Le blog de korrigancoquin.erog.fr
Une randonnée à moto très sensuelle
Christiane portait un maillot d’une seule pièce, noir, qui mettait en avant sa silhouette longiligne, Elle était vraiment superbe elle aussi, un paréo imprimé ceinturant ses hanches, noué à la
taille.
Patrice portait un slip de bain, qui ne laissait aucun doute quant à sa virilité. Une belle bosse déformait le tissu. Un fin duvet brun remontait le long de son ventre, s’élargissant en forme
d’étoile comme il rejoignait son torse. Un bel homme, bien bâti, aux épaules carrées et au torse puissant. Il lui faisait vraiment penser à Sébastien. Ils se ressemblaient beaucoup physiquement
tous les deux. Pas au point de les prendre pour des frères, mais peut-être des cousins.
Sébastien fît son arrivée également, et ses trois compagnons purent voir clairement dans quel état d’excitation Juliette l’avait mis.
Rouge comme un pivoine, il s’avança vers eux et sauta tout de suite dans la piscine, éclaboussant au passage Juliette et provoquant un éclat de rire général.
« Hé Séb, ne t’en fais pas pour ça va. Christiane en a vu d’autres! », lui lança un Patrice rigolard.
Sans rien dire, Sébastien fit un aller et retour dans la piscine et vint s’appuyer sur le bord de la piscine, barbotant aux pieds de ses amis.
Les deux femmes s’installèrent dans deux transats côte-à-côte et commencèrent à papoter. Sébastien restait dans l’eau et engageait la conversation avec Patrice.
« Alors, c’est quoi le programme pour le week-end?
-Hé bien, pour le moment, rien de vraiment défini. On prend la route demain matin et on rejoint trois autres motards à Clermont à la station-service, et ensuite on devrait confirmer le road-book
tous ensemble. Comme ça, si on perd quelqu’un en chemin, on pourra définir des points de chutes pour se retrouver.
-Ca roule. Au fait, c’est qui les gars avec qui on va rouler?
-Un groupe d’amis. Ils avaient prévu d’arriver aujourd’hui, mais avec le boulot l’un d’eux n’a pas pu se libérer. Alors ils vont nous rejoindre directement demain matin et pour demain soir on a
réservé un bungalow pour tous les 7 dans un camping. »
Un programme sympa se dessinait. Sébastien sourit et éclaboussa les deux femmes avant de recommencer à nager.
Patrice, lui, s’installa dans un transat à côté de sa femme. Celle-ci lui prit la main et ils s’installèrent pour bronzer.
Les deux femmes bavardaient à bâtons rompus. Juliette expliqua à Christiane les circonstances de son accident, sa blessure à la cheville, comment Sébastien s’était occupé des papiers et des
réparations de la moto. Bien sûr, elle garda pour elle les détails les plus savoureux. Ils étaient très amis tous les quatre, mais quand même.
En fin d’après-midi, la chaleur était toujours aussi accablante, et les quatre compères décidèrent de faire cuire leur viande au barbecue. Les hommes se proposèrent naturellement de faire le feu
et de s’occuper de la cuisson, leurs compagnes prenant en charge le reste, c’est-à-dire de dresser la table et préparer une grosse salade composée à base de salade et de tomates, ainsi que
quelques autres ingrédients.
Patrice alluma donc son barbecue, savourant un whisky en compagnie de Sébastien, qui avait lui opté pour un soda. Il était un peu fatigué par la route et ne voulait pas être assommé par
l’alcool. ‘autant qu’ils avaient prévu une bonne bouteille de vin pour accompagner les entrecôtes achetées par leurs hôtes.
« Dis-moi, Juliette et toi, ça a l’air d’être plutôt sérieux, je me trompe?, lui demanda Patrice.
-Plutôt oui. Pout le moment en tout cas, ça m‘en a tout l‘air, C’est une chouette nana. Je pense que j’ai beaucoup de chance d’être avec elle.
-Ca, c’est sûr, c’est un beau brin de femme, une très jolie plante si tu veux mon avis. »
La réflexion fît sourire Sébastien. C’est vrai que Juliette est une femme ravissante, très féminine et sensuelle, quelles que soient les circonstances. Il se remémora l’un de leurs moments les
plus torrides, où elle était vêtue du bleu de travail de son homme pendant qu’ils travaillaient sur leurs deux motos.
Elle l’avait noué à la taille, découvrant son soutien-gorge de sport. Elle faisait du 90C. Ses seins n’étaient pas très gros, mais d’une profondeur très agréable. Et le soutien-gorge mettait en
valeur sa poitrine.
La sueur provoquée par les efforts physiques et la gymnastique pour accéder à certaines parties des deux machines lui coulait sur le visage, collant ses longs cheveux noirs sur son front, et
luisant sur sa gorge sous la lumière crue du néon du garage.
Se faufilant derrière elle, il lui avait mis les mains sur les hanches, et déposa un baiser sur sa nuque, la faisant frissonner. Et lorsqu’elle s’était retournée, une trace de cambouis sur le
visage, il avait passé son chiffon sur sa joue. Elle avait alors attrappé son poignet pour arrêter son geste, et l’avait attirée à elle. Ils avaient fait l’amour là, au milieu du garage, entre
leurs deux machines dont les optiques leur renvoyaient par moments les reflets de l’éclairage du garage, un peu à la manière de clins d’yeux. Objets inanimés mais néanmoins complices de leurs
ébats. Tous deux ne pouvaient réprimer un sourire à chaque fois qu’ils parlaient de l’entretien de leurs montures, qu’ils soient seuls tous les deux ou entourés de leurs amis. C’était l’un de
leurs plus importants secrets.
Il sourit à nouveau à l’évocation de ce souvenir, et trinqua avec un Patrice Rigolard.
Depusi la cuisine, ils entendirent la voix de Christiane leur demander s’ils préféraient de la laitue ou de la frisée.
« De la frisée mon ange, tu me connais, j’adore la frisée!, lança Patrice, avec un clin d’œil complice à Sébastien qui ne put s’empêcher de rire.
-Toi alors, tu n’en manqes vraiment pas une!, lui répondit Sébastien, un large sourire aux lèvres.
-Jamais, c’est l’un de mes talents secrets, mais j’en ai bien d’autres, si tu savais! »
Patrice et Sébastien rigolaient des blagues grivoises de Patrice lorsque leurs compagnes revinrent.
« Hé bien les hommes, on a l’air de bien s’amuser par ici dites-moi. On peut se joindre à vous? », demanda une Christiane vêtue de son paréo et d’un petit haut presque transparent, qui
laissait voir des seins lourds et fermes.
Sébastien était troublé par cette vision et heureux d‘avoir pris le temps de se changer. Il aurait peut-être été de mauvais ton que ses hôtes s’aperçoivent de l’effet qu’elle avait sur lui s‘il
était resté vêtu de son seul boxer de bain.
Juliette, elle, était vêtue d’une jupe très courte qu’elle avait été acheter en compagnie de Sébastien. Il se souvenait encore de l’excitation qu’il avait ressentie en entrant avec elle dans la
cabine d’essayage, puis en caressant son corps et en la couvrant de baisers. Ils n’avaient pas été plus loin que quelques caresses et baisers, mais le risque d’être surpris par la jeune vendeuse
avait accru leur plaisir. Là encore, à chaque fois qu’elle portait cette jupe, Sébastien savait qu’elle se remémorait ce moment et qu’elle avait à chaque fois une idée très précise derrière la
tête.
Patrice retourna une dernière fois les morceaux de viande, et ils s’installèrent tous à table.
Le repas fût comme toujours un moment délicieux à partager avec leurs amis, mais Séb était troublé par le chemisier de Christiane. Il ne l’avait jamais trouvée si désirable et s’en voulait de
nourrir de telles pensées. Juliette semblait s’en rendre compte et s’en amuser à la fois, tous comme leurs amis, qui multipliaient les gestes tendres durant le repas.
Au moment du dessert, alors que Juliette et Sébastien s’étaient proposé de préparer une salade de fruits, ils se retrouvèrent tous deux dans la cuisine de leurs amis. Juliette se tourna vers lui
et lui demanda:
« Dis-moi, tu trouves Christiane aussi belle que moi? »
Sébastien ne sût quoi répondre immédiatement. La question l’avait pris totalement au dépourvu. Heureusement qu’il avait la tête plongée dans le réfrigérateur, car elle ne pouvait le voir
rougir.
« Hein? Comment ça?
-J’aio bien vu comment tu la regardais aujourd’hui. C’est vrai qu’elle est très belle. Et Patrice et elle partagent une complicité à la fois touchante et sensuelle. Tu savais que cela fait plus
de 15 ans qu’ls sont mariés, et plus de 25 ans qu’ils se connaissent?
-Oui, c’est impressionnant hein? C’est tellement rare de nos jours.
-Oui, mais et nous? »
Aie, la question que Sébastien redoutait et espérait à la fois.
« Comment ça, et nous? Nous, on est aussi complice qu’eux… Et toi, tu es encore plus désirable qu’elle, même si elle est effectivement très belle. Il n’y a de place que pour une femme dans
mon cœur, et tu sais de qui il s’agit. »
Il appuya sa réponse d’un clin d’œil, et s’avança vers elle, puis la prit dans ses bras pour l’embrasser tendrement dans le cou, puisqu’elle lui tournait le dos.
Dieu que ses fesses étaient belles, moulées dans cette petite jupe légère.
« Oui, mais et nous? On se connait depuis combien de temps? Sérieusement…
-Sérieusement? Hé bien si je ne me trompe pas, cela fera sept ans en novembre prochain, le jour de l’anniversaire de Fred. »
Elle parut se renfrogner, et se dégagea de ses bras.
« Tu sais très bien ce que je veux dire », répondit-elle en lui faisant face, les yeux plongés dans les siens, sa main passant dans les poils de son torse. Puis elle baissa son
visage, regardant ses sandales.
Sébastien était troublé. Il savait où elle voulait en venir, mais n’avait jamais su exprimer ses sentiments.
« Regarde-moi mon amour, lui dit-il en relevant son menton de sa main. Si tu me le permets, j’aimerai que nous puissions dire la même chose qu’eux dans vingt ans. Je suis heureux d’être avec
toi. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais j’espère qu’il ne nous séparera jamais, car tu es une femme formidable, et je t‘aime. »
Les yeux embués de larme, Juliette avança ses lèvres vers celles de son homme. Oui, son homme. Qu’elle aimait ces mots. Elle le repoussa conte le plan de travail, ses mains s’affairant sur son
torse. La situation l’excitait et elle avait envie de lui, tout de suite et maintenant.
Elle releva la jambe contre la hanche de son amant, sentit sa virilité à travers son short. Mmmh, quel régal pour tous les deux.
Les mains de Sébastien parcouraient le corps de sa compagne, et vinrent se poser sur ses hanches. Il l’embrassait fougueusement, et vint placer ses mains sous ses fesses.
Sans ajouter un mot, il la souleva dans ses bras, et commença à se diriger vers la sortie de la cuisine.
« Non, je ne veux pas attendre qu’on soit dans la chambre. Prends-moi là, tout de suite. J’en ai envie… »
Sébastien la regarda, perplexe.
« Ici, dans leur cuisine? Mais, et s’ils revenaient? En ne nous voyant pas arriver?
-Hé bien tant pis, ils comprendront. Je te veux, j’ai envie que tu me fasses l’amour ici et maintenant. »
Un peu gêné, Sébastien regarda par la fenêtre. Il pouvait apercevoir leurs amis sur la terrasse, ce qui voulait dire qu’ex aussi pouvaient les distinguer. Mais après tout, rien ne l’empêchait de
faire plaisir à sa femme. Leurs amis semblaient en grande conversation, il y avait peu de risques qu’ils débarquent à l’improviste.
Il porta donc Juliette jusqu’à un plan de travail, la posa délicatement dessus, et passa ses mains sur ses cuisses, sous sa jupe. Etrangement, il ne perçut pas le tissu de sa culotte. Sans
baisser le regard, il laissa ses mains explorer le corps de sa partenaire, et entendit celle-ci glousser.
« Ah, tu as enfin remarqué…
-Comment ça?
-On a fait un pari avec Christiane, celui de ne pas porter de culotte pendant le repas. Un petit jeu entre filles. Elle n’en a pas non plus sous son paréo. On voulait voir comment vous alliez
réagir si vous vous en aperceviez. Mais ces messieurs ont été bien plus intéressés par nos poitrines que par ce qui se passait plus bas…
-Alors ça, si je m’attendais! »
Sébastien était hilare.
« Mais tu vas voir, je vais me venger… Je ne vais pas te faire l’amour ici, mais autre chose que tu adores tout autant.! »
Appuyant cette remarque d’un clin d’œil, il engagea sa tête sous la jupe de sa compagne, qui ne put retenir un hoquet de surprise.
« Hé, mais qu’est-ce que tu f… »
Elle n’eût pas le temps de finir sa phrase que la langue de Sébastien lui léchait l’intérieur des cuisses. Elle adorait cette sensation. Les doigts de son compagnon caressaient l’intérieur de ses
genoux, sa langue le haut de ses cuisses, et son souffle brûlant effleurait sa vulve, dont la toison était taillée en forme de flèche orientée vers le bas.
Sébastien eût immédiatement les narines emplies du parfum de sa compagne, cette senteur de femme, de désir, qu’il aimait tant.
Sa langue s’agitait autour de la vulve de Juliette, puis s’approchait en grands cercles concentriques de son clitoris. Ses mains chatouillait cette zone si senssible à l’intérieur des cuisses et
des genoux de sa bien-aimée Il commençait à connaitre par cœur ce corps tant aimée, anticipant ses désirs, interprétant chaque réaction, provoquant les autres.
Après quelques minutes de cet assaut, Juliette se trouvait toujours sur le plan de travail, la tête rejetée en arrière, lorsqu’elle entendit un bruit. Sans rien dire, elle redressa la tête et
aperçut Patrice près de la porte, qui les regardait avec un grand sourire aux lèvres. Il mit un doigt sur celles-ci, lui fit un cin d’œil et s’en alla pour aller rejoindre la terrasse. Un peu
gênée, elle préféra n’en rien dire à Sébastien, dont la langue la transportait vers des sommets de plaisir.
Elle l’aimait tant. Il était le seul homme à savoir lui procurer autant de plaisir, et ses caresses buccales étaient une vraie friandise pour tous les deux.
Entre ses doigts et sa langue, Sébastien la faisait gimper aux rideaux, an sens propre. Elle sentit l’orgasme arriver, mais ne put retenir son cri de jouissance. Sébastien se figea et releva la
tête.
« Heu, là, je crois que côté discrétion c’est fichu!
-Je t’aime mon amour. SI tu savais combien. Et je pense qu’ils le savent tous les deux. Ils ne diront rien, mais je pense qu’on va se faire mettre en boîte… D’autant que Patrice nous a
aperçus…
-Hein? Mais pourquoi tu ne m’as rien dit?
-Pour deux raisons mon cœur: la première, c’est qu’il était trop tard. Il a entrouvert la porte, nous a aperçus, et m’a fait signe de ne rien dire avant de repartir. Je pense qu’il n’a pas voulu
nous déranger..
-Et la seconde raison?, lui demanda-t-il, un sourcil relevé.
-Je ne voulais pas que tu t’arrêtes, c’était trop bon. »
Elle avait rougi sur ces paroles. Sébastien sourit à son tour, et se redressa pour embrasser son amante. Il tenait encore ce corps aimé contre lui, ce corps brûlant et vibrant de désir.
« Allez, on retourne à table, ou ils vont penser qu’on fait des petits, lui lança-t-il ne se retournant vers la table pour prendre le saladier.
-Non mais dis donc! »
Elle lui lança un coup de poing dans les côtes.
« Arrrg, j’ai mal, tu me tues, je souffre… »
Il avait un large sourire aux lèvres. Il sentait encore dans son haleine les effluves de sa compagne. Il avait encore le goût de celle-ci dans la bouche et sur les lèvres.
« Allez, allons-y. »
Juliette prit le saladier des mains de Sébastien, et celui-ci la prit par la taillepour retrouner à table.
Patrice et Christiane les regardèrent avec insistance comme ils revenaient à table.
« Alors les jeunes? Il vous en faut du temps pour éplucher trois pommes », lança un Patrice rigolard.
Juliette vira au pivoine et Sébastien s’empourpra également.
« Mais laisse-les donc tranquilles Pat! Il n’y a pas si longtemps, tu mettais encore plus de temps qu’eux pour m’éplucher trois légumes! Alors tu ferais mieux de garder tes réflexions pour
toi! »
Christiane était hilare également.
Juliette et Sébastien étaient embarrassés d’avoir été surpris, et Sébastien ouvrit la bouche pour parler.
« Non mon grand, ne t’excuse surtout jamais d’avoir procuré du bonheur à ta compagne!, le coupa Patrice avant qu’il aie pu dire un mot. Vous êtes le plus beau couple que nous connaissions,
et nous sommes heureux pour vous deux. Tu ne dois jamais t’excuser de l’aimer, c’Est-ce qu’il y a de plus beau sur terre. Pas vraie chérie?
-Oui, renchérit Christiane. Aimer sa compagne ou son compagnon n’est absolument pas répréhensible. Et d’après ce que j’ai entendu, vous y excellez tous les deux. »
Elle adressa un clin d’œil à Patrice.
« Et mon Pat aussi est plutôt doué vous savez. Avec lui, je suis comblée! »
A ces mots, elle embrassa son mari, puis ils reprirent leur repas. Sébastien se délectait du mélange de saveurs, entre les fruits et le goût de sa compagne. Un goût vraiment
incomparable.
A la fin du repas, les deux couples se levèrent et débarrassèrent la table pour aller s’asseoir dans le salon et partager un café. Patrice avait mis un disque de jazz et ils se laissèrent
emporter par la musique pendant le reste de a soirée, chacune des deux femmes blotties dans les bras de leur homme respectif, jusqu‘à ce que, pris de fatigue, assommés par le voyage et par
l‘excitation de la journée, Juliette et Sébastien prennent congé de leurs hôtes pour aller prendre du repos.
Ils se glissèrent donc tous les deux, entièrement nus, sous les draps de la chambre d’amis. Juliette vint se blottir tout contre Sébastien, les bras contre la poitrine, le visage collé au torse
de son amant si formidable, et tous deux se laissèrent emporter par le sommeil.