Le blog de korrigancoquin.erog.fr

Une fois dans la cuisine, ils partagèrent le repas préparé par Sébastien.

« Tu sais, ce n’est rien de vraiment exceptionnel: une salade avec un peu de fromage de chèvre, des lardons et des croutons, avec des œufs au bacon et des saucisses, histoire de bien caler ton estomac après tes émotions de ce matin.
-De ce matin seulement?, lui lança-t-elle avec un clin d’œil.
-Heu, et bien, heu, à l’origine oui… »

Il s’était empourpré devant sa réponse, ne sachant trop comment répondre. Elle lui lança un sourire désarmant et il se mit à fondre devant elle.

« Bon sang, qu’elle est belle, pensait Sébastien. Comment un mec normal a-t-il pu laisser filer une nana pareille? »

Ils continuèrent de manger, sans dire un mot, mais Sébastien ne savait trop comment régir face aux regards de Juliette. Celle-ci se sentait partagée. Elle ne voulait pas le brusquer, il semblait un peu indécis. Elle-même se sentait partagée entre le désir qui l’avait envahie après le plaisir de ce matin et la gêne de s‘être trouvée ainsi sous les mains de son meilleur ami.

Une fois le repas terminé, Sébastien aida Juliette à s’installer dans le salon, lui apporta son café, un livre et la télécommande de la télévision.

De son côté, il avait un peu de travail et installa donc son ordinateur portable dans le bureau.

« Je laisse la porte ouverte. Si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi. »

La journée se passa ainsi. Juliette, dans le salon, ne cessait de repenser à ces instants si spéciaux dans la salle de bains, sentait le désir de retrouver ces sensations l’envahir à nouveau, et tenta de maîtriser ces pulsions tout l’après-midi. Quant à Sébastien, il avait bien du mal à se concentrer sur son travail. L’image de son amie en train de jouir sous ses mains l’obsédait, il avait la gorge sèche en y repensant.

Alors qu’il était en train d’essayer de se concentrer sur son travail, une fenêtre de conversation s’ouvrit sur son écran. C’était Julie qui s’était connectée grâce à son téléphone portable, et ces quelques mots s’affichèrent sur l’écran: « Tu peux venir STP? »

Après avoir sauvegardé son travail, il se leva pour sortit du bureau et se rendre dans le salon, mais Juliette n’y était plus.

Elle s’était levée sans qu’il le remarque pour rejoindre sa chambre. Et elle était là, juste derrière lui, appuyée sur ses béquilles et vêtue d’un bustier blanc, d’une culotte de dentelle blanche, d’un porte-jarretelles blanc et d’une paire de bas blancs. Sébastien n’en croyait pas ses yeux et cligna plusieurs fois des yeux, l’air incrédule.

« Si tu voyais la tête que tu fais mon cher. », s’amusa-t-elle.

Sa gorge se serra, il la regarda, les yeux écarquillés, alors qu’elle s’approchait encore de lui et s’assit sur ses genoux. Leurs lèvres se rencontrèrent et ils échangèrent un long baiser tendre. Les ^lèvres de Juliette avaient un goût de cerise, sa peau brûlante venait au contact de l’étoffe de la chemise de Sébastien et ses bras prenaient appui sur ses épaules, les mains jointes derrière son cou.

Ses mains à lui étaient venues se poser délicatement sur ses hanches, provoquant chez elle un nouveau frisson. Elle se recula légèrement, leurs regards se croisèrent, emplis d’une émotion encore indéfinissable, mélange de désir, d’appréhension, de confiance et de pudeur. Ils étaient en train de basculer dangereusement entre l’amour et l’amitié, et en avaient pleinement conscience.

Elle dégrafa sa chemise sans quitter son regard, et il se leva, la portant,  les cuisses serrée sur ses hanches, et se dirigea vers la chambre. Elle déposa un baiser dans son cou, et sentit le frisson qui le parcourut à cet instant.

Arrivé dans la chambre, il la déposa délicatement sur le lit et vint s’allonger à côté d’elle pour déposer un baiser langoureux sur ses lèvres.

Ils avaient finalement cédé, concrétisant un amour refoulé depuis longtemps.

Tendrement, délicatement, il se mit à parcourir son corps, du regard d’abord, puis de ses doigts. Détaillant chaque centimètre carré de sa peau, suivant le contour de cette lingerie si délicate au toucher, il provoqua à nouveau en elle la montée du désir. Prenant bien soin de ne pas mobiliser ou blesser sa cheville, il couvrit ensuite sa peau brûlante de tendres baisers.

Elle ronronnait de plaisir, frissonnants sous ces assauts délicats, et se sentit dériver vers les rives du plaisir.

Sa culotte était désormais trempée, souillée du fruit de son plaisir. Son ventre s’avançait vers le visage de Sébastien à chaque fois qu’il s’approchait de son nombril, l’invitant à descendre plus bas. Il redescendit alors plus bas, toujours plus bas, feignant de manquer sa cible, il vint poser ses mains et sa bouche sur ses genoux, caressant la peau si délicate dans les plis de ceux-ci. Elle ignorait jusqu’alors que cet endroit puisse receler un tel plaisir. Et de sentir ses doigts remonter le long de ses cuisses, sa langue les caressant au passage, tout cela la faisait fondre.

Il écarta délicatement la culotte, découvrant le fruit défendu, déjà entrouvert, puis retira le morceau d’étoffe d’une main, l’autre main s’agitant à la porte de son puits de jouissance, recueillant la sève qui s’en échappait. Puis sa main remonta et il porta ses doigts humides à ses lèvres, pour goûter à la mouille de sa compagne. C’était à la fois sucré et salé, avec une odeur un peu forte mais pas désagréable.

Il ne tenait plus en place. Ses doigts s’agitaient, en même temps que sa langue, à la fois autour, puis entre ses lèvres, sur son bouton, pour finalement s’insinuer en elle. Un doigt d’abord, puis deux, pénétrèrent dans son intimité. Elle laissa échapper quelques gémissements, puis se mit à ronronner sous les mains de son compagnon.  Sa langue vint s’égarer un peu plus bas, entre ses orifices, bientôt remplacée par sa main libre, pendant qu’il venait caresser, du dessous de sa langue, la peau qui ne recouvraient presque plus son clitoris, et s’attardait sur celui-ci.

Elle devenait folle, une tigresse qui miaulait et ronronnait à la fois, cédant à l’appel du plaisir, portée par une jouissance quasi-absolue. Elle avait l’impression de se noyer, d’être emportée dans un tourbillon chaud fait de volupté et de tendresse, et elle sentait son orgasme arriver. Elle savait qu’il serait fort, très fort. Elle se sentait comme transporté dans une tout autre dimension. Le monde autour d’elle tourbillonnait, cessait d’exister. Il n’y avait plus qu’elle, elle et ces sensations, cette langue, ces mains qui l’expédiaient si haut qu’elle voulait ne jamais redescendre.

Lorsque l’orgasme arriva, ce fut comme une explosion. Pour la première fois de leur vie, ils assistèrent à un véritable déluge vaginal. Du vagin de Juliette jaillirent les fruits de son plaisir, elle eut la sensation de s’alléger brusquement, de se sentir flotter telle une plume, et lui reçut le fruit de ce plaisir, l’accueillant avec un grand sourire, qui faisait écho à celui de la femme qu’il aimait de tout son cœur.
« Oh mon Dieu… », s’exclama Juliette, attirant Sébastien dans es bras et le serrant contre elle. « Oh mon Dieu, ooooh, mais comment as-tu fait ça ? Oh mon Dieu…3

Tout surpris de cette réaction, Sébastien la serra en retour contre lui, déposa un baiser sur sa joue où perlait une larme au milieu de la sueur. Leurs yeux pétillaient. Ils étaient heureux, comblés comme jamais. Lui d’avoir procuré autant de plaisir à cette femme qui était là, dans ses bras, fragile et forte à la fois, et elle d’avoir ressenti ce même plaisir, reconnaissante et aimante.

Ils s’enlacent, tendrement, et elle profite de ces quelques instants pour recouvrer ses esprits. Ses yeux s’animent d’une lueur mutine, et elle se penche à l’oreille de son compagnon, et lui susurre quelques mots à l’oreille, de ces mots qui ravissent un homme.

« Merci mon amour, maintenant, à mon tour de te faire plaisir. »

Et de joindre le geste à la parole.

 

 

A SUIVRE

Jeu 24 jun 2010 Aucun commentaire