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Lundi 6 décembre 1 06 /12 /Déc 13:21

Franchir la passe délicate pour s'écarter de la côte ne prit quère plus d'un pett quatre d'heure, et une fois à la bonne allure, le voilier prit quelques degrés de gîte bienvenue.

 

Sébastien se délectait toujours du spectacle que lui offrait le corps de Ludivine, et il se mit à imaginer ses mains sur ce corps nu, offert à la caresse du vent et du soleil.

 

Ses pensées vagabondaient, alors que Ludivine s'était confortablement installée, avait frappé son écoute sur le taquet du bord, et se laissait totalement aller à la caresse des éléments, s'offrant au regard de son compagnon d'un jour.

 

Ils naviguèrent ainsi en silence pendant une bonne demi-here de plus, puis Sébastien descendit dans la petite cabine pour porter le point sur sa carte. Il appela donc Ludivine, à qui il confia la barre du voilier, avant de disparaitre quelques minutes.

 

Il espérait que l'excitation provoquée par le spectacle de son équipière vétue d'un seul paréo, sans le moindre autre vêtement, ne se voyait pas trop, mais il ne pouvait masquer son érection.

 

Depuis la cabine, il se retourna, et croisa à la fois le regard de Ludivine, mais aussi le spectacle de son entrecuise à hauteur d'yeux. Elle ne portait effectivement pas de culotte, et son regard plongeait directement sur l'intimité de la femme qu'il avait crue si sage lors de leur rencontre au Café du Port.

 

Il ne put pendant quelques instants détacher son regard de ce spectacle, sa gorge lui semblait sèche et il se passa à plusieurs reprises la langue sur les lèvres, s'imaginant goûter à cette intimité dévoilée, jusqu'à ce qu'il sentit le regard appuyé de Ludivine.

 

"Mais dites donc capitaine, seriez-vous un peu voyeur? Vous savez qu'il faudra me donner une contrepartie à ce spectacle qui semble vous intéresser au plus haut point?"

 

Elle riait de bon coeur, absolument pas génée du regard de Sébastien. Il sentit ses joues s'empourprer, et reporta son attention sur sa carte, le coeur battant la chamade, s'en voulant de s'être laissé surprendre, puis ressortit de la cabine, rejoignant Ludivine dans le cockpit.

 

"Alors capitaine, j'attends... A votre tour de me faire profiter de la vue..."

 

Elle l'observait avec attention, l'oeil malicieux rivé dans celui de Sébastien, ne le quittant que pour descendre vers la bosse que formait son sexe, emprisonné dans son bermuda de toile qui ne lui avait jamais paru si serré.

 

Un peu forcé, il entreprit de défaire sa ceinture maladroitement, mais elle se leva, après avoir bloqué la barre dans la direction voulue et relâché de l'écoute pour que le voilier conserve son cap, pour s'avancer vers lui.

 

"Non, non, pas comme ça... Si c'est ta première sortie naturiste, nous allons faire en sorte qu'elle soit sensuelle et mémorable... Et puis tu sais, le naturisme, c'est une chose, mais il y en a une autre que je pratique tout aussi bien... Que ce soit avec mon mari ou sans lui..."

 

Sébastien ne comprit pas immédiatement où elle voulait en venir, mais il sentit la main de Ludivine se poser sur son torse, et sa bouche se porter à son oreille.

 

"Laisse-moi faire... Laisse-toi aller, ça te plaira, j'en suis sûre."

 

Ses mains descendaient à présent le long de son torse. L'un de ses doigts suivit le sillon des poils de son torse pour rejoindre la boucle de son ceinturon, sous lequel il se glissa sans mal pour libérer la lanière de la boucle.Sans mot dire, elle déposa quelques baisers sur son torse, alors que dans le même temps, l'une de ses mains dégrafaient les boutons de son bermuda un à un.

 

Une fois ceux-ci défaits, Sébastien sentit son sexe se libérer de sous son bermuda, et venir effleurer l'un des doigts de Ludivine, provoquant en lui un frisson très agréable.

 

"Mais dites-moi capitaine, votre équipage semble vous faire beaucoup d'effet..."

 

Elle avait un sourire à damner un saint en prononçant ces mots. Sébastien se sentit fondre. Il avait envie d'embrasse ces lèvres charnues et pulpeuses qui se trouvaient à quelques centimètres seulement de son visage, mais son équipière ne semblait pas l'entendre ainsi.

 

"Non, non capitaine, j'ai dit que je voulais ma contrepartie d'abord..."

 

Sans ajouter un mot, elle fit descendre sa main sos le bermuda de Sébastien. Celui-ci se raidit l'espace d'un instant, qui s'abandonna aux careses expertes de la jeune femme.

 

"Donnons-lui encore un peu de vigueu, si vous le voulez bien..."

 

L'aidant à se lever, elle lui retira son bermuda, sans avoir lâché son sexe un seul instant, puis le fit se rasseoir.

 

"Occupe-toi de la barre du bateau, je prends la tienne en charge", lui déclara t'elle enfin, souriant à ce jeu de mots surprenant dans la bouche d'une femme si sage lorsqu'elle se trouvait à terre.

 

Sébastien eût dans un premier temps bien du mal à conserver un cap rectiligne. Chaque mouvement du bateau accentuait les mouvements de main de Ludivine, puis ils trouvèrent un rythme plus approprié à la conduite du bateau et aux caresses de la jeune femme.

 

Après quelques minutes, elle plongea à nouveau son regard dans celui du skipper.

 

"Je sais que tu en meurs d'envie depuis tout à l'heure... Et il te reste au moins une main de libre, non?

- Heu, oui, bien sûr...

- Alors? Qu'attends-tu pour t'occuper de ton équipière?"

 

Sébastien ne demandait pas mieux, et l'invitation fût aussitôt suivie des faits. Sa main caressa chaque centimètre carré de la peau qui lui était accessible, soulignant chaque courbe, s'attardant aux creux de ses reins, dans la raie de ses fesses, sur ses épaules et sur la courbe de son sein. Il la sentait vibrer sous ses caresses, et il se sentait fondre sous les doigts de la jeune femme, qui se servait également maintenant de sa langue et de ses lèvres pour venir titiller son gland et sa hampe qui luisaient sous sa salive.

 

"Attends, s'il te plait, j'ai une idée. Si on branchait le pilote automatique? J'aurai mes deux mains rien que pour toi... MAintenant que nous sommes suffisamment au large, pourquoi ne pas continuer?"

 

Ludivine le regarda, les yeux brilllants.

 

"Très bien Skipper, mais tu n'as que deux minutes, après, ce sera trop tard..."

 

Sébastien lui sourit, déposa un baiser sur son épaule et redescendit dans la cabine, actionna l'interrupteur du pilote automatique, puis ressortit en plein soleil pour retrouver Ludivine allongée sur le roof, jambes écartées, son intimité offerte à la hauteur du visage du jeune homme.

 

Sans dire un mot, il posa une main sur l'une de ses chevilles, l'autre sur son mollet sur l'autre bord, et s'installa en équilibre dans la descente, ses mains et son visage avançant sous la fine étoffe du paréo, jusqu'à ce que son visage fût enfin juste devant ce sexe féminin à la pilosité entretenue, qui luisait déjà de désir. Il continua de lui caresser les jambes, l'intérieur des cuisses, assurant sa position de son bras gauche. Sa main droite effleurait la peau diaphane, et Ludivine pouvait sentir son souffle brûlant sur son sexe.

 

"Oooooh, oui, Sébastien, goûte-moi, je t'en prie..."

 

Une fois de plus, le jeune homme ne se fit pas prier. Pendant que sa main droite continuait de caresser la jambe de la jeune femme, remontant toujours plus haut sur l'intérieur de sa cuisse pour rejoindre son intimité, sa langue vint caresser les grandes lèvres de Ludivine, dont il sentit le corps s'arquer sur le roof au moment du contact. Le goût du sexe de la jeune femme était légèrement salé, très parfumé et agréable. La texture de ses lèvres, chaudes et soyeuses, ainsi que la fragrance qui se dégageait de son sexe, enviraient ses sens, lui faisant tourner la tête.

 

Il embrassa à pleine bouche ce sexe offert, sentit le clitoris se dégager de sa gangue de chair et pointer à l'orée de son intimité, et il referma ses lèvres sur lui, le caressant du bout de sa langue puis du dessous de celle-ci, plus soyeux que le dessus. Dans le même mouvement, deux de ses doigts s'étaient insinués en elle, et son annulaire titillait la zone entre son sexe et son anus, effleurant la peau, la caressant. Ses deux doigts caressèrent l'intérieur de son sexe, elle les sentit bouger en elle, accompagnant de son bassin chacun de leurs mouvements, son souffle s'accélérant brutalement. Il sentait son plaisir ruisseler, le goûtait, savourait son clitoris, sa moiteur... Tout en elle n'était plus que désir et volupté, elle se mit à gémir doucement, puis de plus en plus fort à mesure que montait son plaisir.

 

Sébastien prit plaisir à faire durer le moment, afin de décupler chaque sensation qu'il lui offrait, jusqu'à ce qu'elle n'y tienne plus et l'invite à venir en elle. Elle se recula sur le roof, jusqu'au pied du mât, et se redressa, tournant le dos à Sébastien.

 

Celui-ci se hissa à son tour sur le roof et vint la rejoindre. Elle s'appuya sur le mât, les reins cambrés, son sexe offert à Sébastien qui vint une fois de plus se plier aux attentes de la jeune femme.

 

Elle sentit le sexe de son amant se glisser en elle sans aucune difficulté, lubrifiée qu'elle était par le plaisir qu'il venait de lui donner, et ils entamèrent des mouvements lascifs et amples de va-et-vient au gré des mouvements du voilier, accompgnant chaque vague d'un coup de rein, chaque mouvement de houle ou variation de gîte d'un autre, pendant de longues minutes.

 

Puis il sentit une main venir se poser sur sa hanche et entendit son amante l'inviter à aller plus vite, à accélérer le rythme, alors qu'elle même se mettait à onduler des hanches en un rythme plus soutenu, gémissant à chaque coup de rein comme s'il s'agissait de coups de butoir, d'un bélier dont elle cherchait à lui faire ouvrir la porte vers un orgasme qui les prit quasi simultanément, elle d'abord, puis lui quelques dizaines de secondes plus tard, alors qu'il avait ralenti le rythme pour accompagner la diffusion de l'orgasme de son équipière dans chaque cellule de son corps.

 

Repus, satisfaits, ils s'étreignirent à nouveau, et c'est enlacés qu'ils rejoignirent le cockpit, où Sébastien vint reccueillir avec sa langue le fruit défendu de leur plaisir, avant de remonter embrasser ses lèvres couleurs rubis et d'enlacer la jeune femme dans ses bras pour reprendre cette navigation qui leur promettait encore bien des surprises pour la journée, présageant d'autres journées de navigation plus que satisfaisantes à tous points de vue.

Par korrigancoquin.erog.fr - Publié dans : Récits
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