Le blog de korrigancoquin.erog.fr

Le lendemain matin, Sébastien se réveilla à l'aurore, voulant profiter de la piscine avant que leurs autres compagnons de route ne se joignent à eux.

 

Les souvenirs de la soirée de la veille lui semblaient incroyables. Patrice et Christiane étaient vraiment incroyables, très ouverts d'esprit. Et ils formaient un couple formidable, très unis et complices.

 

Il était dans l'eau, à barboter de long en large quand Christiane fit également son apparition. Elle était vêtué d'un paréo très léger, presque transparent, d'une couleur ivoire très délicate. Sébastien pouvait sans peine apercevoir son string de bain sous le tissu, et il sentit le rouge lui monter aux joues, accompagné d'une belle érection.

 

"Bonjour bel éphèbe, lui laça Christiane, avant de retirer son paréo pour se glisser lentement dans l'eau.

-Bonjour belle dame", lui répondit-il avec un clin d'œil.

 

Cette Christiane, elle était incroyable. Très ouverte et libérée. Et si belle...

 

Sébastien se mit sur le dos pour profiter des premiers rayons de soleil de la journée, ne faisant plus vraiment attention à Christiane. Celle-ci s'installa donc sur un transat, retira son paréo et s'allongea pour profiter elle aussi du soleil.

 

Patrice n'avait pas encore fait son apparition. Christiane se détendait et Sébastien sortit de l'eau pour venir s'installer sur le transat proche du sien.

 

"Bien dormi? ", lui demanda-elle.

"Oui, comme un ange.

-Ou comme un petit démon, lui rétorqua t-elle avec un clin d'œil. Tu sais, je voulais te remercier pour hier soir. Tu as donné des envies à Patrice et j'ai passé une super soirée grâce à vous deux."

 

En prononçant ces mots, elle le regardait droit dans les yeux, un large sourire aux lèvres, mettant en valeur cette bouche délicate et ces dents parfaites. Sébastien sentit comme un frisson.

 

"Voyons, comment pourrais-je vous remercier tous les deux? Il faudra que je demande à Juliette. Justement, la voilà qui arrive. Bonjour ma belle, bien dormi?"

 

Mal réveillée, l'esprit encore un peu embrumé, Juliette répondit par un sourire et int s'asseoir à côté de Sébastien, l'embrassant fugacement avant de poser sa tête sur son épaule.

 

"Bonjour tous les deux. Vous parliez de quoi?

- Heu, disons que Christiane voulait te demander quelque chose. Il semble que Patrice aie beaucoup apprécié le spectacle imprévu d'hier soir..."

 

Juliette sourit en retour à Christiane.

 

"Tu sais Chris, j'ai déjà été plus que comblée hier soir. J'ai la chance d'avoir un homme exceptionnel et tendre dans ma vie, alors...

- Oui, j'ai vu ça. Mais je voulais vous remercier quand même."

 

Christiane appuya sa déclaration d 'un clin d'œil, puis embraya la conversation sur le programme de la journée. Les autres avaient été retardés sur la route par le mauvais temps du côté de Lyon, puis les embouteillages, et n'arriveraient finalement que dans l'après-midi. Ils devaient donc se retrouver sur le trajet.

 

Sébastien fût un peu surpris, mais il se dit qu'ils auraient un peu plus de temps pour profiter de la piscine.

 

Christiane se leva pour préparer le petit-déjeuner avec Patrice qui s'était levé également, et Juliette en profita pour aller se réveiller dans l'eau fraîche de la piscine. Sébastien l'admirait depuis son transat. Son corps fendait l'eau avec aisance, il pouvait voir les remous provoqués par son déplacement, la fluidité de ses gestes. Quel chance il avait.

 

"Allons les amoureux, à table." Patrice venait de sortir avec un plateau dans les bras et de le poser sur la table du jardin.

 

Sébastien se leva et se rendit à table, Juliette sortit de l'eau et vint les rejoindre après avoir noué une serviette autour de la taille. Elle se tint un instant derrière Sébastien, déposa un baiser mouillé sur ses lèvres et resta derrière lui, une main posée sur son torse alors que Christiane sortait de la maison, vêtue de son seul maillot et de son paréo.

 

Christiane vint rejoindre Patrice, déposa un baiser sur son oreille et fixa le couple de l'autre côté de la table.

 

"Chéri, j'ai une petite idée pour remercier nos amis de l'inspiration qu'ils nous ont donnée hier soir. Surtout que nous avons un peu de temps avant de partir rejoindre les autres. Qu'en pense-tu?

- Ma foi, je te fais confiance mon cœur. Je te suis."

 

A ces mots, Christiane plongea son regard alternativement dans ceux de Juliette et de Sébastien, se mordant la lèvre inférieure avec un sourire mutin, puis s'écarta doucement de Patrice, glissant une main le long de sa cuisse, remontant son paréo.

 

Patrice glissa une main sur la hanche de sa femme, s'agenouillant à côté d'elle pour déposer un baiser sur son ventre.

 

Sébastien ne perdait pas une miette du spectacle, surpris dans un premier temps. Il sentit Juliette venir s'appuyer contre le dossier de sa chaise, sa main descendant sur son torse

 

Christiane de son côté avait comencé de retirer son paréo d'une façon très sensuelle, les mains de Patrice courant sur son corps, son visage marqué par le désir et le plaisir. Patrice se tenait derrière elle, la tenant par les hanches. Elle se frottait contre lui, le visage de son amant perdu dans sa chevelure.

 

La main de Patrice descendit le long de la hanche de Christiane, se glissant sous l'élastique de son maillot pour venir se perdre dans sa toison. Sa bouche descendit sur la clavicule de son amante, l'embrassant tendrement, les mains de sa compagne posées sur son poignet accompagnant les mouvements de sa main sur son intimité.

 

Juliette vint poser le menton sur l'épaule de Sébastien, la main caressant son torse. Celui-ci leva la main sur le visage de son amante, l'autre main posée sur son genou. Ils n'en croyaient pas leurs yeux. Leurs hôtes leur offraient à leur tour une petite séance d'exhibition qui n'était pas pour leur déplaire, bien au contraire.



L'ambiance devenant de plus en plus chaude, ils décidèrent d'un commun accord de se rendre au salon, un endroit bien plus confortable et plus adapté à ce type d'activités.



Les deux femmes s'assirent côte-à-côte dans le canapé, leurs deux hommes à genoux devant elles, les mains de leurs amantes posées sur leur tête ou leurs doigts se mêlant aux cheveux des deux hommes pour accompagner les mouvements de leurs doigts et de leurs bouches. La vision de ces deux mâles occupés à leur plaisir les emplisait d'une forme de chaleur que Juliette ne connaissait pas, et les caresses qu'elle échangeait avec Christiane la troublaient encore plus, l'emmenant vers des sommets d'extase qu'elle n'aurait pas soupçonnés.



Les deux hommes alternaient les mouvements, usant de leurs mains ou de leurs bouches pour procurer du plaisir à leurs compagnes, échangeant de temps à autres des regards complices, observant les deux femmes qui commençaient de se caresser mutuellement, tantôt les seins, tantôt le bas-ventre, et ils trouvaient tous les deux la situation des plus excitante. D'autant qu'elles ne tardèrent pas à connaitre un premier orgasme presque simultanément, et à se laisser aller, ronronnant presque de plaisir tout en échangeant des caresses.



Les deux hommes échangèrent à nouveau un regard, et Patrice saisit doucement la main de Sabstien, et la guida sur la cuisse de sa compagne. Christiane prit le relais, guidant ses doigts vers l'intérieur de sa cuisse, puis vers sa toison et son intimité ruisselante, alors que Patrice se glissait derrière Sébastien pour venir de l'autre côté s'occuper de Juliette. Si celle-ci fût surprise, elle n'en laissa rien paraitre, guidant à son tour son nouvel amant pour l'amener à lui procurer du plaisir. Les deux couples se mélangeaient, se caressaient mutuellement. Leurs esprits s'abandonnaient et ils perdant la tête, ne sachant plus très bien à qui appartenait cette main qui masturbait l'un des deux hommes pendant qu'une bouche venait recouvrir un clitoris et un sexe de femme, la langue alternant entre le petit bouton et les lèvres, se frayant un chemin dans la femme brûlante de désir qui s'ouvrait à lui.



Un peu moins d'une heure plus tard, tous repus de plaisir, mais épuisés par ces préliminaires prolongés, leurs corps mêlés sur le tapis du salon, ils commençaient de reprendre leurs esprits quand le portable de Patrice pépia. C'était le groupe qui leur confirmait le point de rendez-vous et l'heure de celui-ci. Ils n'avaient que peu de temps pour ne pas être en retard, et c'est après s'être équipés mutuellement et avoir retrouvé en partie leurs esprits grâce au grand air de la route, visières ouvertes, qu'ils retrouvèrent les autres pour continuer ce week-end qui avait commencé de la plus belle des façons, une complicité toute nouvelle étant née entre les deux couples.

 

Ven 3 déc 2010 Aucun commentaire