toujours en elle jusqu'à ce que leurs sexes se retirent d'eux-mêmes, leurs semences mêlées s'écoulant petit à petit du sexe de Floriane.

 

Sébastien n'a toujours pas ouvert les yeux, ils se sent transporté par le plaisir, comme pris de vertige, quand il entend une voix s'adresser à lui.

 

« Monsieur, hé ho, monsieur, vous allez bien? »

 

Il ouvre les yeux et se retrouve face à un homme d'une cinquantaine d'années, aux cheveux gris et à la barbe poivre et sel, derrière lequel se tient une charmante femme aux cheveux de cuivre, v^étue d'un jean qui souligne sa silhouette fine.

 

« Bertrand? Mais, qu'est-ce qui se passe?
- Heu, non, je m'appelle Bernard, pas Bertrand. Vous avez pris une sacrée gamelle mon gars! Vous vous sentez bien? »

Se redressant sur un coude, Sébastien sent des vertiges le prendre. Il réalise que le poids de sa tête est dû à son casqe de moto, qu'il porte toujours.

 

« Houlà, j'ai dû me cogner sacrément, j'ai fait un drôle de rêve...
- Oui, à en juger par l'état de votre moto, ça a dû être une sacrée gamelle. Vous pouvez vous lever? »

 

D'un signe de tête, il lui fait comprendre que oui, et il se redresse effectivement, soutenu par Bernard.

 

Ils rejoignent la jeune femme aux cheveux flamboyants, et ils croise son regard, ses yeux gris dans un visage si finement ciselé qu'on dirait l'oeuvre d'un sculpteur.

 

« Bonjour, je m'appelle Flore, et vous?
- Heu, Sébastien. Bonjour Flore. »

 

Troublé par son rêve, il détaille la jeune femme, sa silhouette fine, élancée... Se pourrait-il que...?

 

Détournant son regard, il découvre sa moto dans le buisson. Elle ne semble pas avoir trop souffert. Le logo de l'ONF est un peu rayé, mais à part ça elle semble en assez bon état.

 

« Nous habitons un chalet un peu plus loin. Si vous voulez nous suivre, vous pourrez vous reposer un peu avant de repartir, et vous pourrez prévenir vos supérieurs.
- Heu, c'est très gentil, merci, avec plaisir. »

 

Il regarde le couple s'éloigner de quelques mètres et remonter dans leur vieux Land Rover. Il remonte en selle, la moto démarre du premier coup, et il s'engage à leur suite sur le chemin de terre qui traverse l'entrée de la forêt de Brocéliande, où son travail état de veiller à l'accessibilité des chemins à à empêcher le braconnage depuis qu'il avait rejoint l'ONF.

 

Décidément, cette forêt est bien étrange, et mérite son nom de forêt des légendes. Et tout en suivant le véhicule de de Bernard et Flore, il se dit que son supérieur avait bien raison de lui dire qu'il arrivait des choses étrange en Brocéliande

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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