Le blog de korrigancoquin.erog.fr
Sébastien était fatigué de naviguer en solitaire à chaque fois qu'il souhaitait sortir avec son voilier. Il se décidé donc à déposer des annonces sur le panneau d'affichage de la capitainerie ainsi qu'au Café du Port.
Le texte de cette annonce était très clair, il cherchait un ou une équipier ou équipière pour sortir dans la Baie de Quiberon, pour la journée ou pour deux jours. MAlheureusement, la plupart des personnes qui l'appelaient cherchaient surtout à se faire "promener", plutôt qu'à s'impliquer dans la navigation. Pensez donc, une journée de navigation à la voile gratuite!
Au bout de deux mois, il se décida donc à retirer son annonce du panneau de la capitainerie, et se rendit au Café du Port pour la retirer également.
A peine entré, il vit Pierre-Yves, le patron, en grande conversation avec une femme d'une quarantaine d'année, svelte, blonde, vêtue d'un jean qui mettait en valeur ses longues jambes sans être provocateur, ainsi qu'un chemisier très classe. Une très belle femme.
Le voyant entrer, Pierre-Yves lui fit signe de les rejoindre.
"Séb, tu tombes bien, Ludivine a vu ton annonce et elle me demandait si je connaissais le skipper. Elle est intéressée par ton annonce.
- Ah? Et vous vous y connaissez un peu en voile?, demanda Sébastien.
- Oui, j'ai travaillé comme monitrice au centre nautique ici quand j'étais jeune, et j'ai fait un peu de convoyage en Atlantique et en Méditerranée. J'ai un voilier également, mais j'ai du mal à trouver un équipier fiable. Il me semble que nos recherches se rencontrent, non?"
Elle lui avait répondu sur un ton très naturel, mais sa voix résonnait étrangement comme une musique aux oreilles de Sébastien. Il était un peu surpris de ce timbre de voix, si sensuel tout en restant naturel.
"Oui, on dirait bien", répondit-il.
Ils s'assirent donc pour discuter et voir s'ils pouvaient s'organiser pour sortir dans la baie ensemble. Ludivine vivait dans le Sud, mais elle était restée profondément attachée à son coin de Bretagne. Alors elle y avait laissé son voilier, où elle "campait" pendant les vacances. Elle avait un Muscadet, un vieux voilier en bois qu'elle entretenait avec amour et qu'elle faisait hiverner au même endroit que le Cognac de Sébastien.
Ils finirent par se rendre sur le port pour voir les deux bateaux, et décidérent de sortir une première fois le lendemain.
Sébastien était à la fois surpris et heureux d'avoir trouvé une équipière, et qui plus est celle-ci était très séduisante en plus de savoir naviguer, ce qui ne gâchait rien.
Le lendemain matin, il faisait déjà très chaud lorsque Sébastien arriva sur le pontn, sur les coups de 9 heures. La journée ne risquait pas d'être caniculaire, mais il allait faire chaud, d'autant que le vent était relativement modéré. Un vent de Sud d'une dizaine de noeuds, juste de quoi s'amuser un peu à la voile.
Ludivine arriva quelques minutes plus tard, vêtue d'un jean usé par des journées de navigation, un t-shirt léger, et une paire de chaussures de pont légères également. Sébastien se voyait confirmé qu'elle savait de quoi elle parlait: on ne navigue pas en sandales ou nu-pieds sur un bateau qu'on ne connait pas, au risque de s'âbimer un orteil; voire pire.
Ses longs cheveux blonds, qu'elle portait attachés en une queue de cheval la veille, étaient retenus en un chignon serré sous sa casquette. Et ses yeux d'un vert profond pétillaient de joie à l'idée de sortir en mer.
Sébastien aussi avait hâte de larguer les amarres. Il remplit sn journal de bord avec la météo, les informations concernant l'équipage et le programme de navigation. Petite sortie côtière. Il ne pensait pas trop s'éloigner de la côte, et elle non plus, pour une première navigation ensemble.
Une fois le bateau prêt, les voiles parées et le moteur lancé, ils larguèrent les amarres, et embouquèrent le chenal, déjà légèrement encombré par tous les zodiacs, jet-skis et autres pêche-promenade que les touristes affectionnaient tant. Pas tout à fait un embouteillage, mais tout de même bien encombré. Ils étaient le seul voilier à sortir du port semblait-il.
Une fois franchie la dernière bouée, Sébastien mit le cap au Sud-Ouest, pour s'éloigner un peu de la côte et pouvoir ensuite profiter du vent de travers pour naviguer confortablement.
Ludivine était tout à fait à l'aise. Elle avait trouvé ses marques en quelques minutes, comme si elle avait passé sa vie sur ce bateau.
Il faisait chaud. Sébastien s'excusa et expliqua à Ludivine qu'il descendait dans la cabine pour se changer et adopter une tenue plus légère pour supporter la chaleur. Elle lui répondit que cela ne posait pas de problème et prit donc la barre.
Sébastien descendit dans la petite cabine, et passa son t-shirt par-dessus sa tête, puis entrepit de défaire sa ceinture pour retirer son pantalon. Ce n'est qu'en se baissant pour retirer celui-ci qu'il se rendit compte que, du fait qu'il ne portait pas de sous-vêtements, Ludivine avait une vue plongeante sur son postérieur. Mais bon, il était trop tard, et de toute façon, elle avait dû en voir d'autres.
Il enfila donc son bermuda, remit sa ceinture, à laquelle il portait sa pince multifonction par sécurité, et ressortit de la cabine.
"Je suis désolé, j'espère que ça ne t'a pas choqué, lui lança-t'il avec un sourire un peu forcé.
- Ne t'en fais pas pour ça. Il en faut plus pour me choquer", lui répondit-elle. "Et puis, la vue n'était pas désgréable...", ajouta-t'elle avec un sourire mi-moqueur, mi-enjôleur.
"Et puis, de toute façon, moi aussi j'ai un peu chaud, alors si tu le permets, je vais adopter une tenue plus... Moins pesante..."
Sur ces mots, elle lui fit signe de venir prendre la barre et se rendit à son tour dans la petite cabine.
Sébastien put donc profiter de la vue tout en dirigeant le bateau. Ludivine commença par enlever sa casquette, puis par défaire son chignon en secouant la tête, faisant voler sa longue chevelure blonde. Ensuite, elle se pencha en avant pour retirer ses chaussures, et se retourna pour adresser un regard appuyé à Sébastien. Troublé, il lui rendit un sourire niais qui la fit rire. Un rire cristallin, léger...
Puis, continuant de le regarder par-dessus son épaule, elle fit voler son t-shirt par-dessus sa tête, révélant un dos nu et musclé. Plaçant un bras sur ses seins, elle se pencha en avant pour commencer de faire glisser son pantalon. Par-dessous celui-ci, elle portait une simple culotte blanche, bordée de fine dentelle. Et lorsqu'elle se pencha plus en avant pour retirer son pantalon, le galbe de ses fesses fut tout ce sur quoi Sébastien arrivait à porter son attention. Il sentit sa gorge se serrer.
Elle enfila un léger paréo bariolé, presque diaphane. Puis, lancant à nouveau un regard pénétrant à Sébastien qui devenait aussi rouge qu'une pivoine, elle retira également sa culotte. Elle était désormais nue sous son paréo, la poitrine à l'air libre, libérée de toute entrave.
Sébastien ne pouvait réprimer une très forte érection. Il avait une boule dans la gorge et ne pouvait plus parler face à ce spectacle.
"J'espère que ça ne te dérange pas, j'aime me sentir libre lorsque je navigue. La sensation du vent sur ma peau me fait un bien fou.
- Hem, non, non... Ca ne me dérange pas du tout, bien au contraire", fût tout ce qu'il trouva à répondre.
"Mais, tu sais, si tu veux te mettre à l'aise toi aussi, n'hésite pas. Je pratique le naturisme depuis des années, alors rien ne me semblera plus normal", ajouta-t'elle avec un sourire gourmand.
"Heu, peut-être un peu plus tard", répondit-il.
Il n'en croyait pas ses yeux. Son équipière se trouvait assise à côté de lui, quasi-nue. Et étrangement, cela lui plaisait bien plus que cela ne lui semblait étrange.
Assise sur le banc de navigation, Ludivine, l'écoute à la main, semblait effectivement savourer les caresses du vent et du soleil sur son corps. Un corps bronzé, presque cuivré, qui prenait des reflets d'or sous un certain angle.
Ses longs cheveux flottaient dans le vent. Un sourire éclatant illuminait son visage. Elle était belle, tout simplement, désirable. Mais Sébastien devait se concentrer sur la barre et la navigation pour le moment.